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Sport Business

crise sanitaire et perte de sponsors

Quelles sont les conséquences d’une perte de sponsor pour un club ?

Covid-19, Gestion de club, Sport Business

Cela fait maintenant plus d’un an que le coronavirus et ses variants ont plongé le monde dans une crise sanitaire sans pareil. Dès lors, le monde du sport et les activités des clubs sportifs sont totalement à l’arrêt. Plus de matchs, plus d’entraînement, une diminution des licenciés… et pire encore des pertes de sponsors. Les sponsors ont une place particulièrement importante dans la vie des clubs. Or, leur perte, a engendré de graves conséquences auprès des clubs de sport professionnels et amateurs.

Une perte importante de sponsors en 2020

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a entrainé une crise économique dont les effets se font ressentir aujourd’hui auprès des associations sportives. En effet, pour la plupart des clubs de sport, notamment des clubs amateurs, leurs sources de revenus proviennent principalement des partenaires ou des sponsors. Pourtant, ces derniers sont pour certains, des commerçants, des artisans locaux, des restaurants, des bars… qui ont tous du mal à joindre les deux bouts en cette période de crise. En raison des problèmes financiers auxquels ils font face, certains d’entre eux se retrouvent donc dans l’obligation de retirer leur sponsoring. Ce qui est une mauvaise nouvelle pour les clubs de sport amateurs. Mais les associations sportives professionnelles ne sont pas aussi épargnées. La crise économique n’a pas seulement atteint les commerçants locaux, mais aussi les grandes marques. Par conséquent, ces dernières ont résilié leurs contrats avec les joueurs professionnels ou réduit leurs investissements.

Les conséquences d’une perte de sponsor

Les cotisations des membres, les subventions municipales, ainsi que les recettes de leurs activités ne suffisent pas aux clubs professionnels ou amateurs pour assurer leurs dépenses. C’est pourquoi, la présence de partenaires ou de sponsors est primordiale. Par contre, en raison de la crise sanitaire et de la crise économique qui s’en est suivie, ils ne peuvent plus assurer le sponsoring. Cette amputation de source de revenus a causé pas mal de désagréments auprès des associations sportives. En effet, depuis la perte de sponsors, certains se sont retrouvés dans l’obligation de cesser totalement leurs activités faute de moyen financier. Tandis que d’autres, sont obligés de limiter leurs dépenses. Pour cela, ils ont dû minimiser les déplacements, les matchs interclubs ainsi que les rencontres sportives… mais surtout annuler les compétitions sportives.

Les conséquences de la perte de sponsors ne s’arrêtent pas seulement au niveau du sport lui-même. Les salariés dans les clubs de sport sont aussi grandement touchés. Si la priorité est d’équilibrer les budgets en cours des associations sportives, elles ont été obligées de prendre des mesures drastiques comme envoyer la plupart de leurs salariés en chômage partiel. Ainsi, les dépenses seront réduites et l’association peut continuer ses activités.

Difficulté à trouver de nouveaux partenaires

Tous les secteurs, quelles que soient leurs activités, ont été frappés par cette crise économique. Il est donc devenu difficile pour les sportifs et les athlètes de récupérer des partenaires pour financer leurs clubs. Une mauvaise nouvelle, notamment pour les athlètes, à seulement quelques mois des Jeux olympiques d’été de Tokyo, qui se dérouleront du 23 juillet au 08 août 2021.

 


 

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crise sanitaire et secteur du sport

Comment l’économie du sport tente-t-elle d’exister durant la crise sanitaire ?

Covid-19, Sport Business

Comme beaucoup de secteurs, le monde du sport est particulièrement impacté par les mesures de restrictions mises en place pour lutter contre la crise sanitaire. En France notamment, les différentes fédérations et ligues aussi bien professionnelles qu’amateurs ont dû suspendre une majorité de leurs compétitions.

Ces décisions ont été nécessaires en raison du contexte actuel, et des conséquences devraient s’en faire ressentir à moyen terme pour le sport. Les responsables des études économiques sportives éprouvent une certaine inquiétude, pour les prochaines années.

Une activité économique et sportive en baisse

On compte aujourd’hui près de 22 % de ressources sous forme de subventions publiques allouées au secteur sportif, contre 45 % auparavant. Très touchées par le contexte pandémique, les associations sportives sont davantage sensibles aux facteurs environnementaux et à la distanciation sociale. Les mesures sanitaires touchent en particulier aux recettes des activités sportives et à la tenue d’événements qui ont, soit été annulés, soit été restreints. 

En effet, le secteur sportif est subventionné en général par la vente de billets lors de matchs ou d’événements. Soit ce dernier se tenait à huis clos, c’est-à-dire qu’aucune recette n’entrait en compte malgré le déroulement, soit il faisait face à des mesures de restrictions, où le nombre de billets vendus devait être limité. 

D’autre part, seulement 8 % des recettes des associations proviennent du sponsoring. Dans ce contexte de crise sanitaire, les entités employeurs sportifs ne peuvent garantir un soutien supplémentaire.

Des impacts à tous les niveaux

La filière sportive a connu une perte de son chiffre d’affaires qui pourrait avoir atteint les 30 %, contre un taux de croissance de seulement 4 à 5 %. Près de 85 000 infrastructures se sont retrouvées sans salariés. Le secteur de l’enseignement sportif et du coaching a été plus particulièrement touché. Alors, bien qu’il devrait bénéficier de fonds d’aide et de solidarité, ce domaine est bien plus exposé que les autres.

Il en est de même pour les associations sportives qui font, elles aussi, face à des difficultés majeures, avec des revenus en baisse d’environ 30 %. La sensibilité du secteur s’explique aussi par la structure atypique de leurs sources de revenus : subventions publiques, billetterie, revenus des usagers, ce qui les expose encore plus aux aléas de l’environnement économique.

Le football face à la pandémie

Reconnu mondialement et apprécié par une large majorité de la population, le football est un des secteurs sportifs les plus touchés par la crise sanitaire. Si certains joueurs ont été testés positifs au virus, l’économie dans ce domaine connaît également quelques complications.

En effet, plusieurs clubs essaient tant bien que mal de faire face à la crise, dont la majorité a demandé une baisse de salaire de la part de leurs joueurs. Si les « petits clubs », grâce à un élan de solidarité, ont pris part à cette idée, les joueurs des plus grands clubs ont refusé cette alternative. 

Cette dégradation financière s’explique par la chute des recettes de billetterie, en raison de la fermeture totale ou partielle des stades, mais aussi par la non-commercialisation des produits dérivés. Enfin, la retransmission télévisuelle des matchs et des rencontres a connu une forte réduction, étant donné le changement de structure des principaux tournois, tels que la Ligue des Champions.

Des chiffres affolants

On peut noter les chiffres rocambolesques liés à la gestion de la crise sanitaire. L’ensemble des droits TV représentait un montant de plus d’un milliard d’euros avant le début de la pandémie. Aujourd’hui, on compte une baisse de quasiment 40 % de ce chiffre. Confronté à des difficultés financières, le groupe Mediapro, responsable des diffusions, a montré son incapacité à régler les échéances.

Depuis, la ligue professionnelle de football cherche de nouveaux diffuseurs. Il semble que les mois à venir soient cruciaux pour les clubs, dont les finances dépendent en majorité des recettes liées à ces droits TV.

Une aide pour combler les pertes de billetterie

Le gouvernement français essaie tant bien que mal de soutenir le secteur sportif durant la crise. À cet effet, elle a mis à la disposition du secteur, une enveloppe de 120 millions d’euros pour combler les pertes et effectuer un plan de relance. À cela s’est ajouté également un fond de 107 millions d’euros pour essuyer les pertes liées à la vente de billets et de tickets. 

Avant de trouver d’autres solutions, aides ou supports, ces sommes visent à passer la crise pendant une courte durée. Le problème est de même, surtout si la situation sanitaire n’évolue pas durant les prochaines années. D’autres pistes sont suivies, telles que l’exonération des charges patronales sur les salaires.

L’e-sport, un secteur qui marche toujours durant la crise

Malgré des pertes financières record en raison de la crise sanitaire, l’industrie de l’e-sport connaît des chiffres à la hausse et demeure un secteur très attractif. En effet, malgré un contexte sanitaire particulier, l’e-sport reste un secteur rentable, si bien que le domaine se hisse au niveau des rangs sportifs traditionnels, tels que le football ou le basket.

En outre, toutes les compétitions et les spectacles de haut niveau ont trouvé un moyen de finir chaque compétition dans le respect des règles et des mesures restrictives sanitaires. Chaque équipe a eu la possibilité de jouer dans ses propres locaux, tandis que les éditeurs des jeux en ligne se sont employés à offrir tous les moyens techniques afin d’assurer une pérennité des compétitions (serveurs, caméras, arbitrage à distance).

Des investisseurs en masse

Aux yeux des investisseurs, le secteur de l’e-sport est un nouveau générateur de recettes au niveau mondial, et s’appuie sur des bases solides. Par ailleurs, des levées de fond ont été observées depuis le début de la crise sanitaire, ce qui montre que l’industrie sportive en ligne reste très attractive et rentable.

Les groupes d’e-sport professionnels du monde entier se sont vus attribués des bourses, des valorisations, voire des recrutements de nouveaux joueurs, chose que le sport traditionnel ne peut se permettre. Les chiffres restent spectaculaires, avec des sommes avoisinant les 2,5 millions d’euros et pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros.

L’industrie de l’e-sport se hisse donc au plus haut rang des 50 pratiques sportives les plus rentables au monde, derrière la Formule 1, le tennis ou encore la Coupe du Monde de football.

 


 

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sponsoriser un club

Comment sponsoriser un club sans budget ?

Sponsoring, Sport Business

Vous avez été approché par un club de sport pour financer ses activités sportives ? Ou voulez-vous juste sponsoriser une équipe en particulier afin de booster la popularité de votre marque ? Alors, vous avez raison de le faire. En effet, le sponsoring est un moyen efficace pour se faire de la publicité facilement et pour gagner en visibilité. Mais que faut-il faire pour sponsoriser un club sans budget ?

Quel type de contribution pouvez-vous verser au club ?

Sponsoriser une association sportive, quelles que soient ses activités, c’est participer au financement de la structure. En contrepartie de votre investissement, votre marque sera reconnue comme étant un sponsor et gagnera facilement en notoriété. Pour un club de sport, amateur ou professionnel, cet acte est d’une importance capitale, car l’investissement des sponsors compte environ à hauteur de 50 % de leur revenu mensuel.

Si vous voulez sponsoriser un club de sport, mais que vous n’avez pas le budget nécessaire pour le faire, il existe d’autres manières de vous y prendre. En effet, le sponsoring peut se faire de plusieurs façons. Selon les possibilités de votre entreprise, vous pouvez verser une certaine somme d’argent, mais aussi mettre à disposition de l’association des moyens techniques pour les aider ou prendre en charge des biens et des services pour le compte du club.

Comment trouver des clubs de sport à sponsoriser ?

D’habitude, trouver un club de sport à financer n’est pas quelque chose de difficile. En effet, des centaines d’associations de sport confondues, amateurs ou professionnelles sont constamment à la recherche de marques ou d’entreprises (PME ou grandes entreprises) pour financer leur activité. Il vous suffit de faire le tour des clubs sportifs de votre ville ou de votre préfecture pour rassembler leurs demandes de sponsoring et de choisir celui qui vous convient par la suite.

Toutefois, si vous voulez retrouver un club en particulier avec lequel vous atteindrez vos objectifs, il existe des moyens pour le faire. Mais avant tout, vous ne devez pas visiter les clubs au hasard. En effet, il est tout d’abord important de réaliser une étude des profils potentiels. Pour cela, posez-vous les bonnes questions du genre : est-ce qu’il s’agit d’un club amateur ou professionnel ? Est-il destiné aux hommes ou aux femmes ? Aux jeunes ou aux adultes ? Quel genre d’activité pratique-t-il ? Combien de personnes cette association représente-t-elle au total ? Une fois que vous aurez trouvé des réponses à ces questions, il sera plus facile de trouver le club ou l’association sportive qui vous convient.

Comment contractualiser avec le club ?

La dernière étape après avoir retrouvé l’association sportive qui vous correspond, c’est de finaliser le partenariat. Et qui dit finalisation du partenariat, dit signature de contrat. Mais pour ce faire, les deux parties doivent négocier des conditions de contractualisation et se mettre d’accord sur les exigences de l’un comme de l’autre. Le club en question peut soumettre au sponsor ses différents besoins et ce dernier peut proposer des solutions qui convient à tout le monde et vice-versa. Lorsque tout est clair, il ne reste plus qu’à signer le contrat et commencer le sponsoring.


 

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sponsoring et contrat de sponsoring

Grandes équipes = grands sponsors ?

Gestion de club, Sponsoring, Sport Business

Que ce soit dans le monde du football, du basket-ball, du cyclisme ou d’autres disciplines, le sponsoring occupe une place importante. Pour cause, les marques qui soutiennent des équipes sportives via le sponsoring aident celles-ci à évoluer. 

Les sponsors pour soutenir les équipes sportives 

Pour qu’ils puissent se développer, les clubs sportifs ont besoin de sponsoring pour couvrir leurs besoins tant matériels que financiers. En effet, faire vivre une équipe sportive nécessite un certain investissement que les ressources publiques n’arrivent toujours pas à couvrir. C’est la raison pour laquelle, le sponsoring permet à un club de réaliser ses projets et d’acquérir une bonne réputation. Le sponsoring l’aide aussi à disposer d’autres avantages non négligeables en matière de communication ou de logistique. La marque ou l’entreprise sponsor accroît de son côté sa notoriété auprès de son public cible. Il peaufine aussi sa stratégie marketing et augmente en parallèle sa responsabilité sociale. Les deux entités ont ainsi tout à y gagner. 

Les sponsors pour supporter les champions nationaux 

Tel est ainsi le cas dans le cyclisme ou dans des sports individuels comme la boxe, l’équitation, l’haltérophilie, la natation ou autre, le sponsoring y va de son rôle à jouer. Plus les joueurs sont soutenus par le sponsoring, plus ils ont de chances de devenir des champions nationaux ou internationaux. C’est notamment le cas en France où quasiment toutes les disciplines sont bien placées internationalement parlant. L’équipe de France de football est un exemple, avec 12 partenaires officiels et des milliers de marques. Parmi eux, on citera le Crédit Agricole, Coca-Cola, Carrefour, KFC, Nike, etc. En cyclisme, c’est AG2R qui a participé au succès de l’équipe nationale française au niveau international. 

Pour améliorer les jeux 

Ce n’est pas tout. Le sponsoring pourrait aussi faire évoluer les jeux des joueurs comme c’était le cas avec les maillots de la NBA en 2017. Cette année-là, ceux-ci ont en effet porté pour la première fois des logos publicitaires. 

Le sponsoring a participé à l’essor du football féminin britannique, la discipline ayant suscité de plus en plus d’engouement de la part du public. Les marques s’y sont donc intéressées tant et si bien qu’en 2016, le SSE britannique a acquis les droits de parrainage de la FA Women’s Premier League pour les 4 saisons successives. 

En 2019, les dépenses en sponsoring dans le sport professionnel hors activation, étaient de 46,1 milliards de dollars dans le monde. 

Des exemples de contrats de sponsoring dans le football

Pour avoir une idée bien précise, voici quelques exemples des plus gros contrats de sponsoring dans le football. 

  • Le contrat de sponsoring qui lie Real Madrid et Fly Emirates se chiffre à 70 millions d’euros par saison.
  • Entre Manchester United et Chevrolet, il est de 61 millions d’euros par saison. 
  • Le contrat de sponsoring de Paris Saint-Germain et All est en outre d’un montant de 60 millions d’euros par saison. 
  • Manchester City et Etihad ont également conclu un contrat de sponsoring de 48 millions d’euros. 
  • Entre Chelsea et Three, ce montant est de 47 millions d’euros par saison. 

Aussi, on peut affirmer que l’équation grandes équipes = grands sponsors est juste. 


 

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banques et sponsoring

Banques et assurances : implication totale dans le sponsoring sportif ?

Sponsoring, Sport Business

Le sport est un l’un des principaux domaines à fédérer le plus de monde. Conscientes d’un tel impact auprès du public, les banques et les assurances n’hésitent pas à y associer leur image. Elles sont ainsi nombreuses à proposer du sponsoring sportif. Un partenariat de ce genre est rentable pour les deux parties. En effet, les sportifs bénéficient d’une aide financière conséquente tandis que les établissements financiers améliorent leur visibilité et leur notoriété.

Le sponsoring sportif : une stratégie d’image

Les banques et les assurances sont de plus en plus nombreuses à faire du sponsoring sportif. La raison d’un tel engouement repose sur le fait que le sport est associé à différentes valeurs, telles que le goût de l’effort, le dépassement de soi et le respect de l’adversité. Concrètement, le sport évoque des notions très positives. En associant leur nom à divers types de disciplines, les établissements financiers bénéficieront aussi d’une meilleure image.

De nos jours, il n’est pas rare que de nombreux stades portent le nom de grandes enseignes : l’Allianz Riviera de Nice, le Groupama Stadium, etc. En associant leur image à un stade ou encore à une compétition, les banques profitent d’une stratégie pertinente et efficace. Cette pratique se nomme naming et de nombreux acteurs du secteur de la finance s’y mettent partout dans le monde.

En France, BNP Paribas est l’un des plus connus dans le sponsoring sportif. En effet, il est partenaire de Roland-Garros depuis plus de 40 ans, le mettant alors à la 3ème place de sponsor cité spontanément par les amateurs de tennis.

La voile attire de nombreux sponsors

La voile se hisse parmi les domaines qui intéressent les établissements bancaires et les assurances. Il s’agit d’une discipline prestigieuse et ses compétitions sont mises en valeur dans la presse. La voile attire également de nombreuses personnes sur les côtes. Ses valeurs tournent autour de l’humilité, du courage et de la proximité. Une voile professionnelle symbolise également l’audace des entrepreneurs, ce qui représente un positionnement stratégique pour la banque. 

On compte parmi les banques les plus actives dans le sponsoring de la voile La Banque Populaire, Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, La fédération Crédit Mutuel Arkéa, etc. La Banque Populaire est, non seulement présente à la télévision, mais aussi dans les plus grandes courses. Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale est, quant à lui le sponsor de Ian Lipinski (navigateur français). Concernant La fédération Crédit Mutuel Arkéa, elle est partenaire de la Filière d’excellence de course au large Bretagne-CMB (depuis 2011).

Le sponsoring sportif, pour le bien-être des gens

Le sponsoring sportif ne se limite pas à l’enjeu de notoriété. En effet, il agit également pour le bien-être des adeptes du sport. En établissant un partenariat avec les sportifs, amateurs et professionnels, les assureurs incitent les gens à la pratique du sport sur le long terme. En effet, les assureurs sont conscients que de plus en plus d’individus sont sédentaires et ont de mauvaises habitudes alimentaires nuisant à leur santé. En incitant à la pratique sportive, les assurances contribuent à l’augmentation de l’espérance de vie de nombreuses personnes.

 


 

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Interview de Nicolas Bourreau

Interview de Nicolas Bourreau – Hello Sports Biz

Interviews, Sport Business

Pour ce premier épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Nicolas Bourreau, un expert en marketing sportif qui est passé par l’ASVEL et Gravelines. Il est aussi le fondateur d’Hello Sports Biz, la newsletter premium sur le Sport Business.

Découvrez l’interview de Nicolas Bourreau

KINIC SPORT : Bonjour Nicolas Bourreau, vous êtes le fondateur de la newsletter et du site internet « HelloSportsBiz.com ». Première question, est-ce que vous pouvez vous présenter et quel est votre parcours professionnel ?

NICOLAS BOURREAU : Bonjour, et déjà merci de me donner la parole dans le cadre de votre podcast. Donc je suis Nicolas Bourreau, je suis un professionnel du marketing depuis plus de 15 ans maintenant. Et j’ai eu la chance de débuter ma carrière dans le sport professionnel, dans le basket professionnel pour travailler sur des sujets qui, il y a 15 ans, étaient plutôt rares, c’est-à-dire des sujets liés à la RSE et à l’engagement tant citoyen qu’environnemental dans le sport. Aujourd’hui, je suis le fondateur de la newsletter Hello Sports Biz dans laquelle je partage avec mes abonnés qui sont plus de 1 600 aujourd’hui, le fruit de ma veille, le meilleur de ma veille, et au-delà de partager cette veille, ce sont donc des articles sélectionnés. J’essaie également à chaque fois de donner mon avis, sur les actualités pour permettre aux lecteurs de s’inspirer ou au moins, d’ouvrir un débat ou de pousser une réflexion. 

KINIC SPORT : Alors vous l’avez dit, vous avez travaillé au sein de grosses structures sportives professionnelles, notamment dans le basket : l’ASVEL et Gravelines Dunkerque. Est-ce que vous pouvez revenir un petit peu sur vos missions au sein de ces structures et quelles expériences vous en tirez justement de ces structures sportives de haut niveau ?

NICOLAS BOURREAU : Alors moi je suis entré dans le sport professionnel dès la fin de mes études, par foi déjà parce que mon mémoire de fin d’études lorsque j’étais à l’IAE, donc ma dernière année en BAC+5, le sujet de mon mémoire c’était comment le capital marque des clubs de sports professionnels pouvait les aider à développer leur business et un des points sur lequel je travaillais régulièrement, c’était l’engagement citoyen. Et c’est dans ce cadre-là, que je suis rentré dans les clubs de basket pro dont vous avez parlé, c’est-à-dire l’ASVEL et Gravelines Dunkerque, et principalement mes missions dans ces deux clubs, c’était justement de mettre en place des dispositifs d’actions citoyennes. Alors ces deux clubs où j’avais des responsabilités de marketing et de communication bien plus élargies, les clubs de basket français sont des clubs avec de fortes notoriétés. Malgré tout, ça reste des PME avec des effectifs administratifs réduits et du coup, vous avez la chance quand vous êtes dans ces structures-là d’avoir des compétences très élargies, donc j’ai fait du marketing et de la communication, d’abord dans tous les sujets. Avec Gravelines, on a avancé sur beaucoup d’innovations, à l’époque aussi en termes de branding et d’appréhension du rôle des médias pour un club sportif professionnel et c’est vrai que le cœur de mon métier et vraiment ce qui a construit ma fibre de marketeur dans le sport, c’était cet engagement citoyen. Et à l’ASVEL et à Gravelines, j’ai monté des dispositifs d’actions citoyennes des clubs, en me disant une chose, que l’on soit un gros club comme le PSG, ou que l’on soit un club amateur, quelque niveau que ce soit, et dans quelque sport que ce soit, tout part de l’ancrage local et tout part du lien qu’on est en capacité de créer avec un maximum d’acteurs locaux et pas essentiellement des acteurs sportifs et pas essentiellement des gens qui sont d’emblée dans votre premier cercle de fans ou, parlons business, de clients. Le but, c’était vraiment de se dire, voilà le club, au-delà d’être une entreprise, le club est une personne morale à part entière, et bien donnons corps à cette personne morale et puis essayons d’en faire une vraie personne, c’est-à-dire, elle a un métier, cette vraie personne, mais au-delà de son métier elle a aussi des passions, elle a aussi des valeurs, et bien essayons de transmettre ses valeurs, essayons de faire transférer dans chacun de nos faits et chacune de nos actions, et surtout allons vers les gens, sortons de notre bulle. Parce que c’était un des problèmes, il y a 15 ans, le sport professionnel et les sportifs professionnels étaient vraiment vu comme des gens dans leur bulle et on fantasmait un petit peu leur vie et il était important à mon sens d’éclater cette bulle et pour l’éclater il fallait que ça vienne de nous, il fallait que ça vienne des clubs, qu’on aille vers les gens. Il fallait qu’on aille vers des choses qui les rassurent eux, dans leur environnement à eux pour qu’ils soient rassurés quand on vient les voir, que ce ne soit pas essentiellement des endroits où nous on les fasse venir chez nous, où ils auraient pu avoir une certaine timidité, là on se déplaçait, on montrait qu’ils avaient de l’importance, on allait vers les gens. Le fruit de mon travail, ça a été de mettre en place des micro-actions, donc avec très peu de personnes sur les actions citoyennes que l’on mettait en place, mais pour une chose c’était que chaque personne qui soit sur les actions citoyennes que l’on mettait en place, elle ait une vraie valeur ajoutée à cette action qu’on mettait pour elle et qui a un vrai lien qui se créé. Pour résumer rapidement, le cœur de mon métier et le cœur du sens des actions que j’ai pu mettre en place au début de ma carrière dans le sport professionnel.

KINIC SPORT : Vous êtes, on l’a dit, à l’origine de la newsletter Hello Sports Biz, alors déjà quel est le concept exact pour ceux qui ne connaitrez pas le concept d’une newsletter et celle-là en particulier ? Comment vous est venu l’idée, quel a été le déclic pour la création de Hello Sports Biz ? Le nombre d’abonnés vous nous l’avez dit et le site internet, racontez-nous un petit peu la genèse de ce projet.

NICOLAS BOURREAU : Alors, Hello Sports Biz c’est vrai que c’est une newsletter, mais c’est vrai que ça ne ressemble pas forcément à l’idée que l’on se fait d’une newsletter, et c’est plutôt voulu. J’ai souhaité faire d’Hello Sports Biz un média caché et un média à part entière. Se dire voilà qu’une newsletter ne devait pas juste être un simple point vers de multiples articles. A l’heure d’info visité, je me suis dit que c’était quand même insensé de se dire qu’on voulait obliger les lecteurs à faire de multiples aller-retours pour avoir accès à l’information et à l’information totale. Donc je me suis dit voilà, moi l’information que je veux transmettre à mes abonnés, je veux qu’elle soit totale, c’est-à-dire que quand ils lisent ma newsletter ils aient l’intégralité de l’information. Il y a des liens vers des sources, il y a des liens si on veut encore approfondir, mais la newsletter se suffit à elle-même, c’est-à-dire que si vous lisez la newsletter c’est suffisant. Moi souvent on me dit le taux de signe de ta newsletter, bah ça ne m’intéresse pas trop, je n’ai pas énormément de CTA, de Call To Action dans ma newsletter parce que le but, ce n’est pas de faire aller le lecteur vers un autre contenu, le but c’est le contenu au final. Donc ça c’est la première spécificité de Hello Sport Biz, c’est qu’il s’agit d’un média à part entière, c’est un média caché parce que vous ne pouvez pas trouver une newsletter quand vous êtes sur Google, si vous cherchez sur Google. Si vous voulez avoir l’information, il y a dans les newsletters l’information plus mon analyse, parce que c’est une petite spécificité aussi. Au-delà de donner une information brute, je la commente et j’essaie toujours de donner mon avis dessus pour offrir un premier niveau de lecture. C’est un avis, les gens le prenne comme ils veulent, cela les inspire, cela ne les inspire pas, ils sont d’accord, ils ne sont pas d’accord, peu importe mais au moins on va au-delà d’une info brute. Être informé c’est bien, mais moi ce que je veux c’est que les gens comprennent. Les gens se disent ok, comment je m’approprie ça, comment je peux le faire pour moi, je suis un gros club de Ligue 1 ou je suis un petit club amateur de Tir à l’Arc, comment je m’approprie cette information, comment est-ce que je comprends les mécanismes qui sont mis en place là-dedans et comment je peux le mettre en œuvre pour mon club, et pour que ce soit bénéfique pour mon club. Donc ça, c’est le but. Quand vous lisez la newsletter, vous avez tout ça. 

Ensuite comment m’est venu l’idée de la newsletter ? Bah en fait la newsletter c’est le fruit de ma veille et ma veille je la faisais, c’est la base de mon métier de marketeur, je fais énormément de veille et garder la veille pour soi c’est bien mais je pense quand même que c’est limitant et j’ai toujours aimé partager mes avis, partager mes points de vue avec les gens. Et je me suis dit un jour, que ce serait vraiment pertinent de ne pas garder ça pour moi tout seul et de pouvoir le partager. Et je me suis dit oui, lancer une newsletter c’est aussi ça, pouvoir partager avec vous, montrer aux gens comment on réfléchit aussi. Je suis consultant, c’est toujours important de montrer aussi, on va dire, l’échantillon de votre manière de travailler. La newsletter c’est aussi un petit peu ça, c’est partager avec les gens, c’est leur permettre de s’inspirer, leur permettre d’avoir des premières idées, pouvant être activées dans leur métier de tous les jours, et puis c’est aussi montrer un petit peu ma démarche de réflexion, mon approche du sport business, ma manière de traiter les choses, de traiter les informations et de rebondir dessus.

KINIC SPORT :  Et comment travaillez-vous le contenu de votre newsletter, la veille etc. ? Au final, comment vous décidez de ce qui est publié ou de ce qui ne l’est pas ?

NICOLAS BOURREAU : Alors en fait, ça c’est assez particulier c’est-à-dire qu’il n’y a pas une thématique claire, au-delà du sport business, il n’y a pas de thématique claire dans la newsletter. Les choix de sélection des articles que je fais, c’est quand ça me plait et quand ça m’évoque tout de suite quelque chose. C’est-à-dire que quand je lis un article et que j’ai le cerveau en fusion et que je me dis oh bordel ça, ça pourrait être utilisé comme ça, et hop, je me dis, voilà c’est que ça pourrait être intéressant. Si moi, j’ai réagi tout de suite dessus et que j’ai tout de suite eu des idées par rapport à cette première lecture, c’est que forcément c’est intéressant et donc je sélectionne cet article et puis quand je l’ai sélectionné, je l’accepte dans la newsletter ou alors il va être relayé de manière brute sur mon compte twitter. Mais c’est vrai que la sélection brute se fait comme ça. Quand l’article me plait, quand je sens vraiment qu’il y a un potentiel derrière au-delà de l’information parce que ma newsletter n’est pas une newsletter d’information, vous avez des newsletters d’informations sur le sport business en France qui sont des vrais relais d’informations et qui peuvent pousser beaucoup plus d’informations journalières que moi je peux le faire. Moi je suis plus sur, pas de l’investigation, mais je suis plus sur un média, que j’appelle un média premium où on va dans l’utilisation, c’est un outil de travail. J’ai des retours de professionnels du secteur, que ce soit des gens de La Fourmi, des gens de la Ligue Nationale de Basket ou de la LFP ou de chez Avas ou autre, ou dans les clubs mêmes. Ils me disent ta newsletter c’est devenu un outil de travail. On l’utilise au quotidien pour s’inspirer, pour montrer ce qui est possible et on la partage en interne. Et donc ça c’est hyper important de savoir que c’est un outil de travail et c’est aussi exactement comme ça moi que je sélectionne mes sujets, c’est-à-dire que si j’étais encore dans un club, responsable marketing d’un club, cette actualité là, qu’est-ce que j’en ferais. Et à partir du moment où c’est actif, je me dis que c’est bon, je peux l’utiliser. Et que je peux la mettre dans la newsletter, c’est qu’elle a un intérêt d’être dans la newsletter.

KINIC SPORT : Alors justement, vous côtoyez des professionnels et forcément le monde sportif en tout cas le business sportif, vous le connaissez bien, évidemment. On va enchainer justement avec des questions autour des structures sportives. Est-ce que vous pensez qu’il faut un profil de sponsors spécifiques ? Et si oui lequel par rapport à une structure ? Est-ce qu’une structure sportive doit avoir un profil type de sponsors ou pas du tout ?

NICOLAS BOURREAU : Non, pas du tout. Déjà, parce qu’il faut faire attention quand on parle de sponsor. C’est un terme qui n’existe pas dans la vie réelle « sponsor », vous n’êtes pas sponsor, ça, ça n’existe pas, vous n’avez pas de profils de sponsors, vous avez des entreprises, c’est tout. Et ces entreprises deviennent des sponsors. Mais avant qu’elles se soient engagées avec vous, elles ne sont pas des sponsors. Donc, vous ne devez pas chercher des sponsors, vous ne devez pas démarcher des sponsors, vous devez démarcher des entreprises. Mais, quand vous êtes par exemple un club de Ligue 1, on pourrait dire voilà, il faut trouver des sponsors de ce type, et de ce type, et ce type. Moi je ne pense pas à ce schéma-là. C’est très rassurant comme schéma parce que ça vous permet de savoir à quelle porte aller taper mais c’est aussi très limitant. Cela voudrait dire un petit peu que tous les clubs de Ligue 1 sont les mêmes, sont identiques. Alors que moi mon combat aujourd’hui, et ce que j’ai essayé de mettre en place dans les clubs où j’ai travaillé, c’est justement de se construire sa marque. Et donc construire sa marque c’est quoi ? C’est se différencier de son confrère, trouver sa valeur ajoutée, trouver sa profondeur, trouver son « unique value », je n’arrive pas à trouver le terme en français. Mais son plus, le truc où on est le meilleur par rapport à n’importe qui et moi je pense que n’importe quel club a la capacité à s’identifier et à être le meilleur sur un point identifié. Et c’est ça son unique value, et à partir du moment où vous avez compris quelle est votre valeur unique qui vous différencie des autres, là vous savez qui aller chercher, là vous savez vers quels partenaires, vers quelles entreprises vous pouvez aller. A partir du moment où vous savez ce que vous pouvez apporter aux autres, c’est là que vous êtes capable d’identifier qui vous allez aider. Et moi je dis toujours, c’est Pierre Gauthier d’Arenametrix qui me le rappelait une fois, il m’a dit une fois, tu as dit une phrase qui m’a marqué et je la réutilise maintenant quand je suis en rendez-vous client, et j’ai dit une fois il ne faut pas remercier son partenaire, il faut leur soutien, il faut les remercier pour leur confiance, et ça, ça c’est la différence. Si vous remerciez vos partenaires pour leur soutien, c’est que ce sont eux qui vous aident à accomplir quelque chose. Et le sponsoring ce n’est pas ça, le sponsoring c’est une prestation de service, donc vous ne devez pas remercier pour l’aide que l’on vous donne, vous devez remercier pour la confiance que l’on vous a accordé, que votre sponsor vous a accordé, pour que vous, vous l’aidiez à accomplir un de ses objectifs à lui. Et quand vous êtes dans cette démarche-là, ensuite, vous arrivez à identifier vos futurs sponsors parce que vous aurez réussi à identifier les entreprises que vous êtes en capacité d’aider. Donc on ne peut pas dire, par exemple pour les clubs de Ligue 1, il y a un sponsor clé, il y a un type d’entreprise qu’il faut aller voir. Non, c’est vraiment un travail de club à club qui doit se faire, à mon avis.

KINIC SPORT : Alors avec la crise actuelle que nous vivons, du moins la crise sanitaire liée à la COVID-19, selon vous comment prévoir la suite en termes de partenariat sportif ? Pour les entreprises, vous l’avez dit justement, quelles peuvent être les solutions, même si j’imagine qu’elles sont multiples, est-ce que les objectifs seront différents pour les entreprises et pour les structures sportives, ou bien est-ce que ça passe aussi par le virtuel ?

NICOLAS BOURREAU : Alors le virtuel va forcément aider, et il aide déjà aujourd’hui à activer les sponsorings qui avaient été signés. Dans tout cas, les clubs les plus dynamiques, les plus réactifs et flexibles ont rapidement su utiliser le numérique et le digital pour compenser des droits marketing qui étaient physiques, qui ne pouvaient plus être activés, qui ne pouvaient plus être aussi performants dans un contexte de match à huit clos ou même de compétitions annulées, ce qui a été le cas pour la fin de saison dernière, de la Ligue 1. Donc c’est vrai, que le numérique va rester sur les enjeux et les activations de sponsoring et ce qui est plutôt une bonne chose parce que le numérique a un avantage, c’est qu’il est lié à des aspects de Data et de ciblage. Et donc on va vers des choses beaucoup plus concrètes, beaucoup plus faciles à maitriser. C’est toujours quand même beaucoup plus compliqué avec le sponsoring d’affichage traditionnel où le ROI est beaucoup plus compliqué à calculer et la manière de transformation directe entre l’activation de sponsoring et le résultat business pour le partenaire est plus long ou même pas du tout faisable, le lien. Le digital, en tout cas quand il est bien utilisé avec ses forces, le digital permet une transformation et un ROI rapide. C’est quasiment instantané, c’est-à-dire que vous êtes en capacité à mesurer aussitôt. Donc ça, c’est le premier point, c’est-à-dire que le digital permet de rendre le sponsoring beaucoup plus concret, et ça, c’est une très bonne chose à mon sens. La crise du COVID va forcément changer le sponsoring, est-ce qu’elle va changer les partenaires, les entreprises qui vont faire confiance au sponsoring ? Je ne pense pas. Vous allez avoir les nouveaux riches, toutes ces entreprises qui vont profiter du COVID. On voit déjà, ce sont des acteurs qui arrivent comme TeamViewer à Manchester United qui remplace Chevrolet pour un des plus gros sponsoring maillot du football européen, ça ce sont des nouveaux riches, ce sont des gens qui ont de l’argent aujourd’hui, donc ils se disent bon bah voilà on entretient la force, on surfe sur la grosse vague que le COVID nous a offerte et puis on fait de la communication, on sort de notre petit pré carré B to B pour aller vers du B to C grand public et vers une activation de notoriété. Donc ça, c’est bien, mais ce sont des mécanismes qui sont traditionnels du sponsoring, c’est à dire faire des opérations de communication. Moi je pense vraiment que le gros changement dans le sponsoring, c’est qu’on passe d’une opération de communication du sponsoring comme outil de communication, au sponsoring comme outil marketing. Et de plus en plus, on va tirer vers l’outil marketing, vers l’outil dédié à la performance marketing de l’entreprise parraine, et non plus au service de la performance de la communication. Donc on va aller de plus en plus vers du concret, on va aller de plus en plus vers un sponsoring dont l’objectif sera une transformation business rapide, concrète et lisible. Je pense que c’est le principal changement qu’on va avoir avec le COVID et l’avantage que les clubs peuvent voir dans ce changement, c’est que votre interlocuteur qu’il ait eu des problèmes avec le COVID ou non, peu importe j’ai envie de dire, parce que le budget sponsoring qui sera alloué ne sera plus un budget de communication et Dieu sait que les communicants savent comment leur budget en temps de crise, peut être coupés très rapidement dans l’entreprise, ils vont devenir des budget qui seront plus sous le chapeau du marketing et du commercial, et vous êtes sûr que quand l’entreprise va mal, vous ne coupez pas les budgets de vos commerciaux, au contraire. Vous donnez de la force à votre secteur commercial parce qu’il faut relancer la machine et faire du business. Et donc les entreprises qui ont compris rapidement comment aider leurs partenaires, leurs sponsors à faire du business, ces entreprises-là, ces clubs-là n’auront pas de soucis à signer des sponsorings dans le futur.

Alors justement, transition parfaite, en termes de marketing sportif, quel est l’activation la plus incroyable, en tout cas qui vous a marqué, que vous pourriez nous partager, est-ce qu’il y en a une ?

NICOLAS BOURREAU : Il y en a beaucoup, comme vous faites, comme je le fais une à deux newsletters par semaine sur cette thématique, il y en a beaucoup, il y en a une qui m’a particulièrement marqué. C’est l’activation de Burger King avec le club de D4 anglaise de Stevenage FC. Donc Burger King a choisi il y a un an et demi ou deux ans, de devenir le sponsor maillot d’un club peu connu d’ailleurs, c’était dans les abs fonds de la 4ème division du football anglais, une division je ne sais même pas si c’est professionnel, cela doit être semi-amateur. Pour je crois, 50 000 livres ils sont devenus sponsor maillot de ce club. Et 50 000 livres ça ne représente pas grand-chose pour Burger King. Je pense que pour les acteurs du milieu, ils ont dû se dire pour 50 000 livres pour parrainer ce club-là, c’est n’importe quoi. Et c’est vrai qu’à la base vue comme ça c’est n’importe quoi. C’est beaucoup d’argent pour un club de D4 anglaise surtout qui n’a aucun, qui n’avait pas forcément de projets de monter, qui n’était pas forcément bien classé et qui n’avait pas énormément d’atouts pour lui. Par contre, Burger King avait identifié un atout majeur à ses yeux, c’est que même si ce club était en D4 anglais, ce club était présent dans le jeu vidéo FIFA 2020. Et Burger King avait compris comment fonctionnait les aficionados de ce jeu vidéo, donc les, et il y en a beaucoup, les gens qui jouent à FIFA, au jeu vidéo FIFA 2020 et 2021 aujourd’hui, ces gens-là qui jouent notamment au mode carrière, adorent se lancer des défis. Donc, c’est un petit peu le truc genre si vous prenez le Réal Madrid pour faire votre mode carrière, c’est que vous êtes nul quoi, vous prenez forcément les meilleurs joueurs donc vous vous vous faites chambrer par tout vos potes donc, le défi c’est de prendre l’équipe la plus mauvaise quasiment et de se dire c’est moi qui la construis moi-même. Et donc Burger King s’est dit, on va lancer un défi aux joueurs de FIFA du monde entier en leur disant bah prenez Stevenage FC et essayez d’en faire la meilleure équipe au monde dans le jeu FIFA. Et ils ont mis en place un système d’activation pour que, alors au début les activations étaient petites, c’était que vous preniez l’équipe et vous réussissiez, vous arriviez à faire un dribble, à marquer un but, et à partager vos vidéos sur les réseaux sociaux et ainsi de suite. Ils ont réussi à faire en sorte qu’au bout du compte, Stevenage FC est devenu l’équipe préférée des joueurs du jeu FIFA et du coup, ils ont eu un sponsoring, à la base une acquisition de droits de 50 000 Livres, qui est devenu la meilleure activation sponsoring de 2020. Et c’est cette intelligence de se dire que l’activation de droits, c’est une chose. Mais quand vous arrivez à acquérir des droits, c’est que vous avez un outil entre les mains. Si cet outil vous n’en faites rien, ça ne vaut rien. C’est à dire que vous achetez les droits du maillot du PSG, si derrière, vous n’activez rien, vous aurez dépensez de l’argent, vous aurez un peu de retour, mais vous n’aurez pas le retour équivalent de ce que vous avez payé. Et Burger King s’est dit, ce qui est important, c’est la manière dont on l’utilise, c’est toutes les opportunités qu’on peut utiliser et comment on peut activer ce partenariat qui est un partenariat modeste à la base pour en faire le meilleur partenariat de l’année dans le football mondial et j’ai trouvé ça très intelligent de se dire bon bah voilà c’est notre capacité à communiquer, c’est notre capacité à activer, c’est notre capacité à créer du lien avec une certaine communauté qui fait que le sponsoring est performant. Et ce n’est pas tant l’acquisition de droits signés au départ qui est bon ou qui est mauvais.

KINIC SPORT : Alors, en quelques mots et ce sera ma dernière question, est-ce, ce type d’activation le marketing sportif de demain ou le sponsoring sportif ? Est-ce que ce sera ça demain, est-ce que les marques utiliseront ce type de procédé pour activer leurs investissements auprès des structures sportives ?

NICOLAS BOURREAU : Et bien je l’espère et en tout cas, les entreprises qui utilisent le sponsoring dans leur stratégie ont tout intérêt à comprendre ça. Moi, je prends toujours l’exemple quand j’ai, soit des clients, soit quand j’interviens, je dis toujours quand vous voulez construire une maiso,n vous pouvez vous acheter la meilleure pelleteuse du monde, mais la pelleteuse ne va pas construire la maison. Ce sera un outil indispensable pour vous aider à, mais en tout cas, ce n’est pas elle qui va le faire. Il va falloir embaucher un mec qui sait utiliser la pelleteuse, il va falloir embaucher un chef de chantier, un architecte pour faire les plans. Et c’est toute cette activation, brancher tout un système, qui fait que vous arrivez à atteindre votre objectif et qui fait que vous arrivez à tirer le meilleur de l’outil que vous avez entre les mains, le meilleur de la pelleteuse quoi. Quand vous avez le meilleur conducteur de pelleteuse, vous avez le meilleur chef de chantier et le meilleur architecte, vous faites le meilleur résultat et le meilleur objectif au bout du compte. Ce n’est pas le sponsoring qui va remplir votre objectif. C’est juste un moyen de. Il faut que vous soyez en capacité vous, sponsor en interne, d’avoir les compétences pour, il faut que vous ayez le budget aussi pour activer votre sponsoring, il ne faut pas mettre toutes ses billes, tout son argent dans l’achat, l’acquisition de droits. Les droits restent des droits. Si vous n’avez plus d’argent pour les activer, c’est bien beau, vous aurez une pelleteuse que vous pourrez regarder mais vous en ferait rien, et au bout du compte, vous serez déçu. Et ça, les entreprises doivent le comprendre. Donc, j’espère que le sponsoring va aller de plus en plus vers ça. Mais au-delà des entreprises qui doivent le comprendre, c’est également les clubs qui doivent comprendre ça. Les clubs qui sont, les ayants-droits, qui vendent du sponsoring, doivent aussi avoir conscience de ça. C’est que leur produit n’est qu’un outil. Et pour que le client soit satisfait, il faut que l’outil, soit bien utilisé. Et donc ça pose la question où s’arrête l’accompagnement que je peux offrir à mon partenaire et c’est très stratégique, mais ça, le sponsoring doit basculer à ce niveau-là. Il y a de très bonnes choses qui sont faites mais cette conscience de l’accompagnement, cette conscience d’un sponsoring en tant qu’outil et de tout ce que ça représente de bien ou de risqué, on doit avoir une prise de conscience de ça et d’un accompagnement beaucoup plus grand. Je pense qu’on y arrive et c’est le futur changement aussi du sponsoring dans les clubs et chez l’annonceur.

KINIC SPORT : Et bien merci Nicolas Bourreau. On ne va pas tout dévoiler dans ce podcast. J’invite nos auditeurs à se rendre sur hellosportsbiz.com pour en savoir plus et pour recevoir la newsletter donc Hello Sport Biz. Merci d’avoir répondu à nos questions Nicolas Bourreau. 

NICOLAS BOURREAU : Merci à vous. Merci, c’était un plaisir.

Retrouvez le podcast de l’interview dès maintenant

 


 

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FDJ Sport Factory

Qu’est-ce que la FDJ Sport Factory ?

Image d'athlète, Sport Business

La FDJ Sport Factory a été créé par la FDJ dans le but de soutenir les sportifs de haut niveau et aussi les accompagner dans leurs parcours. En étroite collaboration avec la Fédération Française du Sport Adapté, la Fondation supporte les athlètes qui représentent la France dans des compétitions olympiques et paralympiques.

Challenge / FDJ Sport Factory

La FDJ œuvre dans le monde du sport depuis 1991 avec le programme Challenge. Plus de 400 athlètes professionnels en ont fait partie. L’égalité des chances figure parmi les mots d’ordre de la fondation. En effet, elle a pris sous son aile aussi bien des sportifs valides que présentant un handicap. La preuve de la réussite de ce plan est le nombre de médailles reçues. 162 médailles ont été enregistrées. Au vu des rencontres olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, FDJ a effectué un changement : Challenge a donné la place à la FDJ Sport Factory en 2020. Quoique le programme ait changé de dénomination, l’accompagnement des sportifs demeure la principale préoccupation de la FDJ. Sarah Ourahmoune et Michael Jérémiasz sont les parrains du programme.

Soutien aux athlètes français

Afin de bénéficier du programme, certains critères sont exigés des candidats. 27 athlètes sur 1000 ont répondu aux attentes. Le but de cette vague de sportifs est de participer aux Jeux Olympiques 2022, 2024. Le soutien a commencé dès 2020.

Le plan comprend :

  • Un financement annuel de 30 000 euros jusqu’en 2022 / 2024
  • Des formations post carrière
  • Un accès au Sport Compétences pour pouvoir prétendre à une carrière professionnelle liée à la discipline sportive effectuée
  • Un grand séminaire des athlètes

En bref, FDJ Sport Factory permet aux sportifs sélectionnés de préparer aisément les grandes compétitions et aussi d’organiser à l’avance leur situation après leur carrière sportive.

A part les 27 grands athlètes, le programme accueille aussi 30 athlètes espoirs dans sa pépinière. Ces jeunes talents reçoivent à peu près les mêmes accompagnements que les professionnels.

Pour prétendre aux places des 27 sportifs professionnels, il faut pratiquer une des disciplines figurant aux jeux Olympiques ou paralympiques. Effectuer un sport individuel est aussi exigé, comme la détention d’un grand titre international. Pour couronner le tout, le candidat doit être potentiellement apte à recevoir des médailles pour les compétitions de 2022 ou de 2024.

Des modèles 

Kevin Mayer, le champion du monde de décathlon et Marie Brochet la quadruple championne du monde en ski alpine handisport sont les ambassadeurs de la FDJ Sport Factory. Le choix de ces stars n’a pas été fait par hasard. Ils sont l’image de la persévérance et font la fierté des Français.  

La FDJ est connue pour son soutien au sport français. En effet, une partie des jeux organisés par la fondation sert à soutenir financièrement l’Agence Nationale du Sport. D’ailleurs, rien qu’en 2019, elle a pris en charge le tiers du budget de l’agence, à hauteur de 89 millions d’euros. Cette années, les 4 athlètes qui seront licenciés bénéficieront d’une aide financière afin d’optimiser leurs participations aux grandes rencontres sportives 2021 / 2024.


 

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FDJ Sport

La FDJ, une entreprise impliquée dans le sport

Sponsoring, Sport Business, Stratégie marketing

La Française des jeux est le premier opérateur de jeux d’argent en France. Depuis plus de trente ans, le groupe FDJ est également un acteur engagé dans le monde du sport français. Elle est un soutien historique important pour le sport français et les athlètes.

La FDJ, impliquée dans le cyclisme

L’entreprise Française des jeux est sponsor d’une équipe de cyclistes depuis 2017 et agit toujours pour une meilleure éthique. Le groupe gagne une image responsable qui se caractérise par une forte sensibilisation des coureurs et de leur encadrement, au respect de l’intégrité et de l’éthique.

Précurseur en matière de formation des jeunes coureurs, la FDJ lutte également contre le dopage. Le  groupe FDJ permet à l’équipe cycliste d’afficher des ambitions sportives encore plus grandes dans le respect des valeurs qui sont les siennes. En outre, elle enrichi sa présence dans le cyclisme en devenant fournisseur officiel du Tour de France.

Enfin, l’équipe cycliste avec l’aide de ses partenaires et du groupe FDJ, forment et préparent les jeunes cyclistes à franchir le cap dans les meilleures conditions, en vue d’un passage dans l’équipe World Tour.

L’implication de la Française des jeux dans la promotion du sport féminin

La FDJ s’engage dans la promotion du sport féminin avec son programme Sport pour Elles. Elle encourage le sport féminin de haut niveau et la pratique pour toutes, et cela depuis 2016. Elle encourage également la médiatisation et l’accession des femmes aux postes à responsabilité dans ce milieu.

La FDJ développe aussi des partenariats avec des fédérations, des médias et des associations. Ces derniers sont engagés sur la question de l’égalité homme-femme et propose également les opérations Performance pour Elles ou But pour Elles.

Pour finir, la FDJ est engagée en faveur du cyclisme féminin en soutenant l’équipe FDJ Nouvelle Aquitaine depuis 2017. Grâce à un soutien renforcé par la FDJ, l’équipe obtient la licence Women’s World Tour et intègre les huit équipes de l’élite internationale du cyclisme féminin.

La FDJ Sport Factory comme soutien aux athlètes

La FDJ accompagne les athlètes de haut niveau dans leur préparation olympique et paralympique. Afin de renforcer son engagement et son accompagnement historique dans le soutien aux sportifs de haut niveau, la FDJ lance le dispositif FDJ Sport Factory. Ce qui permet à l’entreprise de montrer son implication dans le sport français.

La FDJ Sport Factory offre également un accompagnement complet aux athlètes afin de leur permettre de préparer plus sereinement leur fin de carrière sportive et également leur reconversion. Ainsi, chaque athlète bénéficiera de formations pour préparer son après carrière.

Enfin, grâce à des partenariats avec des fédérations sportives, la FDJ identifie des athlètes à haut potentiel afin de les aider dans leur carrière sportive. Ce qui permet également aux athlètes en fin de carrière de transmettre leurs expériences à la nouvelle génération. La Française des jeux prouve ainsi son implication dans le domaine sportif.


 

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Adidas

Etude de cas : Adidas, un sponsor impliqué dans le sport

Sport Business

Adidas est la marque de chaussures de tennis qui se trouve dans la garde-robe de chaque famille depuis sa création en août 1949. Cette marque allemande d’Adi Dassler a connu un essor incomparable dans le monde du sport et constitue un AS dans la stratégie de marque ou de branding. Depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, la marque Adidas n’a jamais cessé d’apparaître sur le devant de la scène lors d’événements sportifs, d’où son titre de sponsor officiel dans le domaine du sport.  

Sponsoring : Adi Dassler et son amour pour le sport 

Adidas est allée bien au-delà de la notion de marque. Elle est devenue une entreprise sportive à part entière. L’histoire de la marque aux 3 bandes a été écrite par son fondateur il y a 70 ans et son succès dans le sport est bien mérité, car il s’agit d’une véritable histoire d’amour entre Adi Dassler et le sport. Chaque génération est marquée par un modèle, une anecdote ou un sponsoring.

Adidas dans les années 50

La célèbre paire de chaussures Samoa aux trois bandes est une version revisitée de l’ancien modèle Samba des années 50. À l’époque, elle était vraiment une icône dans les pratiques sportives, du Futsal et du Five. Aujourd’hui, le nouveau modèle Samoa é été choisi dans le domaine de la mode. Ce sont des baskets intemporelles disponibles dans des modèles pour hommes et femmes.

Adidas dans les années 60 

Les années 1960 ont été marquées par la toute première participation d’une femme au marathon de Boston. Kathrine Switzer a fait sa course avec le modèle Azteca Gold tri-bande. Dans le même temps, Adidas commence à sponsoriser de grands événements sportifs tels que les Jeux olympiques de Mexico. Outre les chaussures, la marque sort également des survêtements.

Adidas dans les années 70 

Dans les années 1970, le sponsoring d’Adidas a été marqué par le ballon de football Telstar utilisé lors de la première Coupe du monde. Au cours de la même saison, des paires de chaussures Superstar et Stan Smith ont fait leur apparition dans les vitrines des magasins. Ce sont des modèles bien connus de toutes les générations, même de la génération actuelle. La Superstar et Stan Smith font d’Adidas une véritable légende non seulement dans les accessoires de sport mais aussi dans les accessoires de mode.

Adidas dans les années 80

Le premier modèle de chaussure Allround sorti dans les années 1980 a connu un grand succès auprès des meilleurs joueurs de basket-ball. Il a été suivi en 1983 par le modèle de course, la Torsion ZX8000, une paire de chaussures avec Torsion pour mesurer la distance et les mouvements de l’athlète. Le sponsoring sportif d’Adidas revêt une grande importance à l’heure actuelle.

Adidas dans les années 90 jusqu’à nos jours

Depuis les années 1990, Adidas n’a jamais cessé de sponsoriser un événement sportif, même pas pour une seule année. La marque couvre et sponsorise toutes sortes d’événements sportifs, quels que soient la discipline, les organisateurs et le pays. La marque aux 3 bandes est l’une des figures de proue du sponsoring sportif. En plus des modèles sportifs, les modèles de chaussures classiques convenant à tous les styles de vêtements plaisent aux femmes et aux hommes.


 

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sport et marques

Les grandes enseignes se hissent dans le domaine du sport

Sponsoring, Sport Business

La promotion sportive fait partie intégrante des stratégies marketing de la majorité des grandes marques.

Depuis l’avènement de l’ère industrielle, les entreprises tendent à diversifier leurs produits et services dans le but de toucher une clientèle toujours plus vaste. C’est dans ce sens que l’intérêt des grandes marques est suscité par le monde du sport et ses dérivés. 

Récemment, on assiste à une invasion de nouveaux produits associés au sport.

Quelles pourraient être les raisons de cette tendance actuelle ?

Comment les entreprises associent-elles le marketing au sport ?

Le partenariat sportif est considéré comme l’une des plus anciennes techniques marketing. Les gladiateurs star étaient déjà des athlètes richissimes qui faisaient la publicité des annonceurs.

L’idée de naviguer par-dessus la réputation d’un athlète ou d’un club sportif pour s’offrir les meilleures opportunités commerciales possibles n’est pas récente. Cette pratique vise à accroître la popularité de la marque en question. Une affinité entre la célèbre association sportive de leur champion et celle des entreprises commerciales se forme dans le but de toucher une cible Marketing potentiellement active.

D’ailleurs, la flagrante différence entre les publicités traditionnelles et les publicités à raisons sportives est qu’en soi, cette dernière reflète une image de divertissement et de solidarité. Chaque personne s’identifie à un sport ou un athlète en particulier, ce qui démontre un sentiment d’appartenance au mouvement.  L’intention d’achat du produit sera donc plus spontanée chez les consommateurs. 

Ce qui attire les grandes firmes dans le sport ?

Le sport est un emblème de tolérance, respect, courage, fair-play. Plus particulièrement l’esprit d’équipe, de coopération, d’échange et de fraternité quelle que soit la catégorie de sport pratiquée. Ces valeurs profitent aux entreprises afin de promouvoir leur image. Associer sa marque à une équipe ou un sportif admiré de tous pour ses prouesses sur le terrain et son mental incite ses fans à adopter cette marque comme un signe de ralliement aux valeurs de l’équipe ou de leurs athlètes préférés (même marque, même style). En ressassant l’histoire de Nike et du sponsoring du joueur prodige Michael Jordan en 1984, nous pouvons constater jusqu’à présent à quel point ce parrainage a été profitable pour les deux parties. 

De plus, peu d’événements ont une aura aussi grande que le sport. Que ce soit à l’échelle d’une ville ou mondiale, le sport demeure un vecteur de rassemblement impactant.

Les Jeux Olympiques remportent le palmarès des évènements sportifs les plus suivis dans le monde entier. Les chiffres montrent plus de 3,6 milliards de téléspectateurs. Investir sur un tel événement évite donc la perte de temps et de ressources pour la pénétration d’un marché potentiel.

Aujourd’hui, la dimension du sport a bel et bien évolué par l’avènement des tournois E-sport qui affolent plus d’une entreprise pour cerner de nouveaux débouchés dans leurs activités. Les grandes firmes multinationales commencent à submerger le monde du numérique par le sponsoring d’événements sportifs numériques et la production de produits liés à cette pratique qui semble prendre de plus en plus d’ampleur.

Le marketing Sportif  face aux nouvelles tendances des consommateurs

La marque et la tendance constituent un choix d’envergure pour les consommateurs. Certains fanatiques sont prêts à débourser quelques dizaines d’euros en surplus pour s’offrir un article associé à leurs athlètes ou sports fétiches. 

«Avec Jordan, nous avons multiplié par cinq nos ventes aux États-Unis et nous remportons un succès fantastique au Japon où nous sommes le premier club européen à disposer d’une boutique officielle ». Cette affirmation porte sur le succès obtenu d’une collaboration avec la marque du Jumpman Michael Jordan.

Parmi les disciplines sportives les plus côtoyées des promoteurs sportifs, le Football et le Basketball s’inscrivent aux premières loges du palmarès. Principalement les articles vestimentaires (maillots, chaussures, casquette, etc) et les paris sportifs sont au sommet dans les ventes comme vous pouvez le constater sur des sites comme protipster.fr. Une submersion des consommateurs a radicalement changé l’entreprenariat, créant ainsi de nouvelles opportunités aux sociétés, mais aussi pour les joueurs.

En 2018, un sondage a révélé qu’en France, le sport faisait partie du top 3 des catégories les plus visitées suivies sur les réseaux sociaux tels que Youtube, Facebook, Instagram. Une vraie aubaine pour les requins industriels. D’autant plus que la popularité des clubs et athlètes garantit un chant de visibilité supérieur, ce qui favorise la consommation. Devant cet engouement, une approche plutôt centrée sur les sportifs est privilégiée par les entreprises vu le nombre de followers via les réseaux sociaux (le footballeur Paul Pogba passe devant le président de la République Emmanuel Macron avec ses plus de 5 millions de fans sur Twitter).

Caché derrière une apparence assez insouciante, le succès de ce partenariat réside sur une cohésion et une cohérence entre le profil annonceur et l’équipe qu’il soutient. Plus la crédibilité de l’ambassadeur sera haute, meilleure sera la quantité de followers et des consommateurs de la marque.

Dans les premiers moments, associer l’annonceur à un sport ne consistait qu’en une stratégie marketing mais actuellement, elle consiste en un véritable critère d’achat inné des consommateurs. 

Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire cet article traitant des stratégies marketing.

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