Agence KINIC
15 Rue d’Alsace
63110 Beaumont

Stratégie marketing

Cesacom

Participation d’Allan Kinic à une table ronde du Forum Cesacom

Nos partenaires, Stratégie marketing

Le dirigeant de Kinic Sport, Allan Kinic, Consultant et Formateur, dispense régulièrement des cours sur le thème du marketing et de la communication sportive dans différents types d’établissements. En tant qu’expert, il a pu intervenir récemment à une table ronde en visioconférence auprès d’un groupe d’étudiants, afin de leur faire profiter de ses connaissances en matière de stratégie digitale. Fort d’une solide expérience, il transmet désormais son savoir-faire en tant que formateur. Il était récemment l’invité d’une table ronde du Forum Cesacom.

Table ronde au Cesacom de Paris sur le sujet : « De la rue aux défilés de mode : le succès des marques de sport »

Le 15 mars dernier, à l’occasion de la 7e édition du forum du Cesacom, Allan Kinic était l’invité du Cesacom Paris autour d’une table ronde avec des étudiants en master de communication. Le thème principal de ce forum était « Le temps passe, la communication reste. ». À cette occasion, Allan Kinic a pu échanger et débattre avec le styliste François Nadeau autour du thème « De la rue aux défilés de mode : le succès des marques de sport » et apporter son point de vue sur le « celebrity marketing » dans le milieu sportif et son évolution au fil des années.

L’origine du succès des marques de sport et le secret de leur durée dans le temps

Au cours de cette table ronde, Allan Kinic a abordé les causes de succès des marques de sport, puis a analysé les facteurs de popularité et le moyen de « garder le vent en poupe ».

La démocratisation par les sportifs joue un grand rôle à la propagation d’une marque. Nike, Adidas, Puma, Uniqlo et bien d’autres ont bien compris que, pour conquérir les clients, il fallait faire appel à des égéries, tels de grands basketteurs ou footballeurs, qui seraient les mieux placés pour mettre en avant une paire de baskets ou un maillot. Ainsi, Allan Kinic a abordé avec les étudiants les points clés d’une bonne stratégie de communication et l’intérêt de faire intervenir des égéries sportives, des spécialistes de la communication sportive ou des sociologues sportifs pour se faire bien conseiller.

L’arrivée du streetwear a eu un grand impact sur l’entrée des marques dans le monde de la mode. En 1985, la première paire de baskets Nike, créée à l’effigie du basketteur des Chicago Bulls Michael Jordan, a été le déclenchement d’une véritable émancipation de la mode sportive, au-delà des athlètes célèbres. Dès lors, le but principal des marques, pour pouvoir percer le monde de la mode, a été d’atteindre les jeunes et répondre à leurs besoins : c’est le début du streetwear. Dans ce contexte, Allan Kinic a proposé de rencontrer des sportifs pour évaluer avec eux l’attachement à une marque ou à une autre et l’opportunité de bons partenariats et recueillir leurs retours d’expérience en tant qu’égéries ou sponsors d’une marque.

Du monde de la rue au secteur du luxe, le pas a vite été franchi pour les marques, et les deux sont maintenant souvent confondus. Le milieu populaire est désormais tout puissant dans l’industrie du textile et les célèbres sneakers se trouvent aussi bien aux pieds des adolescents que des grandes stars de la mode. Ainsi, même des marques de luxe comme Dior ou Gucci créent désormais des sneakers de luxe et collaborent avec Nike ou Adidas afin de conquérir les milieux populaires autrefois dédaignés. Cette grande percée des marques sportives, mise en avant par Allan Kinic, est un bel exemple d’évolution.

L’École de communication Cesacom de Paris

Cette école de communication familiale, située à Paris, se distingue par sa décoration et l’empreinte de sa propre mythologie : des cadres portant les noms des équipes étudiantes ayant remporté des prix y sont affichés, par exemple. Au Cesacom Paris, les étudiants font partie à part entière de l’établissement, sont forces de propositions et influencent la transformation de l’école. Le Cesacom Paris propose un parcours de formation en 5 ans innovant, et se distingue des autres écoles de communication de la capitale. Le campus propose un parcours en deux étapes : un Bachelor Communication en 3 ans, préparant à la certification professionnelle reconnue par l’État de niveau 6 « chargé de communication », et le Master Manager des stratégies marketing et communication, préparant à la certification professionnelle reconnue par l’État de niveau 7.

Grâce à son intervention, Allan Kinic a permis aux étudiants du Cesacom Paris de comprendre, à travers de nombreux exemples, l’impact d’une bonne communication marketing sur leur stratégie de développement. Ce thème de l’évolution des marques de sport dans le monde de la mode touche d’autant plus qu’il est intemporel et concerne toutes les catégories de populations.

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Win Sport School

Allan Kinic, intervenant pour Win Sport School de Chambéry

Nos partenaires, Stratégie marketing

Spécialisée dans le marketing digital, stratégie en pleine croissance et de plus en plus utilisée dans de multiples secteurs, l’agence de conseil en communication et de marketing Kinic Sport participe à intégrer ce nouveau mode de faire dans le domaine du sport, où il était jusqu’alors peu répandu. L’agence accompagne différentes structures sportives (clubs, associations, ligues, fédérations…) en personnalisant la stratégie de chacune au cours d’un audit préalable. Elle en a déjà accompagné une centaine, à ce jour, grâce à ses stratégies avancées. Elle définit avec ses clients les objectifs attendus pour leur projet puis les aide à mettre en place les outils les plus adaptés aux objectifs visés. Les structures sont accompagnées tout au long de leur parcours par un système de communication optimisé. Son dirigeant, Allan Kinic a eu l’occasion récemment d’intervenir auprès d’étudiants en management du sport de l’école Win Sport School.

Allan Kinic, intervenant dans l’école de management du sport, WIN SPORT SCHOOL

Dans le cadre de l’aide et du conseil apportés à différents organismes depuis 2014, Allan Kinic, CEO de l’agence Kinic Sport, est intervenu auprès d’étudiants en 3eme année de Bachelor en Management du Sport à l’école Win Sport School de Chambéry (l’École de management du sport), parmi lesquels une grande partie de sportifs de haut niveau.

Il est intervenu autour du thème : « La stratégie marketing et digitale du sport », partageant avec les étudiants son domaine d’expertise et leur fournissant des exemples concrets tirés de son expérience.

Win Sport School

Les axes de travail de l’agence Kinic Sport

Dans ce contexte, l’agence Kinic Sport conseille, en effet, les structures dans le développement de leur image auprès de leurs partenaires et les aide à se créer une identité visuelle afin de se démarquer. Elle les guide dans la création de supports digitaux qui soient en adéquation avec cette image ainsi que d’un contenu audiovisuel de qualité, tout ceci en gardant une cohérence entre leurs objectifs et leur budget. La principale visée est d’améliorer sa visibilité sur Internet, par différents supports de communication.

Le sponsoring fait également partie des atouts du développement marketing. Kinic Sport cherche les partenaires adéquats, en les évaluant et en les comparant pour déceler les nouvelles tendances et en informer les structures accompagnées.

Les réseaux digitaux étant devenus indispensables pour regrouper des communautés autour de mêmes centres d’intérêt, il a été expliqué aux étudiants l’intérêt de gérer et animer les réseaux sociaux avec un contenu adapté et d’effectuer une veille numérique quotidienne : ceci permet d’augmenter le trafic et la notoriété de leurs sites Internet, et de faire ainsi évoluer leur stratégie marketing. Le bon équilibre entre la diffusion de contenus vidéo et la publication instantanée est également primordial pour capter l’attention de son public et fidéliser les internautes.

La stratégie digitale passe, enfin, beaucoup par la communication, avec la conception et la rédaction d’articles de presse et l’organisation d’événements presse durant lesquels les différents organismes peuvent témoigner et se présenter. Kinic Sport est un partenaire privilégié de la presse spécialisée et peut ainsi permettre l’envoi de différentes publications concernant les structures choisies.

En conclusion

À l’issue de ce cours et grâce au savoir-faire partagé d’Allan Kinic, les étudiants ont parfaitement compris l’enjeu de la stratégie digitale au sein des structures sportives et sont désormais capables d’élaborer des plans d’action précis afin d’améliorer leur stratégie marketing. Ils peuvent, désormais, travailler sur des cas concrets de clubs ayant besoin de créer, transformer ou faire évoluer leur stratégie digitale et pourront, d’ici peu, faire un audit complet en apportant des conseils adaptés aux structures qu’ils auront préalablement évaluées.

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QUOMODO

Suite à l’arrêt de QUOMODO faites appel à l’agence Kinic

Stratégie marketing

L’arrêt des services de Quomodo le 30 juin dernier vous laisse sans solution pérenne pour votre site internet ? Bonne nouvelle, l’agence Kinic est en mesure de reprendre les sites internet de Quomodo. 

Nous avons appris récemment la cessation d’activité de Quomodo. Malheureusement, cette annonce fut soudaine et ne vous permet pas de conserver votre site internet en l’état. L’agence KINIC peut vous aider à poursuivre votre activité sereinement en récupérant votre site pour le faire perdurer.

L’agence KINIC vous apporte une solution rapide pour récupérer votre site internet et le transférer sur un nouveau site web

 Notre équipe est à votre disposition pour vous accompagner dans la migration de votre site web vers notre agence. Vous récupérerez ainsi votre site internet et pourrez assurer sa continuité. 

Votre site internet représente la vitrine de votre structure. Pour la fidélisation de vos adhérents, dans ou pour attirer de nouveaux partenaires, il est indispensable que votre site puisse continuer de fonctionner dans de bonnes conditions. En vous entourant de professionnels de confiance, vous pourrez poursuivre votre activité sereinement et conserver votre image de marque. L’agence Kinic peut vous aider à booster vos performances.

La migration de votre site internet est simple et rapide. L’agence Kinic se charge du transfert du site et de l’intégration de vos contenus.

Le transfert des données de mon site Quomodo vers un nouveau site de l’agence Kinic est-il possible ?

L’agence Kinic vous apporte une solution facile et rapide pour faire face à la cessation d’activité de Quomodo. Nous récupérons automatiquement les données de votre site internet et nous nous chargeons de la refonte compléte. 

Le nom de domaine de mon site web sera-t-il conservé ?

Votre nom de domaine peut être transféré sur votre site internet créé par l’agence Kinic. Notre agence vous permettra d’obtenir une redirection avec votre nom de domaine. Cela vous permettra de pouvoir continuer de communiquer le nom de domaine que vous aviez jusqu’à présent. Le transfert de votre nom de domaine ne vous coûtera rien si votre abonnement avec l’hébergeur est toujours en cours.

Mieux connaître l’agence Kinic

Depuis 2009, l’agence Kinic aide les entreprises dans leur stratégie de webmarketing. L’agence les accompagne de A à Z dans leurs projets.

L’agence Kinic accompagne les structures sportives mais aussi les entreprises de tout secteur d’activité et de toute taille dans une stratégie de visibilité sur le web. Le web est aujourd’hui indispensable pour votre entreprise. En proposant une solution adaptée à votre projet, vous pourrez vous reposer sur l’accompagnement de professionnels dans le domaine du web. Notre savoir-faire est notre force et sera la vôtre pour votre stratégie de communication.

L’agence Kinic vous assure de bénéficier d’un accompagnement continu pour vous faire gagner en visibilité et accroître votre notoriété. Notre agence vous assure la pérennité de votre site internet Quomodo.

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communauté d'un club sportif

Pourquoi augmenter la communauté d’un club sportif sur les réseaux sociaux ?

Gestion de club, Stratégie marketing

SOMMAIRE :

 


 

Actuellement, les réseaux sociaux connaissent un essor fulgurant, notamment dans le monde du sport. Pour les clubs sportifs, ils constituent une nouvelle opportunité de communication efficace et un moyen de gagner rapidement en visibilité. C’est pourquoi, jour après jour, les organisations sportives professionnelles font tout leur nécessaire pour augmenter leur communauté. Pourtant, bon nombre d’entre elles négligent encore leur présence en ligne, faute de temps et de ressources. 

 

5 raisons d’augmenter sa communauté pour un club sportif sur les réseaux sociaux.

En tant qu’association sportive, vous pouvez élargir votre communauté afin de :

  1. Gagner en notoriété

Avoir une communauté plus grande signifie que vous gagnez en notoriété. Ici, on parle de vraie popularité qui dure sur le long terme, et non d’un simple « buzz » qui permet de vous faire connaître de manière éphémère. Avec plus d’internautes sur des plateformes en ligne comme Facebook, Twitter et Instagram… vous pouvez également cibler des gens plus facilement. En effet, vous atteindrez aisément des partenaires ou des clients potentiels, que vous n’auriez jamais pu atteindre avec les médias traditionnels. Mais ce n’est pas tout. Si vous avez une bonne stratégie de communication, votre club pourra même attirer de nouveaux membres et vous pourrez avoir de nouveaux fans venus du monde entier.

  1. Remplir les stades lors d’évènements sportifs

Qui dit notoriété, dit plus de supporters. Lors de vos compétitions sportives, vous n’aurez donc plus de mal à remplir les tribunes voire des stades entiers. Une bonne nouvelle pour votre association, car cela représente une source de revenu très importante.

Toutefois, il ne suffit pas d’avoir une grande communauté pour attirer des spectateurs. Il faut aussi les inciter à venir à vos compétitions et à soutenir votre équipe à travers des photos et des vidéos de vos derniers matchs. Vous pouvez également fidéliser vos fans en lançant des concours pour gagner des places sur les plateformes.

  1. Attirer de nouveaux partenaires et sponsors

Le soutien des sponsors est d’une importance capitale pour les clubs sportifs. Les sponsors représentent environ 50 % de leurs revenus mensuels. Il est donc indispensable d’augmenter sa communauté sur les réseaux. Grâce à la popularité que vous en tirerez, vous n’aurez aucun mal à trouver de nouveaux partenaires. Il vous suffit de soigner votre image digitale (nombre de likes et d’abonnés, partage de contenus réguliers). Les partenaires vous contacteront ensuite pour des propositions de sponsoring. Sinon, vous pouvez aussi lancer des appels d’offres via votre page auprès des membres de votre communauté et décrocher un contrat.

  1. Augmenter les ventes de produits du club

Il peut arriver que votre club vende aux supporters des produits officiels (goodies, maillots…) dans le but de booster vos revenus mensuels. Grâce à votre communauté, vous pouvez aussi augmenter le chiffre d’affaires de votre organisation sportive, car plus elle est grande, plus la demande sera importante. De plus, avec la vente en ligne, vous pouvez vendre partout dans le monde et non dans une zone géographique limitée.

  1. Trouver les meilleurs salariés

En plus des joueurs, les clubs sportifs professionnels ou amateurs sont aussi composés de salariés qui travaillent au quotidien (entraîneurs, coachs sportifs, services administratifs…). Pour faire avancer les activités du club, il se peut que vous cherchiez à recruter les meilleurs salariés. Heureusement, votre fidèle communauté est là pour vous aider à embaucher. Il vous suffit de chercher parmi vos abonnés les candidats potentiels et de les recruter.

 


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Sponsoring et parrainage

L’importance d’une activation dans le sponsoring sportif

Sponsoring, Stratégie marketing

Vous souhaitez cibler de nouveaux profils de consommateurs ? Réalisez une campagne d’activation de sponsoring sportif ! Il s’agit d’un outil marketing efficace pour marquer les esprits avec votre marque. Bien utilisé, il peut être d’une efficacité redoutable. Découvrez dans cet article, les véritables portées de l’activation du parrainage sur votre entreprise. 

Activation de sponsoring sportif : de quoi s’agit-il vraiment ?

L’activation du sponsoring sportif est une méthode utilisée par une entreprise pour promouvoir sa marque grâce à l’utilisation de stratégies publicitaires bien réfléchies dans le cadre d’événements sportifs comme les compétitions internationales, les tournois nationaux, etc. 

Elle se caractérise par la mise en avant de l’identité de la marque de l’entreprise, c’est-à-dire, le sponsor. Ce dernier souligne sa présence par le biais des supports publicitaires pertinents et attrayants comportant son logo et/ou son slogan. Toutes les retombées associées à cette promotion vont tout droit à l’entreprise. Pour la réussite de l’activation du sponsoring sportif, il est essentiel de mettre en place une stratégie marketing globale efficace et bien définie.

Le parrainage n’aura de bénéfice pour l’entreprise que si les cibles savent qu’il est question de sponsoring. Aussi, la sensibilisation des cibles est primordiale. Ce sont les organisateurs de l’événement sponsorisé qui gèrent la campagne d’activation du sponsoring. Dans la plupart des contrats de parrainage, il est clairement souligné que les organisateurs du parrainage doivent déployer tous les moyens pour faire la promotion de l’entreprise sponsor. En cas de manquement à cette obligation, l’entreprise est en droit de retirer son soutien. 

Il est à noter que le sponsor en question peut ne rien à voir avec l’univers du sport. À titre d’exemple, une marque de cosmétiques pour femmes peut soutenir une compétition de volley. L’activation de parrainage sportif est donc avant tout une question de partenariat. 

Pourquoi faire une activation de sponsoring sportif ? 

Au vu des avantages que représente l’activation du parrainage sportif, il paraît logique que de plus en plus d’entreprises de différentes tailles, utilisent cet outil de marketing. Voici de quoi il en retourne : 

Optimiser l’image de marque

L’activation du parrainage permet à l’annonceur de se faire connaître ou d’augmenter la notoriété de sa marque. En étant associée à une équipe sportive ou à un athlète qui véhicule un message positif avec ses préceptes, l’entreprise sponsor se valorise par la même occasion. Ceci permet de créer une meilleure proximité avec sa cible.

Profiter d’une meilleure visibilité

Activer les partenariats avec des clubs ou des athlètes et participer aux différents événements sportifs permet au sponsor de bénéficier d’une couverture médiatique optimale. L’entreprise aura alors l’opportunité d’augmenter son influence grâce à la visibilité de son nom, de son logo et de son slogan dans les médias. 

Gagner de nouveaux clients

Le parrainage constitue une opportunité pour une entreprise de faire connaître de nouveaux services ou produits à de nouveaux profils de consommateurs. Ceci peut se faire par le biais d’une promotion directe dans le cadre d’un événement ou par la distribution d’échantillons ou de goodies. 

Bénéficier d’avantages fiscaux

Faire du sponsoring sportif permet à une entreprise de profiter de réductions d’impôts et de récupération de TVA.


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Sponsoring sportif

Sponsoring sportif : sur quel sport miser en 2021 ?

Sponsoring, Stratégie marketing

Chaque année, le sponsoring sportif représente un enjeu économique majeur. Cependant, la crise sanitaire liée au covid-19 a bouleversé ce domaine depuis 2020 et jusqu’à maintenant. En effet, les entreprises sponsors rencontrent, elles aussi des problèmes financiers qui peuvent les empêcher de soutenir financièrement leurs sportifs. Malgré de tels changements, le sponsoring sportif demeure un vecteur important pour améliorer la visibilité et l’image d’une entreprise. Il convient seulement de miser sur le bon sport.

Comment choisir le type de sport à sponsoriser ?

La Coupe du monde de football, la NBA et les Jeux olympiques sont les principaux événements sportifs qui attirent le plus de sponsors. D’autres grands événements s’ajoutent à la liste, mais en ces temps de crise sanitaire, certains d’entre eux ont été reportés ou décalés.

Pour vous aider à choisir le sport à sponsoriser, il est préconisé de connaître le calendrier sportif de 2021. En effet, il convient de miser sur des événements sportifs qui auront vraiment lieu. Ainsi, vous ne risquerez pas de perdre de l’argent en misant sur des compétitions qui seront annulées.

Les événements sportifs confirmés pour 2021

  • 23 mai — 6 juin : Roland-Garros (tournoi de tennis). L’année dernière, il a été reporté en septembre 2020. À ce sujet, Rafael Nadal est le champion en titre du tournoi (13 fois).
  • 11 juin : cette date marque le coup d’envoi de l’Euro de foot après une attente d’un an. Il est possible que l’UEFA restreigne le nombre de pays organisateurs selon l’évolution de la situation sanitaire.
  • 12 juin — 12 juillet : la Copa America (Coupe d’Amérique) qui se déroulera en Colombie.
  • 26 juin — 18 juillet : Tour de France (cyclisme), dont le départ se fera à Brest.
  • 28 juin — 11 juillet : tournoi de Wimbledon (tournoi de tennis).
  • 23 juillet : ouverture des Jeux Olympiques d’été de Tokyo.
  • 8 août : clôture des JO de Tokyo.
  • 30 août — 12 septembre : l’US Open (tournoi de tennis).
  • 18 septembre — 16 octobre : Coupe du monde de rugby féminin en Nouvelle-Zélande.
  • 24 septembre — 26 septembre : Ryder Cup (golf) à Whistling Straits (Wisconsin).

Les différentes sortes sponsoring

Dans le contexte actuel, il est conseillé de bien définir votre stratégie marketing et de faire le bon choix sur le type de sponsoring à accorder à un club ou à un athlète. En fonction du sport choisi, de votre budget et de vos besoins, vous pourrez choisir entre quatre types de sponsoring. 

Le premier n’est autre que le sponsoring financier. À ce sujet, le sponsor octroie certaines sommes pour contribuer au développement du sponsorisé. Le sponsoring financier peut prendre la forme de subventions ou de dons.

On distingue aussi le sponsoring en nature où l’on offre au sponsorisé des services, des marchandises ou du matériel.

Le sponsoring peut être également de type technologique. Dans ce cas, le sponsor fait profiter au sponsorisé de son expertise et son savoir-faire technologiques.

On note aussi le sponsoring de compétences au cours duquel le sponsor propose les compétences salariales de sa société pour contribuer au développement du club sportif ou du sportif. 


 

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Site web de son club

Que mettre sur le site internet de son club ?

Gestion de club, Stratégie marketing

De nos jours, presque toutes les entités, y compris les clubs de sport, disposent de leur propre site internet. Telle une vitrine pour votre club, le site vous permettra de vous faire connaître et d’augmenter le nombre de vos adhérents. Peu importe votre domaine (athlétisme, football, basket-ball…), il convient de savoir structurer votre site pour assurer la mise en valeur de votre club. Un site bien conçu sera tout à fait à votre avantage, puisque vous pourrez y démontrer le professionnalisme de votre club.

Chèque France Num

L’importance de créer un site pour votre club

Le secteur des clubs de sport ne cesse d’évoluer et de se développer. Il convient alors de se faire connaître et de se démarquer des autres clubs sportifs. C’est pour cette raison que créer un site pour son club de sport est devenu incontournable.

Le principal objectif est de présenter votre club et les avantages que vous offrez aux adhérents et collaborateurs. Pensez également à mettre en avant vos équipes et les différents sports pratiqués.

Un site internet revient également à avoir un moyen de communication rapide et efficace. Vous pourrez l’utiliser pour mettre en avant les événements à venir ou proposer toutes sortes de services à vos clients. N’hésitez pas également à y partager les photos de votre équipe, de vos coupes ou autres événements qui ont marqué votre club. 

En outre, vous pourrez mettre à la disposition des clients des documents à télécharger, tels que les documents d’inscription, les fiches des entraînements et bien d’autres ressources.

Bien structurer votre site

Un site bien structuré se base sur un contenu pertinent et un design épuré et attrayant. Sur la page d’accueil, pensez à mettre en valeur ces informations :

  • Historique du club
  • Présentation de votre équipe
  • Localisation
  • Informations pratiques (horaires d’entraînements, tarifs…)

Dans d’autres sections du site, vous pourrez intégrer :

  • Un agenda de votre programme
  • Les règles de votre club de sport
  • Une galerie photo présentant vos activités et vos événements passés
  • Une page de contact
  • Une page d’inscription à votre newsletter

En matière de design, n’hésitez pas à utiliser des outils qui vous permettent de travailler chaque détail de votre site. De tels outils vous permettent de travailler différents éléments graphiques, comme les formes, les boutons, les icônes, les illustrations, les bandes et beaucoup d’autres encore. 

Par ailleurs, vous pourrez choisir de personnaliser la typographie, le fond des pages, l’apparence des menus et autres détails concernant votre site.

Faites vivre votre site

En plus de présenter les différents aspects de votre club, votre site internet peut également servir de bannière publicitaire pour vos différents sponsors. Il en va de même pour d’autres entités qui souhaitent collaborer avec vous.

Vous devez également savoir que votre site peut aussi vous servir de boutique en ligne. En effet, c’est un excellent moyen pour développer votre activité en vous lançant dans l’e-commerce. Vous pourrez vendre des maillots, des écharpes ou d’autres articles dérivés à vos adhérents, à vos supporteurs et à vos fans.

 


 

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digitalisation du sport

Quelle est l’importance du digital en période de crise sanitaire pour le sport ?

Covid-19, Gestion de club, Stratégie marketing

De nombreux secteurs se servent de la digitalisation en cette période de crise sanitaire pour pouvoir continuer leurs activités. Le monde du sport ne fait pas exception. En effet, les organisations sportives tiennent à entretenir leurs relations avec les sportifs professionnels ou amateurs ainsi qu’avec leurs communautés sur les réseaux sociaux, malgré les restrictions sanitaires.

Quels avantages de la digitalisation dans le monde du sport ?

La digitalisation renforce l’interaction entre les clubs, les fédérations et les adeptes de sport, mais aussi les internautes. L’adapter en cette période de pandémie apporte de nombreux avantages comme :

L’augmentation de la visibilité

La transition vers le numérique offre aux clubs de sport et aux fédérations sportives une visibilité plus large auprès de l’audience. Tout cela grâce aux sites Web de l’organisation et aux annonces sur les différentes plates-formes comme Facebook, Twitter et Instagram.

L’élargissement de contenu

La technologie a permis la diffusion de nouveaux contenus sur n’importe quel canal (téléphone, tablette ou ordinateur). Les amateurs de sport peuvent maintenant vivre de nouvelles expériences : commenter, regarder les matchs, interagir avec d’autres adeptes en temps réel.

L’accès aux clients plus facile

Vous prenez le contrôle de votre parcours sportif. Les contenus diffusés sont filtrés selon les préférences personnelles. De plus, toutes les procédures d’adhésion, d’abonnement et d’achat se font en ligne, ce qui représente un gain de temps considérable. Les actualités vous sont partagées en temps réel par des « newsletters », et les annonces que vous recevez se déclinent à l’infini selon vos goûts.

L’engagement de nouveaux sponsors

Le marketing digital a évolué du fait que la clientèle est ciblée selon les catégories d’âge, de sexe, d’intérêts personnels… Une stratégie efficace qui génère des acheteurs et qui attire tout particulièrement les sponsors et les partenaires.

Nouvelles sources de revenus

La possession de données sur les membres ou les clients améliore les services déjà existants et permet l’ajout de nouvelles offres. Concevoir de nouvelles stratégies commerciales d’autant plus innovantes les unes que les autres sont dorénavant possibles grâce à la digitalisation. La communication avec les clients est alors facilement entretenue et il est possible de les fidéliser aisément.

Que ce soit selon un point de vue organisationnel ou un point de vue opérationnel, la digitalisation est la nouvelle tendance de l’industrie du sport. Elle représente la solution pour satisfaire les adeptes de sport durant la crise sanitaire.

Comment transiter vers le numérique ou la digitalisation ?

Si vous êtes une entreprise dans le secteur du sport, des étapes sont essentielles pour rendre possible la digitalisation.

Intégrer de nouvelles technologies numériques

De nouvelles technologies numériques sont intégrées dans le processus pour accélérer les tâches en l’occurrence dans les métiers manuels. L’amélioration de la performance des tâches génère plus de revenus au club sportif et aux autres organisations. Face aux coûts d’implantation de ces technologies et à la situation actuelle, le profit perçu n’en est pas moindre.

Former les employés

Les employés ont besoin de se former pour utiliser à bon escient les nouvelles technologies numériques. Seule l’acquisition des compétences adéquates fera ressortir les avantages proposés par la digitalisation.

Prédire les tendances générales des consommateurs

Les données obtenues sur les amateurs ou les professionnels de sport servent dans les analyses commerciales et marketing des clubs et des fédérations. Elles en déduisent une tendance commune de consommation. Moyennant quoi, il est devenu plus facile de déterminer vers quel service ou vers quel produit le client est attiré et, d’orienter les activités du club ou de l’association.


 

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Mickaël Cordier

Interview de Mickaël Cordier – Grand Besançon Doubs Handball

Handball, Interviews, Stratégie marketing

Pour ce onzième épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Mickaël Cordier, responsable partenaires, communication et marketing au Grand Besançon Doubs Handball.

Découvrez l’interview de Mickaël Cordier

KINIC SPORT : Bonjour Mickaël CORDIER.

Mickaël Cordier : Bonjour.

KINIC SPORT : Alors, est-ce que vous pouvez vous présenter vous personnellement, et quel est votre parcours professionnel pour en être arrivé où vous en êtes aujourd’hui ?

Mickaël Cordier : Alors, déjà merci à vous de me donner la parole au sein de votre podcast. Alors moi, je suis Mickaël CORDIER, responsable commercial et communication du GBDH Handball, le Grand Besançon Doubs Handball depuis maintenant 6 saisons. J’ai un parcours assez classique. Après un BAC ES, j’ai fait une licence STAPS à Besançon en Management du Sport et après, je suis partie dans un cursus un peu particulier du côté de Lyon, où j’ai fait un Master de Management des clubs professionnels. Donc, à la suite de ce master, on a eu un stage de fin d’étude à effectuer, et après ce stage, j’ai trouvé un stage au club de Besançon de Hand, et puis, ça s’est super bien passé pendant mes 6 mois au club et ils m’ont proposé d’abord un poste d’assistant commercial, puis un poste de commercial, et maintenant, de responsable communication commerciale, et voilà.

KINIC SPORT : Alors, est-ce que vous pouvez nous présenter un peu votre structure, le Grand Besançon Handball qui évolue en Pro Ligue ?

Mickaël Cordier : C’est ça, on est un club masculin de Handball qui évolue dans le second échelon du handball français qui s’appelle la Pro ligue. Au-dessus, c’est la Lidl Star Ligue qui a un naming, donc la première division de hand où on retrouve justement les gros clubs comme Paris, Montpellier et autres. Nous, on est un club historique de Pro Ligue. Cette année justement, on fête les 50 ans du club, on a été créé en 1970. Cette année, c’est une année un peu particulière pour nous puisqu’on a décidé de faire un gros coup de communication en utilisant les premières couleurs donc on a changé notre charte graphique et autres. Pour fêter cet anniversaire, dans une année particulière sans notre public, on a misé vraiment sur les 50 ans du club. On est un club qui a environ 300 licenciés, soit 17 équipes jeunes dans notre secteur amateur qui pour le moment bien sûr au vu des conditions, s’entrainent en extérieur. On a une équipe professionnelle qui compte aujourd’hui 13 joueurs professionnels plus 3 semi-professionnels donc on a un groupe assez étoffé de 16 joueurs. A côté de ça bien entendu, comme toutes les équipes professionnelles, on a un entraineur, des préparateurs physiques, des kinés, des médecins. Et moi, dans la structure un peu plus administrative, on est aujourd’hui 4 salariés dont je suis le responsable, voilà.

KINIC SPORT : Alors, que représente la part des partenaires, sans donner de chiffres, mais à peu près, est-ce que vous avez le pourcentage de la part des partenariats privés dans votre budget ?

Mickaël Cordier : Oui, bien sûr. Aujourd’hui, la part de nos partenariats privés. On a environ 110 partenaires privés au sein du club, de tous les montants possibles, que ce soit sur du mécénat, sur du sponsoring privé ou de l’échange de services. Aujourd’hui, on est environ à 40% sur notre budget de partenariats privés.

KINIC SPORT : C’est à peu près dans la moyenne des clubs de Pro Ligue ?

Mickaël Cordier : C’est dans la moyenne des clubs de Pro Ligue, oui, effectivement. Alors, bien entendu, le but est de tendre vers un modèle économique via un partenariat privé qui s’approche des 60/70% comme peuvent l’être beaucoup de clubs dans les autres sports. Après, à voir que la différence des autres sports comme un club de foot, c’est une grande majorité de droits télé, et après, du sponsoring privé. Nous dans le handball, c’est encore quand même pas mal subventionné par les collectivités. Nous, on a la chance d’être encore bien suivi par nos collectivités et en plus, on a à disposition un superbe outil qui est le palais des sports de Besançon, une salle de 3000 places qui est aujourd’hui la 3ème salle de Pro Ligue. Donc oui, il y a encore une grosse part de subvention mais le but est de tendre vers ce modèle économique avec des partenariats privés. Alors, bien entendu, je pense qu’on y reviendra plus longuement avec vos questions, mais c’est vrai que c’est une année particulière au niveau des partenaires où il a fallu trouver plusieurs stratagèmes pour pouvoir toujours continuer à garder le contact avec eux, compte tenu vous l’aurez compris, du huis-clos, où s’est compliqué, on ne peut recevoir personne et on a dû mettre en place plusieurs dispositifs. A savoir qu’en plus de la deuxième division de hand, il y a pleins de droits TV. Autant la première division, on est sur Bein Sport. Autant sur la deuxième division, on a dû tous trouver des solutions afin de retransmettre nos matchs donc oui, ça a été sympathique, mais aujourd’hui, si on revient par rapport à votre première question, il est vrai que le but est de s’étendre, en tout cas notre prospection commerciale est d’essayer de tendre vers un modèle économique avec plus de partenariats privés.

KINIC SPORT : Alors, vous l’avez dit, vous avez à peu près 110 partenaires. Quels types de partenaires vous avez à l’heure actuelle, plutôt des partenaires d’envergure nationale ? Plutôt d’envergure régionale, départementale ?

Mickaël Cordier : On va avoir essentiellement des structures locales basées sur Besançon et ses alentours. On a quelques partenaires nationaux qui sont des anciennes nationales avec qui on gère en direct, mais ce sont généralement, soit les agences par exemple pour les banques qui gèrent en direct sur Besançon ou alors par exemple également les structures automobiles, là ce sont peut-être des marques nationales mais derrière ce sont les agences sur Besançon avec qui on traite. Mais oui, c’est essentiellement sur du local. C’est très difficile aujourd’hui de toucher du national par rapport à notre sport qui est le handball. On ne va pas se mentir, le handball est un sport qui pousse et qui grandit petit à petit avec les titres nationaux, avec les équipes de France que ce soit masculines ou féminines, mais ça reste un sport qui est un peu moins médiatique et un peu moins visible par rapport à du football, du basket ou du rugby.

KINIC SPORT : Mais sur la ville de Besançon, on en parlait en préparant cet interview, les deux seuls clubs de haut niveau professionnel de la ville sont des clubs de handball. Donc par contre, il y a une culture handball sur Besançon ?

Mickaël Cordier : Effectivement, le sport historique à Besançon est le hand, de part déjà ces deux clubs. Donc, il y a un premier club féminin qui évolue en première division féminine, et nous, un club masculin qui évolue au deuxième niveau, en sachant que sur les 50 ans d’existence du club, on a évolué 41 saisons en deuxième division donc on est vraiment un club historique de seconde division. Après les autres sports en termes de concurrence, c’est vrai que c’est un peu plus compliqué pour les autres sports depuis quelques saisons. Fut un temps à Besançon où le niveau était très intéressant. Le foot est aujourd’hui au niveau CFA2 il me semble donc N3 au niveau amateur alors que c’était un club de Ligue 2 au début des années 2000. Il y a eu un club de basket aussi qui été en première division dans les années 2000 et qui aujourd’hui a mis la clé sous la porte. Il y a une autre équipe qui s’est construite et qui joue aujourd’hui en N1, en 3ème Ce n’est toujours pas du sport professionnel, c’est plus un niveau semi-pro. Donc oui effectivement, en termes de concurrence dans les autres sports, il y a très peu de clubs. Par contre, il y a une vraie culture handball de par les investissements sur des structures comme le Pool, la Ligue, nos deux clubs de Besançon. Aujourd’hui, les deux clubs se partagent le Palais des Sports de Besançon et uniquement handball, donc on a la chance d’avoir un très bel outil. Et oui on est vraiment les deux clubs aujourd’hui de la région, au niveau de Besançon pardon, à être professionnels. Dans la région par contre, il y a un autre club, c’est le FC Sochaux Montbéliard au foot, qui joue en Ligue 2 et qui est à ¾ d’heure de route de Besançon.

KINIC SPORT : Alors, le fait d’avoir entre guillemets le monopole sur une ville comme Besançon, j’imagine que vous, quand vous faites votre prospection, vous n’avez pas forcément besoin de présenter le club ? J’imagine que les médias locaux doivent largement vous couvrir ? Au niveau notoriété, est-ce qu’il reste encore beaucoup à faire ou au contraire vous avez une notoriété suffisante sur votre bassin en tout cas et que du coup, vous avez besoin d’aller prospecter de plus en plus loin ?

Mickaël Cordier : Alors, on va dire qu’on n’est jamais à sec. Il est vrai qu’effectivement on nous connait. On a la chance d’être bien suivi par les médias locaux, que ce soit la radio ou la presse écrite. Par contre, il faut savoir que le club féminin et le club masculin, ont été un temps ensemble. Les deux clubs, entre guillemets, ont fait une scission entre le masculin et le féminin au début des années 90, en 1992. Et depuis, il y a toujours ce manque de visibilité pour certains où ils pensent qu’on est encore le même club ou du moins, on est le handball. Donc, est-ce que je vais suivre le club féminin, le club masculin, donc des fois les deux noms peuvent être un peu mélangés etc. Donc, il y a un petit manque de visibilité par rapport à ça. Mais oui en tout cas, on nous connait et l’objectif et ça vous l’avez bien compris, je pense que c’est pas mal pour tous les clubs, on va dire que nos deux clubs, on arrive à se partager le plus gros du tissu local sur Besançon. Mais l’objectif, c’est d’aller chercher un peu plus loin, on commence un peu. J’ai rentré dernièrement 2 à 3 partenaires sur Dijon, qui sont à 1 heure de route de Besançon. Et sinon, on essaie de se rendre aussi dans le Haut Doubs à Pontarlier, c’est une ville assez dynamique de par sa proximité avec la Suisse. On le sait, il y a beaucoup de frontaliers dans cette zone-là par rapport à notre région. Beaucoup de gens vont travailler en Suisse où entre guillemets, le travail est aussi au niveau salaire et autres, bien plus intéressant que la France. Donc ces frontaliers, ces sociétés-là, on arrive à les toucher un peu plus et maintenant on arrive à avoir 5 ou 6 partenaires de Pontarlier qui est à ¾ d’heure, 1 heure de route de Besançon. Donc oui, on essaie entre guillemets, d’aller chercher un peu plus loin et de prospecter un peu plus, parce qu’il faut aussi qu’on essaie de grandir bien entendu. Et on essaie depuis peu là, c’est vraiment une saison particulière, on en discute avec cette pandémie mondiale, c’est vrai qu’on essaie de toucher un peu plus des boites nationales, donc essayer d’avoir des grandes marques, des grands groupes qui n’ont pas forcément d’attaches locales mais qui peuvent être intéressés par du sponsoring vraiment visible sur Besançon parce qu’à la base, quand on touche un tissu local, c’est une visibilité locale. C’est-à-dire qu’on veut venir aux matchs pour inviter des clients mais la visibilité est un peu moindre et c’est vraiment du tissu local. Alors que là, les entreprises du fait de la diffusion de tous les matchs maintenant sur les réseaux sociaux et autres de tous les clubs, ça commence à les intéresser un petit peu, ils n’ont pas forcément envie de venir voir les matchs en direct ou d’assister aux hospitalités après match et autres, mais maintenant, vu qu’il y a une visibilité pus grande, on commence à toucher quelques boites nationales avec des discussions pour les saisons futures.

KINIC SPORT : Alors, 110 partenaires essentiellement sur Besançon. Quand vous faites votre prospection sur Besançon, est-ce que vous avez créé des offres pour élargir et toucher plus d’entreprises parce que j’imagine que sur Besançon vous avez du énormément prospecter et donc comment aller toucher ceux que vous n’avez pas réussi à toucher, je pense principalement sur votre ville de Besançon où vous avez une notoriété qui est quand même assez forte ? Est-ce que vous adaptez vos offres justement spécifiquement à des types d’entreprises que vous n’auriez pas encore dans votre portefeuille ? D’un extrême à l’autre,  est-ce que vous proposez des offres adaptées à des entreprises plus petites qui se disait bah non, le Grand Besançon Handball ce n’est pas pour nous, on est trop petit, c’est un club intouchable pour nous ? Et au contraire, est-ce qu’il y a des grosses entreprises sur Besançon que vous essayez justement d’avoir ?

Mickaël Cordier : Alors oui, nous on travaille et on markete toutes les offres commerciales à plusieurs niveaux, qui peuvent s’adresser aux TPE, aux petites entreprises, aux PME et aux boites nationales bien entendu. Donc, tout ça s’est marketé. Par contre, là où on jouait et ça, il faut toujours tirer du positif par rapport à ce qu’il se passe en ce moment autour de nous. Avec cette crise sanitaire. On avait une force chez nous, c’était vraiment notre vie, voilà. C’était vraiment notre hospitalité après match où on avait 300 à 350 personnes les soirs de matchs après les rencontres où là on avait vraiment du monde, on avait un grand salon VIP où les entreprises, c’était des plaques tournantes avec des présentations d’entreprises, où on avait vraiment quelque chose de sympathique avec traiteur, repas chaud, repas froid, café etc. Et c’était vraiment notre force, donc c’était devenu un rendez-vous. Le vendredi soir, on va au GBH parce qu’il y a vraiment un VIP sympa, avec toujours un groupe de musique et autres. C’était vraiment notre force les soirs de match. Par contre, là où on a dû évoluer parce que c’est quand même une saison particulière, c’est qu’est-ce qu’on peut proposer aujourd’hui à nos partenaires ? Il a fallu mettre tout un réseau en place pour que les partenaires continuent à avoir leur visibilité, de par la diffusion des matchs, mais aussi, continuer à pouvoir faire du business avec d’autres partenaires. Parce que la proximité et les rencontres c’est bien sûr la base des échanges. Donc, on a mis une multitude de choses en place qui existaient déjà pour la plupart donc, une plaquette, un trombinoscope, un annuaire que chaque partenaire a reçu par mail ou par courrier. On a mis une application également en place. Chaque partenaire peut aujourd’hui rentrer ses coordonnées dans une application et pouvoir prospecter, pourvoir proposer des offres, pouvoir parler en privé via une application partenaire. Donc là aussi, c’est quelque chose qui a bien pris à l’intérieur de nos partenaires. Et pour rentrer un peu plus sur le sujet par rapport à votre question, par rapport à une toute petite entreprise qui souhaite venir nous rejoindre, on peut répondre à toutes ces demandes. Aujourd’hui, ce sera de venir sur 1 ou 2 matchs lorsque l’on pourra accueillir du public, pouvoir être partenaire du match, parrain du match, avoir un gros coup de communication, voir les joueurs, pouvoir communiquer avec les partenaires, pas seulement les soirs de match. On peut leur proposer de faire de la communication à l’ensemble de nos licenciés, l’ensemble de nos partenaires. Il ne faut pas oublier également les licenciés qui sont également une force. Aujourd’hui, je prends l’exemple d’une auto-école, elle va prospecter sur l’ensemble de nos moins de 18. On a 60 à 65 de moins de 18, ils vont leur faire une offre et aujourd’hui ces partenaires-là, ils ne cherchent peut-être pas forcément les résultats de l’équipe professionnelle, ce ne sont pas forcément des grosses structures mais par contre, on a un partenariat, parce qu’ils savent que derrière, ils peuvent toucher 65 à70 des moins de 18 de Besançon, et leur proposer des offres pour passer le permis ou le code, donc ça, ce sont des choses qui peuvent être intéressantes. Après, pour les grosses entreprises, là on est sur des montants qui sont totalement différents et sur des prestations qui peuvent être différentes, donc là, on rentre vraiment sur de la communication un peu plus forcée, visible. Donc ça peut être, sur tous les réseaux sociaux, donc là, on voit souvent le logo du club sur les réseaux sociaux de par nos annonces de matchs, en tant que parrains du match, on est visible sur le maillot également, on est visible sur des offres, des concours, votre partenaire vous offre et là, ça nous permet de récupérer de la data pour redonner à nos partenaires. On fait un jeu concours et je pense qu’on n’est pas les seuls. On demande aux gens de s’inscrire avec une adresse mail, ça nous permet de récupérer de la data et de donner le fichier client aux partenaires. Et tout ça, bien entendu, en respectant les lois. Donc, c’est une multitude de choses. Il a fallu évoluer par rapport à ce qui nous entoure en ce moment. Je vous l’ai dit, avant, on pouvait un petit peu se reposer sur notre VIP, on avait beaucoup de monde et ça se passait très bien mais il a fallu aujourd’hui essayer de proposer de nouvelles choses au vue de la situation, via les annonces de match. Aujourd’hui, on a des parrains de match pour les retransmissions avec des logos qui passent tous le temps pendant les retransmissions et autres, ce sont des choses qu’on ne connaissait pas du tout. Nous aujourd’hui la diffusion, il a fallu s’adapter. Récemment, on a lancé des séries webinaires. Ça ce sont des choses aussi que les partenaires n’avaient pas auparavant. On a fait un webinaire avec une personnalité du sport connu qui est Marc Madiot, qui est le manager général de l’équipe Groupama FDJ au niveau du cyclisme. Il va y en avoir une autre prochainement avec une autre personnalité du sport. On propose à nos partenaires aussi des formations, ce sont des choses qu’on ne faisait pas avant, on essaie de se poser sur la formation. On va faire une formation e-réputation sur LinkedIn, comment gérer ou créer son réseau LinkedIn pour un partenaire, pour être bien visible. Voilà, ce sont des multitudes de choses, il faut être imaginatif et pouvoir proposer de la valeur ajoutée aux partenaires, et c’est aussi le nerf de la guerre bien entendu, proposer des choses à nos partenaires pour dire que la saison prochaine, ils continuent de nous soutenir en espérant qu’ils puissent venir de nouveau au Palais des Sports.

KINIC SPORT : Du coup, il y a quand même des choses de cette crise que vous allez pouvoir continuer à garder et mettre en place même quand ça reviendra à la normale le plus tôt possible, on espère tous évidemment ?

Mickaël Cordier : Exactement, c’est vrai que vous m’auriez dit il y a un an et demi qu’on allait lancer des sortes de webinaires où on allait avoir une personnalité publique connue spécialement en visio pour les partenaires, où on poserait des questions sur le management et autres. Si on m’avait dit que demain, on allait être animateur de journée ou de soirée sur des formations sur les réseaux sociaux, sur comment développer son activité économique ou son démarchage d’entreprises. Tout ça, je vous aurais dit il y a 1 an et demi, oui c’est une bonne idée mais on n’a peut-être pas le temps de le faire, ce n’est pas ce que demande le public parce que nous, notre force c’était vraiment les soirs de match, la visibilité, les résultats, mais aujourd’hui, on a dû s’adapter donc je pense que tout ça, on va le garder effectivement. Ce sont des projets, l’application mobile, les webinaires, tout ça, on va continuer, c’est même sûr, je peux l’assurer. Ce sont des choses que l’on va continuer aujourd’hui et faire perdurer dans le temps parce que ça marche, ça plait et puis, je pense que vous-même, vous avez bien dû voir qu’aujourd’hui énormément de réunions sont en train de se faire en visio et autres, et bah, même quand c’était un peu réouvert, qu’on pouvait de nouveau rencontrer des gens, par simplicité et par gain de temps, maintenant, on fait beaucoup par visio, donc c’est vrai que ça plait. Mais tout en espérant bien sûr rajouter 4 ou 5 soirées dans l’année, comme on faisait auparavant avec nos soirées partenaires, nos soirées où on faisait toujours 2 ou 3 soirées vraiment sympathiques, ça, on espère pouvoir le faire prochainement.

KINIC SPORT : Et est-ce que le but aussi c’est d’approcher d’autres partenaires, des nouveaux, parce qu’on sait que le but c’est d’avoir toujours plus de partenaires ? Donc est-ce que ça aussi, ça fera partie des arguments que vous allez pouvoir mettre en avant au moment de prospecter, surtout qu’avec la crise forcément, ça doit être plus difficile de prospecter, d’aller voir les entreprises, alors qu’on commence maintenant à préparer la saison prochaine j’imagine ?

Mickaël Cordier : Alors, on travaille déjà sur la saison prochaine, sur les offres avec ce qu’on peut rajouter aujourd’hui sur tout cet aspect digital bien entendu. Tous les clubs, on en fait une force aujourd’hui. Pouvoir proposer des offres digitales, tout ça, ça va être des points qu’on pourra rajouter sur nos plaquettes commerciales, qui n’existaient pas forcément auparavant. Donc ça, c’est déjà un point. Après, où ça va être le nerf de la guerre, c’est trouver des nouveaux partenaires. Alors, leur proposer aujourd’hui ce qui a été mis en place cette saison pour montrer qu’on n’a pas été inactif, pour montrer que voilà, on a un gros réseau. Effectivement, il va falloir le faire, et il va falloir essayer de trouver des solutions pour trouver des nouveaux partenaires. Mais c’est vrai que moi aujourd’hui en tant que responsable commercial du club, mon objectif c’est déjà de garder les partenaires qui sont présents. Sur mes 110 partenaires, le but, c’est déjà d’en perdre le moins possible parce que certains ont été touchés par la crise et ça, je l’entends. Encore là, on a des partenaires qui sont moins essentiels, qui ont fermé de nouveau pendant un mois. C’est déjà se concentrer sur ces 110 partenaires là, essayer de les conserver. Les nouveaux, il va falloir essayer d’en trouver, donc là, c’est toujours du réseautage, c’est toujours proposer des choses et c’est là qu’on espère justement par nos activités LinkedIn, notre page LinkedIn sur le club en proposant des nouveaux webinaires où là on va essayer de trouver des prospects mais on sait que ça va être compliqué en tout cas sur du local, c’est pour ça que la transition avec les boites nationales ou un peu plus loin, est bien trouvé. On sait que sur du local, ça va être beaucoup plus compliqué de trouver des nouveaux partenaires aujourd’hui parce que beaucoup d’entreprises ont souffert de cette crise et ça va être compliqué, et je pense que vous êtes bien placé pour le savoir parce que vous vous intéressé au monde du business et du sport. Les premières coupes au sein d’une entreprise dans des budgets, ce sont les partenariats sportifs, surtout dans les entreprises locales, donc c’est pour ça qu’il faut qu’on arrive aujourd’hui à trouver des boites nationales qui sont susceptibles de pouvoir continuer à nous suivre. Ça peut aussi être des opportunités pour elle. Elle peut se dire bah voilà, c’est une année un peu compliquée pour pas mal de clubs, nous on a réussi à gérer la crise plutôt correctement et on peut s’investir et pouvoir s’afficher sur des maillots ou autres dans la salle via des stickers et autres donc oui, c’est compliqué. Pour répondre et faire un petit résumé de ma réponse, mon objectif c’est déjà de conserver les 110 partenaires qui sont là parce qu’ils nous ont suivi cette saison alors que déjà l’année dernière, ils ont manqué une partie de la saison parce qu’on a coupé de mars à juin. Ils ont quand même continué de nous suivre et ces gens-là, ils vont continuer de nous suivre encore cette saison en payant leurs cotisations alors qu’ils ne sont pas venus voir un match, c’est vrai que c’est compliqué. Donc ces gens-là, il va falloir quand même les conserver pour montrer et pour continuer notre politique et notre démarche de dire que vous nous soutenez, bah nous on vous soutiens aussi, parce que bien sûr être partenaire c’est des deux côtés ce n’est pas que nous suivre et d’un autre côté, trouver des nouveaux. Alors, pour trouver des nouveaux, on va essayer de s’appuyer sur tout ce qu’on a mis en place cette saison.

KINIC SPORT : Alors, d’un point de vue technique, est-ce que vous séparez vraiment l’aspect visibilité, c’est-à-dire communication pure, panneautique etc. et relations publiques, vous le disiez notamment le salon VIP, places VIP etc. ou est-ce que vous englobez tout dans des offres ? Comment est-ce que vous travaillez ? Est-ce que justement cette crise, elle va vous inciter à plus séparer, parce que du coup la partie relations publiques tel qu’on l’entend, elle a un petit peu disparu par la force des choses ? Donc comment justement vous appliquez vous cette politique là au niveau marketing ?

Mickaël Cordier : Pour donner notre politique marketing et commerciale, nous, on travaillait sur vraiment trois aspects. On travaillait sur une partie hospitalité et relations publiques, nos VIP, nos soirées et autres. Une partie communication visibilité, les maillots, les panneautiques, les réseaux sociaux, communications interne/ externe et autres. Et une partie comités d’entreprises, sachant qu’on a des sociétés qui sont assez conséquentes où là on peut travailler sur des CE, sur des invitations etc. Bien entendu, cette partie comités d’entreprises, elle n’a pas eu lieu, et elle sera compliquée à ravoir pour les saisons prochaines. Cette partie hospitalité publique, elle n’a pas eu lieu, ni non plus, cette partie communication visibilité. Donc déjà, on avait quand même 3 sous-parties dans nos offres commerciales. J’ai rajouté dernièrement une partie digitale qui va prendre de plus en plus d’ampleur. On avait quand même quelques offres au sein du club, on avait quand même des prestations communication qui venaient se rajouter dans des packs avec des prestations hospitalités. Je pense qu’on a 17 loges au bord du terrain à Besançon. Ces 17 loges, ce sont 6 places les soirs de matchs en dehors de nos soirées VIP et on avait quand même de la communication parce qu’on avait la panneautique les soirs de matchs. Donc là oui, il y a quand même des offres qui sont un peu cumulables mais sinon, non, on avait quand même deux offres différentes entre hospitalité et communication. Pourquoi ? Parce que de plus en plus d’entreprises aujourd’hui viennent vous voir et vous disent, moi ce qui m’intéresse, c’est de venir aux matchs. Pourquoi venir aux matchs ? Pour inviter des clients, pour en faire bénéficier mes salariés, pour les motiver, pour créer de la cohésion, ou alors pour moi, profiter personnellement, et me détendre les soirs de matchs. Et d’un autre côté, vous allez avoir des entreprises qui vont vous dire, moi, le résultat, venir aux matchs, ça ne m’intéresse pas. Moi, ce que je veux, c’est qu’on soit visible et qu’on garde une communication dans le sport, entre guillemets, phare de la région, le sport phare de la ville. Donc là, c’est une entreprise un peu plus nationale normalement. Donc c’est pour ça qu’on a bien différencié les deux parce que de plus en plus, quand vous arrivez dans le monde professionnel autant que dans le sport amateur bah c’est vrai que généralement le partenaire, il va nous donner 500 ou 1000 euros, il va avoir son panneau au bord du terrain et puis il va être invité à toute les soirées et puis, il aura son logo sur le site internet et autres. C’est un peu différent aujourd’hui. Le partenaire, il sait déjà ce qu’il veut. Le meilleur levier commercial reste quand même la venue les soirs de matchs et de plus en plus maintenant, c’est de trouver des solutions avec le digital et proposer aux partenaires de la communication et de la visibilité. Donc oui, ça c’est le futur bien entendu. Mais déjà de base, on avait quand même anticipé cette fissure entre le VIP et la communication.

KINIC SPORT : Et bien merci Mickael CORDIER d’avoir accepté de répondre à nos questions. Donc je rappelle vous êtes responsable commercial et communication du Grand Besançon Handball c’est ça ?

Mickaël Cordier : Du Grand Besançon Doubs Handball, le GBDH effectivement. Merci à vous de m’avoir reçu.

KINIC SPORT : Pas de soucis et puis bonne continuation au club de Besançon en Proligue de handball. Merci.

Mickaël Cordier : Merci à vous, bonne continuation également, à bientôt.

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Carolyne Sturtzer du Fenix Toulouse Handball

Interview de Carolyne Sturtzer – Fenix Toulouse Handball

Handball, Interviews, Stratégie marketing

Pour ce neuvième épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Carolyne Sturtzer, responsable de la communication, du marketing et des relations presse du Fenix Toulouse Handball.

Découvrez l’interview de Carolyne Sturtzer

KINIC SPORT : Bonjour Carolyne.

CAROLYNE STURTZER : Bonjour, merci de m’accueillir aujourd’hui pour votre podcast.

KINIC SPORT : Alors déjà, est-ce que vous pouvez vous présenter vous personnellement, et quel est votre parcours professionnel pour en être arrivé où vous en êtes aujourd’hui ?

CAROLYNE STURTZER : Oui bien sur, alors moi, aujourd’hui, je suis responsable communication marketing du Fenix Toulouse Handball. Je suis arrivée il y a quelques mois, en Aout 2020 au sein du club, et avant d’arriver au club du Fenix j’ai été, on va dire, dans le domaine orienté plutôt automobile. Donc j’ai fait quelques années dans l’automobile que ce soit chez des concessionnaires ou plutôt des prestataires de services pour des concessionnaires. J’ai également travaillé dans une structure évènementielle autour de l’automobile. J’ai tout simplement fait un master pour en arriver là. C’est un master que j’ai fait en alternance, toujours dans les domaines de la communication et du marketing.

KINIC SPORT : Alors, est-ce que vous pouvez nous présenter la structure pour laquelle vous travaillez, donc les Fenix de Toulouse Handball ?

CAROLYNE STURTZER : Oui. Le Fenix Toulouse Handball, c’est aujourd’hui un club de hand professionnel qui joue en Lidl Starligue qui équivaut à la D1 au niveau national au niveau des autres sports. C’est un club qui est classé à ce niveau là depuis 26 ans aujourd’hui, donc un club historique dans ce sport. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai été recruté pour toute la partie communication du club avec de l’évènementiel, pour donner de la cohérence au projet que nous portons et que nous allons continuer à porter dans les prochains jours.

KINIC SPORT : Alors justement, quelles sont vos missions principales au sein de votre club ?

CAROLYNE STURTZER : Ma plus grosse mission, ça va être vraiment de penser, créer et organiser tous les projets de communication du club. Bien évidemment, ces projets de com’ doivent répondre aux objectifs de communication que nous nous sommes fixés en début de saison. Donc, ça va vraiment être une vision globale. Peu importe les sujets sur lesquels on va pouvoir intervenir. Les projets qu’on va vouloir créer peuvent être de mon côté de faire en sorte qu’ils répondent à nos objectifs, qu’il y est une cohérence et de pouvoir en fait impliquer toutes les parties prenantes de notre club dans ces projets-là. C’est-à-dire les parties prenantes ça va être bien évidemment le club. Mais ça va être aussi bien évidemment l’association du Fenix qui s’occupe de la partie jeune. Ça va être également les institutions, ça va être les partenaires, les médias, la presse, donc vraiment faire vivre un petit peu le club dans cet écosystème, que ce soit sur Toulouse, sur le département, sur la région et le faire rayonner au niveau national des fois un peu plus, par exemple là en Europe comme cette année où nous avons joué la coupe d’Europe, ça va être vraiment de donner toute cette cohérence-là, de suivre vraiment réellement tous les projets, de pouvoir les créer en accord et en cohérence avec les objectifs qu’on s’est fixés.

KINIC SPORT : Alors, quels sont les différents supports de communication que vous avez ?

CAROLYNE STURTZER : Alors aujourd’hui, il faut dire que dans la situation dans laquelle on est, on valorise et on favorise parce qu’on ne peut pas vraiment faire autrement, vraiment toute la partie digitale. On va être très présent sur notre site, on va être très présent sur nos différents réseaux sociaux, donc que ce soit du Facebook, de l’Instagram, du Twitter, du LinkedIn également, et dès qu’on le peut, on essaie de faire…voilà, de se retrouver en physique autour soit d’évènements et d’opérations en un peu plus évènementielles, mais qui sont vraiment aujourd’hui, enfin qui répondent comment dire, aux conditions sanitaires et aux gestes barrières et aux distanciations sociales, comme sur l’une des dernières opérations que l’on a fait. On a fait une opération à destination des étudiants avec 2 de nos partenaires qu’on a réalisé 2 fois de suite, avec 15 jours d’intervalle, donc tout ça a été fait bien évidemment avec l’accord de nos institutions, et dans le respect des gestes barrières, et avec les possibilités qu’on a aujourd’hui de pouvoir faire ce genre d’opérations.

KINIC SPORT : Alors, comment vous intégrez vos partenaires dans votre plan de com’ ? J’imagine il y a des partenaires qui viennent à un moment donné dans votre communication ?

CAROLYNE STURTZER : Oui, tout à fait, on essaie vraiment de fonctionner avec eux au quotidien, de les mettre en avan,t donc par exemple, pendant nos matchs ou sur des opérations qui vont être extérieures, qui vont peut-être être en dehors de la partie sportive. On travaille vraiment avec eux main dans la main, notamment cette année et l’année dernière, où c’était un peu particulier, on fait en sorte de garder le lien, de pouvoir monter des projets avec eux, et c’est ce qu’on fait, c’est ce qu’on essaie vraiment de faire au quotidien. Donc, que ce soit de la visibilité au sein de nos structures, que ce soit de la visibilité, du contenu diffusé par exemple pendant nos matchs en direct à travers des supports digitaux, que ce soit organisé un petit peu des opé évènementielles comme je vous ai dit avant, pour pouvoir rayonner avec eux, c’est vraiment tout ce genre de supports. Autant du digital que vraiment du physique, quand on peut le faire bien évidemment.

KINIC SPORT : Au niveau médiatisation, vous êtes plutôt suivi par la presse et diffusé également ?

CAROLYNE STURTZER : Oui, tout à fait. Nous ici sur Toulouse, la Dépêche, voilà le média qui nous suit vraiment de manière récurrente, qui suit le club depuis ses débuts en Lidl Star ligue. Donc on a une réelle relation de confiance avec eux, et après avec les médias peut-être un peu plus spécialisés dans le sport, notamment lorsqu’on va faire des opérations à destination des partenaires ou d’autres publics, on sait qu’ils vont nous suivre, ils vont être ravis de relayer l’information. Il y a quelques temps, nous avons fait une opération de communication communes aux 9 autres clubs toulousains et ça, c’est une opération qui a été relayé par les médias vraiment spécialisés dans le domaine du sport. Donc, j’ai envie de dire, on va être suivi et on va relayer l’information, et après, en fonction des sujets qu’on va mettre en avant, les médias plutôt traditionnels ou les médias plutôt sportifs prendront l’information après qui leur convient. Mais il y a un juste équilibre entre les deux.

KINIC SPORT : Alors, c’est intéressant, est-ce que vous pouvez nous parler de cette opération avec les 9 clubs toulousains, ça consiste en quoi exactement ?

CAROLYNE STURTZER : En interne, au Fenix, on s’était dit qu’en cette période un peu compliquée, ça pouvait être intéressant peut-être de voir le sport, le rayonnement et la communication plus uniquement à travers notre prisme, mais en disant, pourquoi ne pas motiver et solliciter les autres clubs pros sur la région avec qui on est régulièrement en contact, pour pouvoir justement penser une opération commune ? Et l’objectif était de se dire, on ne peut plus recevoir, on a tous les mêmes difficultés dans cette période particulière. On ne peut plus recevoir, on ne peut plus aller à la rencontre non plus des sportifs, donc là, on touche le public, les supporters et sportifs, et je suis rentré en contact avec les différents responsables communication des clubs pros de Toulouse qui ont tous vraiment bien accueillis la nouvelle, et en fait, derrière, on a tout simplement monté tous ensemble vraiment une opération de communication dans un premier temps, c’est sorti le 22 Mars, on a fait une campagne d’affichage dans Toulouse à destination des supporters et des sportifs en disant qu’ils nous manquaient, qu’on avait hâte de les revoir, repartager des choses avec eux, refaire du lien, recréer du lien, tous ensemble, et cette communication a pu être possible notamment grâce aussi à la mairie et à la métropole de Toulouse, et celle aussi de Colomiers et de Blagnac qui ont mis à disposition en fait leur réseau d’affichage. Donc, c’est une communication sous forme de réseau d’affichage et qui va durer du 22 mars au 13 Avril.

KINIC SPORT : Alors, c’est intéressant ce que vous me dites, mais du coup la ville de Toulouse, la métropole on va dire, c’est à la fois une grosse métropole mais il y a également beaucoup de clubs professionnels. Il y a évidemment du foot, du rugby, mais aussi du hand, du volley, et je crois que j’en oublie, surement du rugby féminin, si je ne dis pas de bêtises, du coup, comment ça se passe déjà entre vous ? A priori ça se passe bien la relation entre les clubs, et est-ce que c’est difficile j’ai envie de dire de sortir du lot ? Comment vous vivez cette concurrence et est-ce que c’est plutôt un atout ou un inconvénient d’avoir autant de clubs professionnels dans une même métropole ? Même si c’est une grande métropole, mais ça fait quand même beaucoup de concurrence.

CAROLYNE STURTZER : Oui alors, aujourd’hui, en tout cas pour ma part, la relation se passe très bien notamment avec mes interlocuteurs à la communication dans les autres clubs. Je pense que cette opération nous a beaucoup rapproché. On s’est tous dit qu’on était tous dans la même situation, même si on ne rayonne pas tous de la même manière, et ça il faut l’avoir en tête. Nous, le hand aujourd’hui, on est un sport qui est peut-être un peu moins médiatisé par rapport à des sports comme le foot ou comme le rugby, qui est très très présent dans le sud-ouest, mais ce n’est pas grave. Chaque sujet pour moi a des inconvénients et des avantages, et j’ai envie de dire, que ce sont les avantages que l’on doit travailler, c’est qu’aujourd’hui on est tous capables de travailler main dans la main, se dire on a pris la parole en disant que le monde du sport professionnel venait en soutien au monde du sport global et notamment auprès des amateurs qui ne peuvent plus pratiquer, des supporters fans de sport ne peuvent plus venir, donc ça, c’était vraiment un très bon point. Après bien évidemment, on se doute que nous en tant que club du Fenix, on ne peut peut-être pas avoir le même rayonnement que le stade Toulousain ou le TFC, mais on rayonne, j’ai envie de dire pour l’instant, à notre niveau, auprès de nos cibles phares, nos cibles de cœur on va dire, et qui attendent vraiment ce type de communication, donc je pense qu’on peut retenir nous au niveau du sport qu’il y a vraiment cette solidarité qui se créée et d’autant plus dans cette période-là.

KINIC SPORT : J’imagine aussi que cette concurrence, ça vous oblige aussi un petit peu à innover et ça doit être aussi un leitmotiv pour vous j’imagine ?

CAROLYNE STURTZER : Oui évidemment, on doit toujours essayer de…je pense que l’on se rend un peu tous la balle, on essaie de se répondre chacun avec nos moyens et nos possibilités, et c’est ça qui reste intéressant, c’est que moi je trouve que c’est une concurrence qui est saine, on veut exister et rayonner le plus possible, comme j’ai dit avant, avec nos moyens, et moi, je le prends vraiment comme un challenge, ça nous oblige et ça m’oblige personnellement avec le reste aussi de l’équipe et toute l’équipe administrative au niveau de Fenix, et penser des opérations encore plus différentes, encore plus structurantes, qui vont peut-être aussi faire plus réagir, et ça je pense, qu’on le fait tous à nos niveaux dans les clubs, je le sens. Moi, je le vois vraiment comme…voilà la concurrence est là, mais c’est une concurrence qui est saine, et qui vraiment nous permet de nous renouveler, et d’aller chercher de la créativité et le challenge.

KINIC SPORT : Alors, vous avez un atout du côté du Fenix dans votre manche, c’est l’équipe de France de handball qui rayonne et qui performe. Ça c’est un atout aussi j’imagine ?

CAROLYNE STURTZER : Oui. C’est vrai que c’est vraiment un point qui est très important aujourd’hui. C’est une équipe qui atteint régulièrement les sommets qui a un superbe palmarès. Nous, c’est vrai qu’on aime beaucoup relayer aussi, mais je pense que c’est le cas de beaucoup de clubs. On aime relayer l’engouement qu’il va y avoir autour de cette équipe, les résultats de cette équipe évidemment. Elle permet, je pense au sport et notamment et surtout au hand, de pouvoir rayonner un petit peu plus, et peut-être de prendre plus de places aussi médiatiquement, comme je l’avais dit avant, on n’est pas un des sports les plus médiatisé, et c’est vrai que d’avoir ce genre de tribunes et notamment d’équipes qui performent, ça permet automatiquement au hand français de pouvoir rayonner un peu plus, et de se développer en termes d’images, et peut-être arriver à exister auprès de personnes qui ne penseraient pas habituellement au hand, ou qui pensent plus facilement à d’autres sports.

KINIC SPORT : On va revenir un petit peu sur les Fenix de Toulouse Handball, et donc du coup, vous nous avez dit que vous mettiez en place des opérations de communication, enfin du moins votre plan de communication, vous intégrez les partenaires mais est-ce que à l’inverse, les partenaires aussi vous font d’une certaine manière de la communication ? Est-ce qu’il y a un échange avec les responsables com’ de vos partenaires pour que ce soit aussi un petit peu dans les deux sens notamment en ce moment ?

CAROLYNE STURTZER : Oui, alors, on a plusieurs partenaires, on sait que dans la situation actuelle nous on essaie au maximum de les mettre en avant. On sait que dès qu’ils peuvent eux aussi communiquer de leur côté, c’est quelque chose qu’ils font sans problèmes. Après, on sait que parmi les entreprises qu’on a en tant que partenaires, tous n’ont pas forcément des situations des plus favorables, voilà, on sait que cette crise a touché beaucoup d’entreprises donc dès qu’elles le peuvent, elles le font évidemment, nous on continue de le faire mais oui, j’ai été en contact, et je suis encore en contact avec des responsables notamment communication de nos partenaires qui souhaitent peut-être monter des opérations ou qui nous demandent du contenu notamment pour intégrer à travers leur newsletter, pour nous mettre en avant mais aussi pour diversifier un petit peu les contenus qu’ils donnent que ce soit à leurs clients ou à leurs partenaires. C’est un vrai écosystème qui fonctionne autour d’une information un petit peu sportive et un petit peu inédit. On sait que c’est quelque chose qui fonctionne bien pour nos partenaires auprès de leurs cibles. Donc, je suis régulièrement en contact avec les personnes en charge de la communication pour donner le maximum de contenus dès qu’on le peut et dès qu’ils le peuvent aussi évidemment.

KINIC SPORT : Alors, sans transition, vous parlez de newsletter justement est-ce que vous vous en avez une et quelle place elle prend dans votre stratégie de communication ? C’est vrai que les newsletters étaient moins utilisées. Ça revient un petit peu en force dans la communication, donc vous, est-ce que vous en avez une ? Comment vous l’utilisez ? Et est-ce que dedans justement vous intégrez vos partenaires ?

CAROLYNE STURTZER : Alors justement, c’est un sujet que l’on travaille beaucoup en ce moment, et je peux comprendre le questionnement et l’évolution autour de la newsletter. C’est vrai que c’est un support qui est très intéressant. Par contre, on peut avoir peut-être des fois le mauvais reflexe de régulièrement en envoyer parce qu’on veut dire beaucoup de choses. On peut avoir beaucoup de contenus à partager et on sait qu’aujourd’hui les newsletters, il y en a beaucoup qui sont reçues par les personnes de manière générale. On est tous considérés en tant que particuliers par cette problématique, par ce sujet. On reçoit beaucoup de newsletters, qu’elles soient commerciales ou non, qu’elles soient informatives, et c’est un réel sujet pour nous aujourd’hui. Nous, on sait qu’on envoie une newsletter notamment dans le cadre de nos matchs qui récapitule vraiment pour chaque match l’équipe partante, les stats, les joueurs qui vont être sur le terrain dans les deux équipes. On essaie vraiment de faire un focus sportif, et après, on a aussi une newsletter vraiment à destination de nos partenaires pour qu’ils aient connaissance entre eux des offres qui sont proposées à travers notre réseau, voilà. Parce que quand on a un réseau comme le notre de partenaires, on a beaucoup en fait d’offres, il y a beaucoup de choses qui sont faites, donc soit vraiment en BtoB donc de pro à pro, soit en BtoC, et dans le cadre de ses contenus et de ses offres, nous on leur a proposé chaque semaine de faire partir une newsletter qui vraiment les concerne, et qui vraiment permette de créer du lien entre eux, parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus les recevoir non plus chez nous, donc c’est une autre manière de pouvoir les mettre en contact. Habituellement ça se fait les soirs de match, dans nos espaces de réception, mais là, vu que ça ne se fait pas, on peut le faire d’une autre manière et on sait que cette newsletter-là est très bien reçue. Mais pour la question de la newsletter un peu plus on va dire sur notre cible, note cœur de cible ou le plus ou moins grand public, c’est en réflexion notamment sur la périodicité et au contenu qu’on pourrait donner qui pourrait être intéressant et aussi différent sur, pas forcément tout le temps faire la même chose, donc c’est encore en cours de réflexion.

KINIC SPORT : Et est-ce que vous utilisez d’autres canaux ? Je pense notamment envers vos partenaires, est-ce que vous utilisez d’autres canaux de communication, surtout en ce moment où on n’a pas l’opportunité de se réunir, ce qui j’espère arrivera bientôt ? En tout cas, est-ce que vous utilisez d’autres canaux, je ne sais pas par exemple les SMS ? Whats App ou pour l’instant c’est encore… ou est-ce que c’est en projet, est-ce que vous avez des projets par rapport à ça ?

CAROLYNE STURTZER : Alors aujourd’hui, je sais que le service commercial chez nous est en contact régulier avec les partenaires. Donc là, on va dire que ce sont peut-être des biais un petit peu plus classiques, mais qui fonctionnent très bien. C’est de prendre des nouvelles, échanger avec eux, que ce soit par téléphone, que ce soit aussi via des visios. On a organisé aussi des visios avec les partenaires pour les informer notamment de la situation du club, est-ce que la situation évolue, sur le projet que le club peut avoir également avec les partenaires pour les aider à se projeter tout simplement ? Donc ça, ce sont peut-être on va dire des liens un petit peu plus classiques. Et on sait qu’on aimerait bien revenir dès que ce sera possible à des réceptions, mais vraiment en petits groupes comme je disais avant, avec bien évidemment les distanciations sociales et les gestes barrières dès que ce sera possible, pour recréer un petit peu ce lien et aussi cette synergie en petit groupe, petit à petit, pour qu’après tout simplement les liens se recréer et renaissent un peu.

KINIC SPORT : Alors, pour revenir un petit peu sur la communication d’une manière plus générale, j’imagine qu’un club qui évolue au plus haut niveau et au niveau européen vous m’avez dit si je ne me trompe pas, j’imagine que rien n’est laissé au hasard au niveau du plan de communication ? Comment ça se… hors cas exceptionnel que nous vivons, je parle d’une manière générale, j’imagine que rien n’est laissé au hasard ? Et puis, comment vous définissez un petit peu l’image ? Est-ce que ça se fait en début de saison pour que l’image soit la plus positive possible ?

CAROLYNE STURTZER : Alors c’est vrai qu’au niveau de la communication, il faut réellement je pense avoir une trame qui soit claire dès le départ, c’est-à-dire, d’avoir des objectifs en termes de communication globaux au club, très bien, mais plus spécifiquement aussi qui vont peut-être correspondre à la compétition. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on va avoir des objectifs au niveau de notre club, ce sont des objectifs peut-être un peu plus classiques, où je pense qu’on peut les retrouver aussi au sein des autres clubs. Et après, sur une compétition notamment comme la coupe d’Europe, et bien, on adapte les objectifs parce qu’on est plus sur le même rayonnement, on n’est plus sur les mêmes cibles, les mêmes personnes qu’on va pouvoir toucher, on a peut-être d’autres médias aussi qui sont intéressés, d’autres marques, d’autres partenaires, donc on adapte vraiment. Je pense que nous, en tout cas, c’est de cette manière-là qu’on fonctionne au Fenix, c’est vraiment de penser la communication, la stratégie de communication et l’adapter surtout, que ce soit à la situation inédite de cette année, on l’adapte à la situation, on a pas le choix, et aussi l’adapter à la typologie de projets, donc là, si c’est la coupe d’Europe, ce sera peut-être tel public et si on est habituellement peut-être sur une opération en dehors un petit peu plus importante, mais construite avec des institutions, pareil, on ne communiquera pas forcément de la même manière, donc il faut vraiment tramer en amont la communication, nos objectifs, les résultats attendus aussi évidemment, ça je pense qu’on le fait aussi un peu et après, tout simplement on le développe, et on fait en sorte d’organiser et de vraiment créer toutes les prises de parole des contenus autour de cette trame et de cette stratégie qu’on va définir comme vous l’avez dit en général en présaison ou début de saison.

KINIC SPORT : Alors, j’imagine que vous mesurez l’impact des actions pour les ajuster et aussi pour arrêter si on voit que quelque chose de fonctionne pas ou que ça prend du temps pour avoir un retour. Donc, j’imagine aussi que vous mesurez l’impact des actions que vous menez ?

CAROLYNE STURTZER : Oui tout à fait. C’est quelque chose où on…c’est vraiment un sujet qui est très important aujourd’hui. On doit avoir un œil sur les résultats, sur ce qu’on fait, sur comment est-ce que c’est reçu, comment est-ce que c’est perçu, est-ce qu’on estime qu’on a atteint nos objectifs ou pas grâce à cette opération et c’est ce que je vous disais avant c’est de vraiment adapter, je pense qu’un point fort dans la communication, c’est d’être capable de mesurer et d’adapter ensuite, d’être malléable et de pouvoir évoluer et de faire évoluer la communication. Parce qu’on peut avoir des idées en tout début de saison qui vont être très intéressantes, des objectifs où on dit ah je pense que celui-là vraiment si on l’atteint aujourd’hui, on atteindra un objectif vraiment global qui sera très intéressant pour le club mais au final on peut se rendre compte en cours de saison que ça peut ne pas fonctionner, ou alors que ça surperforme, et j’ai envie de dire tant mieux, et quand par contre à contrario, ça ne performe pas, bah ce n’est pas grave, s’il n’y a pas non plus des investissements très conséquents, on peut se permettre de dire que ce n’est pas grave, ça n’a pas fonctionné, on repart. Ça je pense que c’est aussi le clou de la communication, c’est de pouvoir l’adapter parce que d’un public à un autre, on ne le reçoit pas de la même manière. On ne va pas recevoir la communication de la même manière si on est un particulier abonné depuis je ne sais pas une quinzaine d’années par exemple, et si on est peut-être un néo fit du handball qui vient pour la première fois assister à un match. Donc, c’est de l’adapter et de voir comment ça réagit, tout simplement.

KINIC SPORT : D’accord, merci. Une dernière question : est-ce que vous avez des projets là à moyen terme ou à court terme, ou c’est trop difficile par rapport à la situation ?

CAROLYNE STURTZER : Non, on a des projets, et je pense que c’est ça aujourd’hui qui nous permet vraiment d’avancer, de continuer, de tenir. La projection, elle est très importante dans un club aujourd’hui. On a des projets d’intégrer encore plus nos partenaires dans nos projets. Moi, je sais que personnellement, j’ai réellement à cœur de pouvoir intégrer tout l’écosystème et toutes les parties prenantes du Fenix dans un projet de club à moyen-long terme bien évidemment, pour arriver à créer vraiment cette relation qui est déjà là. Ce n’est pas qu’elle n’est pas déjà créée, mais vraiment créer en plus une relation de confiance et de nous permettre à tous de nous projeter main dans la main, d’avancer tous ensemble, donc sur des projets peut être évènementiels, des projets peut-être un peu plus institutionnels. Donc des choses sont en cours. On a aussi je pense, une réelle envie au sein du club que ce soit sur des projets qui soient voilà sociaux, qui soient aussi sportifs. Donc ce sont des sujets qui sont très RSE aujourd’hui, donc ça, ce sont des sujets qui nous tendent vraiment et je pense qu’il nous tarde de pouvoir les lancer. C’est déjà quelque chose sur laquelle on travaille, c’est en cours avec plusieurs projets en fait.

KINIC SPORT : Et bien en tout cas c’est un beau programme. Merci Carolyne STURTZER d’avoir accepté de répondre à nos questions.

CAROLYNE STURTZER : Un grand grand merci à vous. J’ai été ravi de pouvoir échanger avec vous et surtout très touchée que vous ayez contacté le Fenix et le service communication pour vous répondre. Ce sera avec grand plaisir pour une prochaine.

KINIC SPORT : Merci et à très vite donc pour les Fenix de Toulouse en Lidl Star Ligue. Merci. Au revoir.

CAROLYNE STURTZER : Merci.

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