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Interviews

Faustine David

Interview de Faustine David – Grand Nancy Métropole Handball

Gestion de club, Handball, Interviews, Stratégie marketing

Pour ce second épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Faustine David, responsable commerciale chez Grand Nancy Métropole Handball. Le Grand Nancy Métropole Handball est la référence du handball masculin en Lorraine, évoluant dans le championnat de France de PROLIGUE et se positionnant dans le haut du classement.

Découvrez l’interview de Faustine David

KINIC SPORT : Je suis avec Faustine DAVID, responsable commerciale du club de Grand Nancy Métropole Handball qui évolue en Pro Ligue, c’est la deuxième division de handball. Bonjour Faustine DAVID.

FAUSTINE DAVID : Bonjour.

KINIC SPORT : Est-ce que vous pouvez vous présenter vous personnellement et quel a été votre parcours professionnel pour arriver à ce poste de responsable commerciale de Nancy Métropole Handball ?

FAUSTINE DAVID : Oui alors donc moi je m’appelle Faustine DAVID, j’ai 27 ans. J’occupe effectivement le poste de responsable commerciale du Grand Nancy Métropole Handball. J’ai fait une école de commerce à Paris avec une spécificité mode et mode du sport. Et puis, j’ai donc fini par travailler d’abord au club de, alors anciennement Angers Noyant Handball, qui est devenu le SCO Handball qui évolue également en Pro Ligue où j’occupais également des fonctions de responsable commerciale mais sur un club un petit peu moins développé aujourd’hui que Nancy. Et puis ensuite voilà, j’ai souhaité pouvoir évoluer dans un club un petit peu plus structuré et qui avait des ambitions différentes. Et donc, je suis arrivée il y a 3 ans au Grand Nancy Métropole Handball en prenant la direction commerciale de ce club. C’est un club avec des ambitions de montée cette saison ou la saison prochaine.

KINIC SPORT : Alors justement, est-ce que vous pouvez nous présenter votre structure, le Grand Nancy Métropole Handball, un petit peu son histoire, voilà nous présenter un peu ce club de Nancy ?

FAUSTINE DAVID : Oui. Alors c’est un club de Handball historique qui existe depuis de nombreuses années, qui s’est fortement structuré maintenant il y a 4 ans avec notamment un changement de président et puis également un passage en société, en structure SASP, Société Anonyme Sportive Professionnelle, dans le but justement d’atteindre la Lidl StarLigue, donc le plus haut niveau français. Et ce changement de structure est passé notamment par le recrutement d’une personne comme moi pour gérer toute cette partie commerciale et puis de staffer en admin un petit peu plus qu’auparavant. Aujourd’hui, c’est vraiment un club qui est bien implanté sur le territoire nancéen voire sur le département et la région. Après en région, on a pas mal de concurrents mais en tout cas, voilà, c’est vraiment une structure bien implantée ici avec une forte association avec beaucoup de licenciés qui nous permet d’avoir un certain poids sur la métropole nancéenne au niveau handbalistique aujourd’hui. Et puis, l’objectif du club sur ces 4 années, c’était de pouvoir se structurer pour pouvoir monter en Lidl Starligue et la structuration passait notamment par le fait d’aller chercher de nouveaux sponsors et d’augmenter le budget du club de manière considérable.

KINIC SPORT : Quelles sont vos missions principales en termes de sponsoring et partenariat, quel est votre journée type ?

FAUSTINE DAVID : Une journée type, ça n’existe pas vraiment dans un sport professionnel, il y a pas mal d’imprévus ou d’impondérables mais en fait cela a été assez découpé si je puis dire durant la saison. Il y a toute une partie de renouvellement des partenaires déjà existants qui s’effectue…ensuite, ça dépend des objectifs aussi du club parce que nous, comme l’on a l’objectif de monter bah ce sont des choses où en général on connait notre sort si je puis dire, seulement au mois de Mai. Mais en général voilà, ce sont des choses qu’on entame au mois de Mai et qu’on fait courir jusqu’au mois d’Aout où là, on voit l’ensemble des partenaires du club et on travaille le renouvellement de leurs partenariats pour la saison prochaine. Ça c’est déjà une grosse partie du travail. Nous à Nancy on a à peu près… on a plus de 110 entreprises partenaires donc c’est un boulot qui représente pas mal d’heures et de travail sur la partie estivale. Ensuite, sur l’année, constamment on fait du démarchage, constamment on va chercher des nouveaux partenaires pour pouvoir étoffer notre réseau et là aussi, augmenter le budget du club. Ensuite, il y a toute la partie animation de nos partenaires, hors covid, avant on faisait des soirées partenaires. On n’en fait plus à l’heure actuelle, mais donc il y avait toute cette partie-là d’animation de réseaux, puis finalement, la mise en place des actions que les partenaires ont pris dans leur partenariat, que ce soit de l’activation marketing, de l’évènementiel, des actions de com’ ponctuelles, des choses comme ça, donc ça c’est aussi une autre partie du travail. Et puis ensuite, il y a toute la partie organisationnelle de matchs et l’organisation du Zénith, l’organisation de la salle, la mise en place des supports de communication, la mise en place d’une communication comme je vous disais un petit peu particulière, selon les prestations qui ont été achetées. Voilà un petit peu aujourd’hui comment ça se découpe.

KINIC SPORT : Parfait, merci. Comment se passe la relation avec les partenaires du club ? Est-ce que c’est vous qui les démarchez ou l’inverse, ou est-ce qu’on vous recommande, et est-ce que vous avez un exemple pour cela ?

FAUSTINE DAVID : Alors nous, on évolue comme je vous l’avais dit en deuxième division française. C’est une division qui attire un petit peu moins aujourd’hui que par exemple une première division française où on va jouer contre des grosses écuries telles que le PSG, Nantes ou Montpellier, donc c’est vrai qu’on a plutôt tendance à les démarcher. Aujourd’hui, on a très peu d’appels entrants. C’est plutôt nous qui allons les démarcher. Alors, ça nous est arrivé d’avoir des appels entrants. Quand on a des appels entrants, souvent, c’est que l’on est recommandé par un partenaire. Parce que voilà, il apprécie le partenariat qu’il a avec le club, il en apprécie les retombées ou les contacts qu’il a pu se faire au salon VIP et donc il en parle à son réseau à lui et puis dans ces cas-là, on peut être appelé. L’exemple que je peux donner, arrivé récemment, c’est vrai qu’on était plutôt sur un gros dossier avec une grosse enseigne nationale, ça ce sont des dossiers qui se travaillent longtemps, c’est 2 ans, c’est nous qui les avons démarchés, mais voilà, ça a pris 2 ans pour pouvoir se concrétiser et arriver au bout du partenariat, et là, ce sera signé pour la saison prochaine.

KINIC SPORT : D’accord, petite info du coup. Est-ce que vous avez un profil de sponsors spécifiques ? Parce que la Métropole de Nancy, le département et même plus globalement on va dire la région Lorraine est bien pourvue en club. Donc il y a vous, il y a l’AS Nancy Lorraine, il y a le SLUC, il y a le club de Volley masculin, le club de Volley féminin, si je ne dis pas de bêtises. Du coup, vous, est-ce que vous avez un profil spécifique de sponsors, est-ce que ce sont des sponsors qui potentiellement peuvent être attirés par le hand ? comment vous faites votre prospection finalement ? Cherchez-vous les partenaires en vous disant, est-ce qu’il peut y avoir une affinité ou pas du tout ?

FAUSTINE DAVID : Alors effectivement, vous l’avez bien précisé, on est dans un territoire hyper concurrentiel, on a beaucoup de clubs pros pour une seule ville. Donc c’est vrai que ça complique un petit peu la tâche de prospection et puis d’avoir des partenaires. On n’a pas vraiment, nous, de profils fixes, si ce n’est qu’aujourd’hui, quand on analyse les partenaires que l’on a, les ¾, enfin oui les ¾ sont plutôt des PME. On a plutôt tendance à attirer des PME d’envergure régionale, qui aujourd’hui rayonnent sur le territoire Lorrain voire Grand Est. On a encore un petit peu de mal à aller attirer des enseignes nationales qui vient chercher une visibilité nationale dans notre club. Ça, c’est déjà un premier fait, avec des secteurs d’activités bien représentés qui sont chez nous, on n’a pas, on ne se détache pas avec un secteur d’activités particulier qui vient s’implanter dans le handball. Alors après, dans la prospection, la manière dont on travaille, c’est vrai que nous on essaie d’aller démarcher les entreprises qui ne sont pas partenaires des autres clubs, parce que quand on a déjà noué un partenariat avec un club, et bien on a déjà effectivement créé des affinités, on a peut-être une affinité plus ou moins avec le sport, avec les personnes qui y travaillent, je ne sais pas l’historique du club, ou autre. Donc c’est vrai qu’on a tendance déjà à aller chercher les entreprises qui ne sont pas partenaires de ces clubs-là, parce que peut être qu’elles n’ont pas encore eu recours au sponsoring ou peut être que ce ne sont pas des choses qu’elles ont pu entrevoir à l’heure actuelle, et on essaie nous de pouvoir vendre ça. Après, nous on travaille sur…c’est vrai qu’on travaille pas mal de manière géographique, si je puis dire, par secteur. On essaie de prospecter un secteur de Nancy, une zone commerciale, une zone industrielle dans lesquels on va aller voir les entreprises et puis après bah, pas mal comme on disait tout à l’heure de bouche à oreille, de relationnel que l’on va faire, d’une personne que l’on a rencontrée là ou de quelqu’un qu’on a entendu parler, qu’on va appeler pour parler de notre club. Et puis après, il y a des partenaires qui sont aujourd’hui partenaires de clubs amateurs de handball. Donc on sait qu’ils ont une forte affinité du coup avec le sport. Puis là on va aller essayer de démarcher pour qu’ils laissent bien entendu leur partenariat au club régional et peut être qu’ils puissent passer un stade sur un club d’une envergure différente où ça va offrir un handball d’un niveau supérieur puis souvent une visibilité d’un niveau supérieur aussi.

KINIC SPORT : D’accord, merci c’était très clair. Alors sans donner de chiffres précis, est-ce que vous pouvez nous dire à peu près que représente le pourcentage des recettes du sponsoring dans votre club ? Est-ce que c’est une part importante pour vous le sponsoring ?

FAUSTINE DAVID : Oui, c’est une part très importante. Aujourd’hui ça représente à peu près 52% du budget total du club, ce sont les recettes privées, de partenaires privées.

KINIC SPORT : D’accord, donc oui assez conséquent effectivement. Quel est l’intérêt pour un club comme le Grand Nancy Métropole Handball de posséder des partenaires ? Et puis surtout les petits partenaires entre guillemets même s’il n’y a pas de petits partenaires mais également des gros. Vous le disiez vous en avez plus de 100 donc est-ce que ça aussi ça participe à la dynamique, le fait d’en avoir beaucoup ?

FAUSTINE DAVID : Oui, alors bah déjà l’intérêt pour nous de posséder des partenaires, bah on l’a dit précédemment, ça représente aujourd’hui plus de 50% de nos recettes. Donc c’est sur qu’il y a un intérêt déjà de santé financière pour le club. On est aussi dans un objectif de construction du club et de passer un niveau notamment en balistique supérieure donc effectivement, plus on a de partenaires, plus on a un budget conséquent, ce qui nous permet en général de pouvoir passer en division supérieure. Ensuite effectivement le fait d’avoir un réseau de partenaires qui est plutôt très étoffé ou en tout cas qui s’étoffe d’années en années, ça nous permet de créer une réelle dynamique entre nos partenaires, de s’inscrire comme un réseau d’entrepreneur et un réseau professionnel sur le territoire nancéen impactant. Et c’est aujourd’hui aussi ce qu’on cherche à être et à devenir, de plus en plus. C’est aussi voilà de pouvoir être une plateforme d’échange professionnel sur la ville de Nancy. Et puis posséder des partenaires c’est aussi pour nous avoir un soutien des entrepreneurs locaux pour le développement de notre club et pour le handball nancéen.

KINIC SPORT : Alors on va parler un petit peu on va dire de la crise juste sur une question. Comment communiquez vous avec vos partenaires en ce moment ? Comment vous parvenez à maintenir le lien sachant que les salles sont fermées on la dit un petit peu en préambule mais c’est un petit peu plus difficile et notamment comment vous utilisez les outils digitaux, les réseaux sociaux et bien justement pour peut-être apporter cette visibilité aux partenaires et garder ce lien ?

FAUSTINE DAVID : Alors nous effectivement quand, bah comme tout le monde, quand la crise est arrivée, on a réfléchi à une nouvelle stratégie pour le club. Alors on a déjà presque tout de suite créé un WhatsApp Business, donc un groupe WhatsApp avec l’ensemble de nos partenaires où l’idée c’était de pouvoir échanger entre eux, nous échanger, le club, en donnant des infos et autres et puis les partenaires qui, de par la crise, soit ont créé des produits différents, soit ont adapté leurs services ou autres puissent le communiquer à l’ensemble de nos partenaires. Ça c’était la première chose qu’on a fait. Ensuite on a créé des entreprises qui sont nos partenaires qu’on a diffusé sur nos réseaux sociaux notamment avec un fort appui sur LinkedIn qui aujourd’hui, voilà la page du club, elle est suivie par 1000 abonnés, donc c’est vrai que ça permettait une certaine visibilité. Et puis la dernière chose qu’on a fait nous lors de tous les matchs à domicile en fait pour les partenaires qui ont souscrit de la prestation VIP au début de l’année, on leur livre les repas VIP chez eux. Et puis, on a là comme l’ensemble des clubs procéder à la retransmission en live de nos matchs sur les réseaux sociaux du coup on invite nos partenaires à pouvoir regarder le match depuis chez eux et puis à pouvoir profiter d’un petit moment convivial chez eux avec le repas VIP qu’on leur livre. Donc aujourd’hui en fait on n’a pas vraiment perdu le lien avec nos clients parce que bah lors des livraisons finalement on les voit tous les 15 jours. Ça nous permettait à la fois de leur maintenir une prestation mais aussi de les voir. Et puis le WhatsApp Business ou les réseaux sociaux nous permettent là aussi de garder un lien. Enfin, pour les partenaires qui eux avaient acheté de la prestation de visibilité, on a remodelé certaines de nos prestations parce que par exemple il y avait des partenaires qui avaient opté pour de la visibilité dans els salons VIP ou des choses comme ça. Donc du coup de par la retransmission ne sont pas visibles. Et bien on les a basculés sur d’autres produits de visibilité. Par exemple le bandeau led qui l’est visible lors de tous les matchs retransmis à la télé.

KINIC SPORT : D’accord, donc vous vous êtes…vous vous êtes adapté un petit peu à cette situation et justement est-ce que cette adaptation dans un avenir proche le plus tôt possible on l’espère quand ça va reprendre normalement, est-ce que ça va vous servir selon vous. Voilà on va dire s’il y avait un bon côté à garder, est-ce que ce serait ça ? voilà tout ce que vous avez réussi à mettre en place pour vous adapter et pour garder le lien avec les partenaires et est-ce que ça peut vous servir pour l’avenir, est-ce qu’il y a des choses même quand le public pourra revenir en salle et que tout redeviendra normal ?

FAUSTINE DAVID : Alors est-ce qu’il y a des choses qu’on va garder pour l’instant je ne sais pas encore parce que je ne sais pas dans quel contexte plus ou moins on pourra revenir à une situation dite normale. En tout cas il y a des choses type le WhatsApp Business que l’on n’enlèvera pas. On se rend compte que ça a permis beaucoup d’échange entre nos clients et puis ça leur a permis eux-mêmes de garder un lien notamment quand ils supportaient l’équipe derrière leurs écrans. Donc ça c’est sur ce sont des choses que l’on va garder. Après c’est sûr que cette situation on en retire du bon, du positif. Honnêtement ça nous a poussé à sorti de notre zone de confort fortement parce que depuis des années, ce n’est pas qu’on faisait les mêmes choses mais, le sport professionnel et le sport business était établi d’une telle manière qu’on était toujours dans des schémas un petit peu identiques. Donc là c’est vrai que ça nous a poussé à innover. Et honnêtement c’était un challenge très intéressant pour nous, qui nous a passionné, qui nous a donné beaucoup de travail et beaucoup de remise en question sur ce qu’on faisait mais ça a été franchement bénéfique. Ça nous a aussi permis de nous rendre compte qu’on était capable de s’adapter à presque n’importe quelle situation, en tout cas à quelque chose de très inédit auquel je crois que le monde entier ne s’attendait pas à vivre un jour et on s’est rendu compte qu’on était capable aussi de garder la relation qu’on a avec nos partenaires, notamment de garder nos partenaires. Parce qu’aujourd’hui au club on a pratiquement perdu aucuns partenaires entre la saison dernière et cette saison. Donc ça va faire pratiquement 1 an et demi, enfin en tout cas nous 1 saison et demi qu’on vit avec le covid et sans public.

KINIC SPORT : D’accord, et justement petite question toute simple est-ce que paradoxalement, ça a rapproché les partenaires du club ?

FAUSTINE DAVID : Alors c’est difficile à dire parce que je ne les vois pas ensemble. Je ne peux pas les voir dans un évènement ensemble. En tout cas, je pense oui qua ça a resserré les liens et notamment les liens économiques qu’ils avaient pu créer entre eux pendant la crise. Et ça a aussi fortement resserré leur appartenance au club aujourd’hui, leur sentiment d’appartenance au club et à l’équipe, et ça on en est très content.

KINIC SPORT : Oui le fait de voir que vous mettez tous les moyens pour compenser cette difficulté, j’imagine oui qu’ils sont sensibles à ça les partenaires ?

FAUSTINE DAVID : Oui pour l’instant on a plutôt des retours positifs ou presque très positif de ce que l’on fait, en effet.

KINIC SPORT : Alors autre question, on va sortir un petit peu de la crise. L’AS Nancy Lorraine si je ne dis pas de bêtises est aussi l’un de vos partenaires, enfin en tout cas vous avez un partenariat. Comment se passe cet échange, ce partenariat avec un autre club, voilà dans les grandes lignes, quelles sont les conditions de votre partenariat ?

FAUSTINE DAVID : Alors en fait ça a été initié de nos deux présidents de club qui se connaisse bien et partagent des visions communes de développement de club. L’ASNL est un club d’envergure aujourd’hui beaucoup plus structuré que le nôtre. Et donc ils sont devenus partenaires un petit peu dans cette idée là de pouvoir accompagner le Grand Nancy Métropole Handball à grandir. Donc effectivement c’est un de nos partenaires officiels aujourd’hui. Ils ont les mêmes prestations si je puis dire qu’un partenaire lambda. Ils ont des places pour venir à nos matchs donc en fait ça leur permet aussi de pouvoir offrir à leurs clients des fois de leur offrir autre chose que du foot, de les emmener sur une autre discipline qu’aujourd’hui ils supportent à Nancy. Ils ont aussi une visibilité chez nous et puis c’est un club avec qui on travaille ensemble, avec lequel on va pouvoir échanger des fois des services, on va pouvoir travailler avec un partenaire qu’ils ont et ça va nous dépanner sur ce coup là et inversement. Voilà c’est un club avec qui on a des liens assez étroits dans le développement et dans la structuration de nos clubs.

KINIC SPORT : Et par rapport aux autres clubs de la métropole, c’est peut-être différent parce que l’AS Nancy Lorraine, c’est un autre club, donc c’est le football c’est un sport extérieur mais est-ce que vous avez liens ou des contacts avec les autres clubs, le SLUC Nancy notamment pour le basket ou le Grand Nancy Volley ou le Vandoeuvre Nancy Volley, est-ce que hormis l’AS Nancy Lorraine vous avez des contacts avec d’autres clubs de votre ville. On le redit une nouvelle fois, mais qui est quand même assez fournit pour une métropole de cette taille en clubs professionnels.

FAUSTINE DAVID : Oui oui bah alors déjà nous la salle où on s’entraine, on la partage avec le VNVB, donc le volley féminin. Donc effectivement c’est un club avec qui on a des échanges très réguliers, avec lesquels voilà on a une entente très bonne, notamment pour s’arranger sur des créneaux d’entrainements, quand on fait des manifestations dans la salle etc donc…et c’est un club avec qui on échange beaucoup. Le SLUC Nancy Basket est un club avec qui on a pas mal de contacts aussi parce que la salle dans laquelle on jour, on la partage avec eux du coup. Donc là idem, on a des liens avec eux. Le Grand Nancy Volley alors c’est un club que nous on voit un petit peu moins parce qu’effectivement par exemple on ne partage pas de salle avec eux. Mais ceci étant dit, voilà qu’on rencontre aussi à des manifestations diverses à Nancy et qu’on connait, le président qu’on connait assez bien. Donc non nous on a des bonnes relations avec l’ensemble des clubs de la Métropole Nancéenne.

KINIC SPORT : Donc du coup pas forcément de concurrence entre les clubs ?

FAUSTINE DAVID : Alors après c’est… oui il y a de la concurrence parce qu’on évolue tous sur un même secteur, c’est vrai. Maintenant, on évolue tous dans des disciplines qui sont toutes différentes, à, des échelons et à des stades différents. On est des clubs qui sont plus ou moins structurés, qui sont plus ou moins connus, qui ont un impact, voilà, qui ont un impact sur la ville plus ou moins important. Voilà moi j’ai tendance à dire que si on est tous existant aujourd’hui à Nancy c’est que chacun a sa place et je ne vois pas les autres clubs aujourd’hui comme des concurrents. Ce n’est pas comme ça que l’on travaille.

KINIC SPORT : D’accord, merci pour cette réponse, voilà, honnête et directe. Alors on va rentrer dans le but du sujet, on va dire un petit peu plus technique. Quels sont les facteurs à prendre en compte dans une analyse de l’impact d’une action de sponsoring. C’est-à-dire que quand vous faites une action pour un partenaire, comment vous analysez, j’imagine en lien avec le partenaire et concrètement quels sont les leviers pour mesurer le retour sur investissement d’une action de sponsoring que vous avez mis en place, là encore j’imagine en lien avec le service de communication du partenaire ou avec le partenaire en direct. Est-ce que vous analysez l’impact d’une action, comment et en quels liens avec le partenaire ?

FAUSTINE DAVID : Alors oui on analyse l’impact des actions que l’on mène. Maintenant on ne va pas se le cacher c’est difficile aujourd’hui de mesurer un retour sur investissement très précis comme peuvent le permettre d’autres outils notamment des outils digitaux. En général on a des stats assez précises qui ressortent. Là c’est un peu plus délicat dans le sponsoring sportif. Alors ça dépend aussi là de quelle est la prestation qu’on a prise. Alors je dirais que la première chose quand on prend de l’action plutôt de prestations VIP, d’hospitalités et qu’on vient dans un souhait de pouvoir étoffer son réseau, de pouvoir faire du business les soirs de matchs ou autres. Alors ça c’est le partenaire qui l’analyse lui-même finalement. Aujourd’hui c’est se dire bah moi quand je viens dans les salons VIP du Grand Nancy Métropole Handball, bah oui j’ai rencontré x partenaires et j’ai noué des relations avec eux ou alors bah ça fait 2 ans que je els vois donc effectivement j’ai approfondi ma relation avec eux et j’ai bossé avec eux. Et eux aussi en général ils savent les affaires qu’ils ont signé parce que c’est quelqu’un qu’ils ont rencontré dans les salons VIP ou parce qu’ils ont approfondi leur relation chez nous ou en tout cas si je puis dire ils ont entériné les relations chez nous. Donc ça ce sont des choses que nous, le club, on a du mal à analyser le retour, mais ça ce sont les clients qui nous font ce retour-là. Et puis aussi c’est le client qui nous demande, c’est là le rôle que nous on joue, est-ce que à table je pourrai être avec telle ou telle entreprise parce que ce serait bien que je puisse les rencontrer ou autre. Donc ça c’est nous qui allons aujourd’hui pouvoir les aider là-dessus. Après pour les partenaires qui prennent plutôt des parties de visibilité, il y a des actions qui se mesurent plus facilement que d’autres. Par exemple pour mettre en place une action avec notamment une offre promotionnelle chez le partenaire ou par exemple je ne sais pas, on distribue des flyers à différentes personnes dans la salle et puis sur chaque flyers vous avez un petit coupon et vous avez, je dis n’importe quoi, une réduction sur x produits que vous achetez, les partenaires là du coup ils ont un retour sur investissement qui est direct parce que eux ils collectent ces petits noms là et ils savent que x personnes ou x pourcents de public est venu chez eux et donc qui ont consommé chez eux. Donc ça ce sont des choses qui sont plutôt facile à analyser. Des fois et d’ailleurs on pousse les partenaires à pouvoir entreprendre ce genre d’actions parce que ça permet de mesurer l’investissement qu’ils font chez nous. Après sur de la visibilité par exemple sur une tenue de match ou sur de la led ou autre, là aussi c’est difficile de pouvoir analyser exactement votre retour sur investissement. Ceci étant dit, c’est pareil, ce sont souvent les clients qui nous disent, ah bah oui il y a untel qui est venu parce qu’il m’a vu sur le maillot ou alors bah oui j’ai fait du business un petit peu excentré de Nancy, on m’a parlé de vous notamment parce qu’on est vu sur les maillots, notamment en tant que sponsor officiel.

KINIC SPORT : D’accord, donc il y a quand même un retour ?

FAUSTINE DAVID : Il y a un retour voilà mais c’est vrai que c’est souvent le partenaire qui va nous donner aujourd’hui son retour sur investissement que l’inverse parce que voilà ce sont des choses un petit peu difficiles qu’on peut mesurer. Alors là en période de covid on mesure la visibilité assez facilement puisque du coup on retransmet nos matchs sur nos réseaux sociaux donc du coup on a els statistiques des vidéos, enfin des matchs qu’on retransmet qui sortent. Donc là ça nous permet plus facilement de dire aux partenaires et bien sur ce match-là, il y a x personnes qui ont vu le match et donc vous votre annonce led elle est passée x fois pendant le match donc voilà vous avez été vu 5 minutes et par tant de personnes. Aujourd’hui c’est plus facile mais évidemment quand les gens venaient en salle, ça c’était des choses que l’on ne pouvait pas mesurer, le fait de dire qu’il y avait x personnes au match.

KINIC SPORT : D’accord mais du coup vous êtes quand même, d’après ce que vous me dites, vous êtes quand même force de proposition par rapport à des opérations, justement c’est intéressant. Par rapport au secteur d’activité etc, est-ce que vous êtes amené même si ce n’était pas forcément prévu mais, ça ce serait une opération qui marcherait bien parce qu’il y a des partenaires effectivement qui recherchent du business, il y en a qui recherchent de la notoriété, il y en a qui recherchent les deux, mais du coup c’est à vous aussi d’être force de proposition par rapport à l’activation du partenariat ?

FAUSTINE DAVID : Oui exactement, c’est ça. Au tout début quand on rencontre les partenaires, on commence toujours par leur demander aujourd’hui quels sont leurs besoins, leurs objectifs, en nous rencontrant. Et c’est là qu’on analyse et que nous on va leur proposer certains produits plutôt que d’autres parce qu’on estime que pour leurs objectifs, c’est le meilleur moyen de pouvoir y parvenir avec le produit proposé. Quelqu’un aujourd’hui par exemple comme je vous disais qui me dit bah moi aujourd’hui je me lance dans mon activité, j’aimerai me faire connaitre sur le territoire nancéen et par exemple il fait du produit destiné au professionnels, on va plutôt lui proposer de vouloir venir sur du salon VIP rencontrer les partenaires ou alors de faire de la visibilité mais uniquement dans les salons VIP parce qu’ils s’adressent aux partenaires. Quelqu’un qui ne s’adresse pas du tout aux professionnels et dont la clientèle est complétement BtoC, on ne va pas aller sur des prestations comme ça. On va plutôt aller sur de la prestation dans la salle, de la visibilité dans la salle et puis selon l’envergure qu’a l’enseigne ou alors selon ses objectifs précis, et bien on va ajuster le fait d’aller sur un stickers terrain parce que voilà c’est une grosse visibilité et tout le monde va le voir à chaque fois ou alors s’il cherche de la visibilité nationale, on va peut être aller sur de l’équipement, parce que lorsque les joueurs se déplacent, et bien ils sont vus partout en France ou alors on va aller sur de l’activation marketing sur une activation évènementielle à 1, 2, 3 reprises dans la saison où là on va faire un gros coup de com’ et où ils vont remettre des goodies, ils vont faire une opération de promotion dans leurs magasins en lien ou voilà il y a pleins de choses qui existent et c’est vrai qu’on s’adaptent vraiment aux besoins des entreprises quand elles viennent au club.

KINIC SPORT : D’accord. Et bien merci en tout cas Faustine DAVID d’avoir répondu à nos questions et on vous souhaite une bonne continuation pour le Grand Nancy Métropole Handball qui évolue en Pro Ligue, c’est donc la deuxième division mais avec l’objectif de monter en Lidl Star Ligue, c’est comme ça que l’on appelle la première division de handball c’est ça ?

FAUSTINE DAVID : Oui c’est ça, c’est ça exactement.

KINIC SPORT : Et bien merci.

FAUSTINE DAVID : Merci beaucoup également de m’avoir sollicité pour cet entretien, c’est très plaisant.

Retrouvez le podcast de l’interview dès maintenant

 


 

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Interview de Nicolas Bourreau

Interview de Nicolas Bourreau – Hello Sports Biz

Interviews, Sport Business

Pour ce premier épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Nicolas Bourreau, un expert en marketing sportif qui est passé par l’ASVEL et Gravelines. Il est aussi le fondateur d’Hello Sports Biz, la newsletter premium sur le Sport Business.

Découvrez l’interview de Nicolas Bourreau

KINIC SPORT : Bonjour Nicolas Bourreau, vous êtes le fondateur de la newsletter et du site internet « HelloSportsBiz.com ». Première question, est-ce que vous pouvez vous présenter et quel est votre parcours professionnel ?

NICOLAS BOURREAU : Bonjour, et déjà merci de me donner la parole dans le cadre de votre podcast. Donc je suis Nicolas Bourreau, je suis un professionnel du marketing depuis plus de 15 ans maintenant. Et j’ai eu la chance de débuter ma carrière dans le sport professionnel, dans le basket professionnel pour travailler sur des sujets qui, il y a 15 ans, étaient plutôt rares, c’est-à-dire des sujets liés à la RSE et à l’engagement tant citoyen qu’environnemental dans le sport. Aujourd’hui, je suis le fondateur de la newsletter Hello Sports Biz dans laquelle je partage avec mes abonnés qui sont plus de 1 600 aujourd’hui, le fruit de ma veille, le meilleur de ma veille, et au-delà de partager cette veille, ce sont donc des articles sélectionnés. J’essaie également à chaque fois de donner mon avis, sur les actualités pour permettre aux lecteurs de s’inspirer ou au moins, d’ouvrir un débat ou de pousser une réflexion. 

KINIC SPORT : Alors vous l’avez dit, vous avez travaillé au sein de grosses structures sportives professionnelles, notamment dans le basket : l’ASVEL et Gravelines Dunkerque. Est-ce que vous pouvez revenir un petit peu sur vos missions au sein de ces structures et quelles expériences vous en tirez justement de ces structures sportives de haut niveau ?

NICOLAS BOURREAU : Alors moi je suis entré dans le sport professionnel dès la fin de mes études, par foi déjà parce que mon mémoire de fin d’études lorsque j’étais à l’IAE, donc ma dernière année en BAC+5, le sujet de mon mémoire c’était comment le capital marque des clubs de sports professionnels pouvait les aider à développer leur business et un des points sur lequel je travaillais régulièrement, c’était l’engagement citoyen. Et c’est dans ce cadre-là, que je suis rentré dans les clubs de basket pro dont vous avez parlé, c’est-à-dire l’ASVEL et Gravelines Dunkerque, et principalement mes missions dans ces deux clubs, c’était justement de mettre en place des dispositifs d’actions citoyennes. Alors ces deux clubs où j’avais des responsabilités de marketing et de communication bien plus élargies, les clubs de basket français sont des clubs avec de fortes notoriétés. Malgré tout, ça reste des PME avec des effectifs administratifs réduits et du coup, vous avez la chance quand vous êtes dans ces structures-là d’avoir des compétences très élargies, donc j’ai fait du marketing et de la communication, d’abord dans tous les sujets. Avec Gravelines, on a avancé sur beaucoup d’innovations, à l’époque aussi en termes de branding et d’appréhension du rôle des médias pour un club sportif professionnel et c’est vrai que le cœur de mon métier et vraiment ce qui a construit ma fibre de marketeur dans le sport, c’était cet engagement citoyen. Et à l’ASVEL et à Gravelines, j’ai monté des dispositifs d’actions citoyennes des clubs, en me disant une chose, que l’on soit un gros club comme le PSG, ou que l’on soit un club amateur, quelque niveau que ce soit, et dans quelque sport que ce soit, tout part de l’ancrage local et tout part du lien qu’on est en capacité de créer avec un maximum d’acteurs locaux et pas essentiellement des acteurs sportifs et pas essentiellement des gens qui sont d’emblée dans votre premier cercle de fans ou, parlons business, de clients. Le but, c’était vraiment de se dire, voilà le club, au-delà d’être une entreprise, le club est une personne morale à part entière, et bien donnons corps à cette personne morale et puis essayons d’en faire une vraie personne, c’est-à-dire, elle a un métier, cette vraie personne, mais au-delà de son métier elle a aussi des passions, elle a aussi des valeurs, et bien essayons de transmettre ses valeurs, essayons de faire transférer dans chacun de nos faits et chacune de nos actions, et surtout allons vers les gens, sortons de notre bulle. Parce que c’était un des problèmes, il y a 15 ans, le sport professionnel et les sportifs professionnels étaient vraiment vu comme des gens dans leur bulle et on fantasmait un petit peu leur vie et il était important à mon sens d’éclater cette bulle et pour l’éclater il fallait que ça vienne de nous, il fallait que ça vienne des clubs, qu’on aille vers les gens. Il fallait qu’on aille vers des choses qui les rassurent eux, dans leur environnement à eux pour qu’ils soient rassurés quand on vient les voir, que ce ne soit pas essentiellement des endroits où nous on les fasse venir chez nous, où ils auraient pu avoir une certaine timidité, là on se déplaçait, on montrait qu’ils avaient de l’importance, on allait vers les gens. Le fruit de mon travail, ça a été de mettre en place des micro-actions, donc avec très peu de personnes sur les actions citoyennes que l’on mettait en place, mais pour une chose c’était que chaque personne qui soit sur les actions citoyennes que l’on mettait en place, elle ait une vraie valeur ajoutée à cette action qu’on mettait pour elle et qui a un vrai lien qui se créé. Pour résumer rapidement, le cœur de mon métier et le cœur du sens des actions que j’ai pu mettre en place au début de ma carrière dans le sport professionnel.

KINIC SPORT : Vous êtes, on l’a dit, à l’origine de la newsletter Hello Sports Biz, alors déjà quel est le concept exact pour ceux qui ne connaitrez pas le concept d’une newsletter et celle-là en particulier ? Comment vous est venu l’idée, quel a été le déclic pour la création de Hello Sports Biz ? Le nombre d’abonnés vous nous l’avez dit et le site internet, racontez-nous un petit peu la genèse de ce projet.

NICOLAS BOURREAU : Alors, Hello Sports Biz c’est vrai que c’est une newsletter, mais c’est vrai que ça ne ressemble pas forcément à l’idée que l’on se fait d’une newsletter, et c’est plutôt voulu. J’ai souhaité faire d’Hello Sports Biz un média caché et un média à part entière. Se dire voilà qu’une newsletter ne devait pas juste être un simple point vers de multiples articles. A l’heure d’info visité, je me suis dit que c’était quand même insensé de se dire qu’on voulait obliger les lecteurs à faire de multiples aller-retours pour avoir accès à l’information et à l’information totale. Donc je me suis dit voilà, moi l’information que je veux transmettre à mes abonnés, je veux qu’elle soit totale, c’est-à-dire que quand ils lisent ma newsletter ils aient l’intégralité de l’information. Il y a des liens vers des sources, il y a des liens si on veut encore approfondir, mais la newsletter se suffit à elle-même, c’est-à-dire que si vous lisez la newsletter c’est suffisant. Moi souvent on me dit le taux de signe de ta newsletter, bah ça ne m’intéresse pas trop, je n’ai pas énormément de CTA, de Call To Action dans ma newsletter parce que le but, ce n’est pas de faire aller le lecteur vers un autre contenu, le but c’est le contenu au final. Donc ça c’est la première spécificité de Hello Sport Biz, c’est qu’il s’agit d’un média à part entière, c’est un média caché parce que vous ne pouvez pas trouver une newsletter quand vous êtes sur Google, si vous cherchez sur Google. Si vous voulez avoir l’information, il y a dans les newsletters l’information plus mon analyse, parce que c’est une petite spécificité aussi. Au-delà de donner une information brute, je la commente et j’essaie toujours de donner mon avis dessus pour offrir un premier niveau de lecture. C’est un avis, les gens le prenne comme ils veulent, cela les inspire, cela ne les inspire pas, ils sont d’accord, ils ne sont pas d’accord, peu importe mais au moins on va au-delà d’une info brute. Être informé c’est bien, mais moi ce que je veux c’est que les gens comprennent. Les gens se disent ok, comment je m’approprie ça, comment je peux le faire pour moi, je suis un gros club de Ligue 1 ou je suis un petit club amateur de Tir à l’Arc, comment je m’approprie cette information, comment est-ce que je comprends les mécanismes qui sont mis en place là-dedans et comment je peux le mettre en œuvre pour mon club, et pour que ce soit bénéfique pour mon club. Donc ça, c’est le but. Quand vous lisez la newsletter, vous avez tout ça. 

Ensuite comment m’est venu l’idée de la newsletter ? Bah en fait la newsletter c’est le fruit de ma veille et ma veille je la faisais, c’est la base de mon métier de marketeur, je fais énormément de veille et garder la veille pour soi c’est bien mais je pense quand même que c’est limitant et j’ai toujours aimé partager mes avis, partager mes points de vue avec les gens. Et je me suis dit un jour, que ce serait vraiment pertinent de ne pas garder ça pour moi tout seul et de pouvoir le partager. Et je me suis dit oui, lancer une newsletter c’est aussi ça, pouvoir partager avec vous, montrer aux gens comment on réfléchit aussi. Je suis consultant, c’est toujours important de montrer aussi, on va dire, l’échantillon de votre manière de travailler. La newsletter c’est aussi un petit peu ça, c’est partager avec les gens, c’est leur permettre de s’inspirer, leur permettre d’avoir des premières idées, pouvant être activées dans leur métier de tous les jours, et puis c’est aussi montrer un petit peu ma démarche de réflexion, mon approche du sport business, ma manière de traiter les choses, de traiter les informations et de rebondir dessus.

KINIC SPORT :  Et comment travaillez-vous le contenu de votre newsletter, la veille etc. ? Au final, comment vous décidez de ce qui est publié ou de ce qui ne l’est pas ?

NICOLAS BOURREAU : Alors en fait, ça c’est assez particulier c’est-à-dire qu’il n’y a pas une thématique claire, au-delà du sport business, il n’y a pas de thématique claire dans la newsletter. Les choix de sélection des articles que je fais, c’est quand ça me plait et quand ça m’évoque tout de suite quelque chose. C’est-à-dire que quand je lis un article et que j’ai le cerveau en fusion et que je me dis oh bordel ça, ça pourrait être utilisé comme ça, et hop, je me dis, voilà c’est que ça pourrait être intéressant. Si moi, j’ai réagi tout de suite dessus et que j’ai tout de suite eu des idées par rapport à cette première lecture, c’est que forcément c’est intéressant et donc je sélectionne cet article et puis quand je l’ai sélectionné, je l’accepte dans la newsletter ou alors il va être relayé de manière brute sur mon compte twitter. Mais c’est vrai que la sélection brute se fait comme ça. Quand l’article me plait, quand je sens vraiment qu’il y a un potentiel derrière au-delà de l’information parce que ma newsletter n’est pas une newsletter d’information, vous avez des newsletters d’informations sur le sport business en France qui sont des vrais relais d’informations et qui peuvent pousser beaucoup plus d’informations journalières que moi je peux le faire. Moi je suis plus sur, pas de l’investigation, mais je suis plus sur un média, que j’appelle un média premium où on va dans l’utilisation, c’est un outil de travail. J’ai des retours de professionnels du secteur, que ce soit des gens de La Fourmi, des gens de la Ligue Nationale de Basket ou de la LFP ou de chez Avas ou autre, ou dans les clubs mêmes. Ils me disent ta newsletter c’est devenu un outil de travail. On l’utilise au quotidien pour s’inspirer, pour montrer ce qui est possible et on la partage en interne. Et donc ça c’est hyper important de savoir que c’est un outil de travail et c’est aussi exactement comme ça moi que je sélectionne mes sujets, c’est-à-dire que si j’étais encore dans un club, responsable marketing d’un club, cette actualité là, qu’est-ce que j’en ferais. Et à partir du moment où c’est actif, je me dis que c’est bon, je peux l’utiliser. Et que je peux la mettre dans la newsletter, c’est qu’elle a un intérêt d’être dans la newsletter.

KINIC SPORT : Alors justement, vous côtoyez des professionnels et forcément le monde sportif en tout cas le business sportif, vous le connaissez bien, évidemment. On va enchainer justement avec des questions autour des structures sportives. Est-ce que vous pensez qu’il faut un profil de sponsors spécifiques ? Et si oui lequel par rapport à une structure ? Est-ce qu’une structure sportive doit avoir un profil type de sponsors ou pas du tout ?

NICOLAS BOURREAU : Non, pas du tout. Déjà, parce qu’il faut faire attention quand on parle de sponsor. C’est un terme qui n’existe pas dans la vie réelle « sponsor », vous n’êtes pas sponsor, ça, ça n’existe pas, vous n’avez pas de profils de sponsors, vous avez des entreprises, c’est tout. Et ces entreprises deviennent des sponsors. Mais avant qu’elles se soient engagées avec vous, elles ne sont pas des sponsors. Donc, vous ne devez pas chercher des sponsors, vous ne devez pas démarcher des sponsors, vous devez démarcher des entreprises. Mais, quand vous êtes par exemple un club de Ligue 1, on pourrait dire voilà, il faut trouver des sponsors de ce type, et de ce type, et ce type. Moi je ne pense pas à ce schéma-là. C’est très rassurant comme schéma parce que ça vous permet de savoir à quelle porte aller taper mais c’est aussi très limitant. Cela voudrait dire un petit peu que tous les clubs de Ligue 1 sont les mêmes, sont identiques. Alors que moi mon combat aujourd’hui, et ce que j’ai essayé de mettre en place dans les clubs où j’ai travaillé, c’est justement de se construire sa marque. Et donc construire sa marque c’est quoi ? C’est se différencier de son confrère, trouver sa valeur ajoutée, trouver sa profondeur, trouver son « unique value », je n’arrive pas à trouver le terme en français. Mais son plus, le truc où on est le meilleur par rapport à n’importe qui et moi je pense que n’importe quel club a la capacité à s’identifier et à être le meilleur sur un point identifié. Et c’est ça son unique value, et à partir du moment où vous avez compris quelle est votre valeur unique qui vous différencie des autres, là vous savez qui aller chercher, là vous savez vers quels partenaires, vers quelles entreprises vous pouvez aller. A partir du moment où vous savez ce que vous pouvez apporter aux autres, c’est là que vous êtes capable d’identifier qui vous allez aider. Et moi je dis toujours, c’est Pierre Gauthier d’Arenametrix qui me le rappelait une fois, il m’a dit une fois, tu as dit une phrase qui m’a marqué et je la réutilise maintenant quand je suis en rendez-vous client, et j’ai dit une fois il ne faut pas remercier son partenaire, il faut leur soutien, il faut les remercier pour leur confiance, et ça, ça c’est la différence. Si vous remerciez vos partenaires pour leur soutien, c’est que ce sont eux qui vous aident à accomplir quelque chose. Et le sponsoring ce n’est pas ça, le sponsoring c’est une prestation de service, donc vous ne devez pas remercier pour l’aide que l’on vous donne, vous devez remercier pour la confiance que l’on vous a accordé, que votre sponsor vous a accordé, pour que vous, vous l’aidiez à accomplir un de ses objectifs à lui. Et quand vous êtes dans cette démarche-là, ensuite, vous arrivez à identifier vos futurs sponsors parce que vous aurez réussi à identifier les entreprises que vous êtes en capacité d’aider. Donc on ne peut pas dire, par exemple pour les clubs de Ligue 1, il y a un sponsor clé, il y a un type d’entreprise qu’il faut aller voir. Non, c’est vraiment un travail de club à club qui doit se faire, à mon avis.

KINIC SPORT : Alors avec la crise actuelle que nous vivons, du moins la crise sanitaire liée à la COVID-19, selon vous comment prévoir la suite en termes de partenariat sportif ? Pour les entreprises, vous l’avez dit justement, quelles peuvent être les solutions, même si j’imagine qu’elles sont multiples, est-ce que les objectifs seront différents pour les entreprises et pour les structures sportives, ou bien est-ce que ça passe aussi par le virtuel ?

NICOLAS BOURREAU : Alors le virtuel va forcément aider, et il aide déjà aujourd’hui à activer les sponsorings qui avaient été signés. Dans tout cas, les clubs les plus dynamiques, les plus réactifs et flexibles ont rapidement su utiliser le numérique et le digital pour compenser des droits marketing qui étaient physiques, qui ne pouvaient plus être activés, qui ne pouvaient plus être aussi performants dans un contexte de match à huit clos ou même de compétitions annulées, ce qui a été le cas pour la fin de saison dernière, de la Ligue 1. Donc c’est vrai, que le numérique va rester sur les enjeux et les activations de sponsoring et ce qui est plutôt une bonne chose parce que le numérique a un avantage, c’est qu’il est lié à des aspects de Data et de ciblage. Et donc on va vers des choses beaucoup plus concrètes, beaucoup plus faciles à maitriser. C’est toujours quand même beaucoup plus compliqué avec le sponsoring d’affichage traditionnel où le ROI est beaucoup plus compliqué à calculer et la manière de transformation directe entre l’activation de sponsoring et le résultat business pour le partenaire est plus long ou même pas du tout faisable, le lien. Le digital, en tout cas quand il est bien utilisé avec ses forces, le digital permet une transformation et un ROI rapide. C’est quasiment instantané, c’est-à-dire que vous êtes en capacité à mesurer aussitôt. Donc ça, c’est le premier point, c’est-à-dire que le digital permet de rendre le sponsoring beaucoup plus concret, et ça, c’est une très bonne chose à mon sens. La crise du COVID va forcément changer le sponsoring, est-ce qu’elle va changer les partenaires, les entreprises qui vont faire confiance au sponsoring ? Je ne pense pas. Vous allez avoir les nouveaux riches, toutes ces entreprises qui vont profiter du COVID. On voit déjà, ce sont des acteurs qui arrivent comme TeamViewer à Manchester United qui remplace Chevrolet pour un des plus gros sponsoring maillot du football européen, ça ce sont des nouveaux riches, ce sont des gens qui ont de l’argent aujourd’hui, donc ils se disent bon bah voilà on entretient la force, on surfe sur la grosse vague que le COVID nous a offerte et puis on fait de la communication, on sort de notre petit pré carré B to B pour aller vers du B to C grand public et vers une activation de notoriété. Donc ça, c’est bien, mais ce sont des mécanismes qui sont traditionnels du sponsoring, c’est à dire faire des opérations de communication. Moi je pense vraiment que le gros changement dans le sponsoring, c’est qu’on passe d’une opération de communication du sponsoring comme outil de communication, au sponsoring comme outil marketing. Et de plus en plus, on va tirer vers l’outil marketing, vers l’outil dédié à la performance marketing de l’entreprise parraine, et non plus au service de la performance de la communication. Donc on va aller de plus en plus vers du concret, on va aller de plus en plus vers un sponsoring dont l’objectif sera une transformation business rapide, concrète et lisible. Je pense que c’est le principal changement qu’on va avoir avec le COVID et l’avantage que les clubs peuvent voir dans ce changement, c’est que votre interlocuteur qu’il ait eu des problèmes avec le COVID ou non, peu importe j’ai envie de dire, parce que le budget sponsoring qui sera alloué ne sera plus un budget de communication et Dieu sait que les communicants savent comment leur budget en temps de crise, peut être coupés très rapidement dans l’entreprise, ils vont devenir des budget qui seront plus sous le chapeau du marketing et du commercial, et vous êtes sûr que quand l’entreprise va mal, vous ne coupez pas les budgets de vos commerciaux, au contraire. Vous donnez de la force à votre secteur commercial parce qu’il faut relancer la machine et faire du business. Et donc les entreprises qui ont compris rapidement comment aider leurs partenaires, leurs sponsors à faire du business, ces entreprises-là, ces clubs-là n’auront pas de soucis à signer des sponsorings dans le futur.

Alors justement, transition parfaite, en termes de marketing sportif, quel est l’activation la plus incroyable, en tout cas qui vous a marqué, que vous pourriez nous partager, est-ce qu’il y en a une ?

NICOLAS BOURREAU : Il y en a beaucoup, comme vous faites, comme je le fais une à deux newsletters par semaine sur cette thématique, il y en a beaucoup, il y en a une qui m’a particulièrement marqué. C’est l’activation de Burger King avec le club de D4 anglaise de Stevenage FC. Donc Burger King a choisi il y a un an et demi ou deux ans, de devenir le sponsor maillot d’un club peu connu d’ailleurs, c’était dans les abs fonds de la 4ème division du football anglais, une division je ne sais même pas si c’est professionnel, cela doit être semi-amateur. Pour je crois, 50 000 livres ils sont devenus sponsor maillot de ce club. Et 50 000 livres ça ne représente pas grand-chose pour Burger King. Je pense que pour les acteurs du milieu, ils ont dû se dire pour 50 000 livres pour parrainer ce club-là, c’est n’importe quoi. Et c’est vrai qu’à la base vue comme ça c’est n’importe quoi. C’est beaucoup d’argent pour un club de D4 anglaise surtout qui n’a aucun, qui n’avait pas forcément de projets de monter, qui n’était pas forcément bien classé et qui n’avait pas énormément d’atouts pour lui. Par contre, Burger King avait identifié un atout majeur à ses yeux, c’est que même si ce club était en D4 anglais, ce club était présent dans le jeu vidéo FIFA 2020. Et Burger King avait compris comment fonctionnait les aficionados de ce jeu vidéo, donc les, et il y en a beaucoup, les gens qui jouent à FIFA, au jeu vidéo FIFA 2020 et 2021 aujourd’hui, ces gens-là qui jouent notamment au mode carrière, adorent se lancer des défis. Donc, c’est un petit peu le truc genre si vous prenez le Réal Madrid pour faire votre mode carrière, c’est que vous êtes nul quoi, vous prenez forcément les meilleurs joueurs donc vous vous vous faites chambrer par tout vos potes donc, le défi c’est de prendre l’équipe la plus mauvaise quasiment et de se dire c’est moi qui la construis moi-même. Et donc Burger King s’est dit, on va lancer un défi aux joueurs de FIFA du monde entier en leur disant bah prenez Stevenage FC et essayez d’en faire la meilleure équipe au monde dans le jeu FIFA. Et ils ont mis en place un système d’activation pour que, alors au début les activations étaient petites, c’était que vous preniez l’équipe et vous réussissiez, vous arriviez à faire un dribble, à marquer un but, et à partager vos vidéos sur les réseaux sociaux et ainsi de suite. Ils ont réussi à faire en sorte qu’au bout du compte, Stevenage FC est devenu l’équipe préférée des joueurs du jeu FIFA et du coup, ils ont eu un sponsoring, à la base une acquisition de droits de 50 000 Livres, qui est devenu la meilleure activation sponsoring de 2020. Et c’est cette intelligence de se dire que l’activation de droits, c’est une chose. Mais quand vous arrivez à acquérir des droits, c’est que vous avez un outil entre les mains. Si cet outil vous n’en faites rien, ça ne vaut rien. C’est à dire que vous achetez les droits du maillot du PSG, si derrière, vous n’activez rien, vous aurez dépensez de l’argent, vous aurez un peu de retour, mais vous n’aurez pas le retour équivalent de ce que vous avez payé. Et Burger King s’est dit, ce qui est important, c’est la manière dont on l’utilise, c’est toutes les opportunités qu’on peut utiliser et comment on peut activer ce partenariat qui est un partenariat modeste à la base pour en faire le meilleur partenariat de l’année dans le football mondial et j’ai trouvé ça très intelligent de se dire bon bah voilà c’est notre capacité à communiquer, c’est notre capacité à activer, c’est notre capacité à créer du lien avec une certaine communauté qui fait que le sponsoring est performant. Et ce n’est pas tant l’acquisition de droits signés au départ qui est bon ou qui est mauvais.

KINIC SPORT : Alors, en quelques mots et ce sera ma dernière question, est-ce, ce type d’activation le marketing sportif de demain ou le sponsoring sportif ? Est-ce que ce sera ça demain, est-ce que les marques utiliseront ce type de procédé pour activer leurs investissements auprès des structures sportives ?

NICOLAS BOURREAU : Et bien je l’espère et en tout cas, les entreprises qui utilisent le sponsoring dans leur stratégie ont tout intérêt à comprendre ça. Moi, je prends toujours l’exemple quand j’ai, soit des clients, soit quand j’interviens, je dis toujours quand vous voulez construire une maiso,n vous pouvez vous acheter la meilleure pelleteuse du monde, mais la pelleteuse ne va pas construire la maison. Ce sera un outil indispensable pour vous aider à, mais en tout cas, ce n’est pas elle qui va le faire. Il va falloir embaucher un mec qui sait utiliser la pelleteuse, il va falloir embaucher un chef de chantier, un architecte pour faire les plans. Et c’est toute cette activation, brancher tout un système, qui fait que vous arrivez à atteindre votre objectif et qui fait que vous arrivez à tirer le meilleur de l’outil que vous avez entre les mains, le meilleur de la pelleteuse quoi. Quand vous avez le meilleur conducteur de pelleteuse, vous avez le meilleur chef de chantier et le meilleur architecte, vous faites le meilleur résultat et le meilleur objectif au bout du compte. Ce n’est pas le sponsoring qui va remplir votre objectif. C’est juste un moyen de. Il faut que vous soyez en capacité vous, sponsor en interne, d’avoir les compétences pour, il faut que vous ayez le budget aussi pour activer votre sponsoring, il ne faut pas mettre toutes ses billes, tout son argent dans l’achat, l’acquisition de droits. Les droits restent des droits. Si vous n’avez plus d’argent pour les activer, c’est bien beau, vous aurez une pelleteuse que vous pourrez regarder mais vous en ferait rien, et au bout du compte, vous serez déçu. Et ça, les entreprises doivent le comprendre. Donc, j’espère que le sponsoring va aller de plus en plus vers ça. Mais au-delà des entreprises qui doivent le comprendre, c’est également les clubs qui doivent comprendre ça. Les clubs qui sont, les ayants-droits, qui vendent du sponsoring, doivent aussi avoir conscience de ça. C’est que leur produit n’est qu’un outil. Et pour que le client soit satisfait, il faut que l’outil, soit bien utilisé. Et donc ça pose la question où s’arrête l’accompagnement que je peux offrir à mon partenaire et c’est très stratégique, mais ça, le sponsoring doit basculer à ce niveau-là. Il y a de très bonnes choses qui sont faites mais cette conscience de l’accompagnement, cette conscience d’un sponsoring en tant qu’outil et de tout ce que ça représente de bien ou de risqué, on doit avoir une prise de conscience de ça et d’un accompagnement beaucoup plus grand. Je pense qu’on y arrive et c’est le futur changement aussi du sponsoring dans les clubs et chez l’annonceur.

KINIC SPORT : Et bien merci Nicolas Bourreau. On ne va pas tout dévoiler dans ce podcast. J’invite nos auditeurs à se rendre sur hellosportsbiz.com pour en savoir plus et pour recevoir la newsletter donc Hello Sport Biz. Merci d’avoir répondu à nos questions Nicolas Bourreau. 

NICOLAS BOURREAU : Merci à vous. Merci, c’était un plaisir.

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