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Rugby

Une victoire qui fait du bien pour le SOUA Rugby contre Belledonne (25-13)

Rugby, Stade Olympique Ugine Albertville Rugby

Le dimanche 24 septembre, au stade municipal d’Ugine en Savoie, les supporters du Stade Olympique Ugine Albertville Rugby (SOUA Rugby) ont assisté à la victoire de leur équipe préférée. Une semaine après une défaite difficile à La Ravoire, les joueurs du SOUA Rugby se sont redressés en beauté en s’imposant à domicile contre le CSG Belledonne.

Un départ difficile

La défaite précédente avait laissé un goût amer dans la bouche des joueurs du SOUA Rugby, mais ils sont revenus sur le terrain avec une détermination sans faille. Mais dès le coup d’envoi, l’équipe locale a montré quelques faiblesses déjà vues dans le match précédent, en encaissant un essai très rapidement (une minute de jeu seulement) par Carella pour les visiteurs, et une pénalité (0-10). Mais après 20 minutes de jeu, l’équipe de Jean-Marie Conca se reprenait pour revenir au score avec un essai transformé de Legrand, 7 à 10 à  la pause.

Une Performance éblouissante en seconde période

Le match contre Belledonne a été l’occasion pour le SOUA Rugby de montrer sa force et sa cohésion, sa capacité à rester mobilisé même dans les moments difficiles .

En seconde période, le SOUA a montré un tout autre visage avec 2 essais (par Cantone et Arbey) et 2 pénalités de Legrand, pour un score final de 25 à 13 pour les savoyards.

Pénalité de Legrand SOUA Belledonne à Ugine

Les joueurs ont fait preuve d’une défense solide et ont exploité chaque opportunité pour marquer des essais spectaculaires. La précision des tirs au but et la coordination sur le terrain ont fait le différence dans cette rencontre.

L’Importance de la victoire

Cette victoire n’est pas seulement un soulagement pour l’équipe, mais elle revêt également une grande importance pour le moral de l’équipe. Malgré quelques erreurs qui ont coûté des points pour le bonus offensif, elle montre que le SOUA Rugby est prêt à surmonter les obstacles et à se battre pour la victoire, peu importe les défis qui se présentent sur le chemin.

SOUA Belledonne Régionale 2

Un boost de confiance

La victoire contre Belledonne a certainement boosté la confiance de l’équipe. Elle sait maintenant qu’elle a la capacité de rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue et de viser les sommets du classement.

La gratitude envers les Supporters

Les joueurs du SOUA Rugby ont exprimé leur gratitude envers les supporters qui les ont encouragés tout au long du match. L’atmosphère électrique dans les tribunes a été un véritable catalyseur pour leur performance.

Résumé vidéo par l’agence Kinic :

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R3CA à Cournon

Le R3CA de retour en force

Nos partenaires, Rugby

En raison des mesures sanitaires relatives à la pandémie de covid-19, le R3CA a dû se soumettre à une saison blanche. Son dernier match officiel date d’il y a 11 mois. Lors de cette rencontre qui a eu lieu le 11 octobre 2020, Cournon a gagné à domicile contre Saint-Priest (21-14). L’équipe, ayant joué la stabilité, commence une nouvelle saison à Annecy, ce dimanche et ambitionne la qualification pour les phases finales. Cette saison, le R3CA fera donc en sorte de finir dans les six premiers.

Une reprise prometteuse après une saison blanche

Le rugby de Cournon reprend ce dimanche le championnat en se rendant à Annecy en Haute-Savoie. Alors que les joueurs du R3CA ont été privés de contacts, de ballon ovale et de plaquages pendant cette longue période, pour des raisons sanitaires, ils ont commencé à reprendre petit à petit le chemin de l’entraînement depuis le début du mois d’août. Patrice Giry, l’entraîneur affirme que « cela n’a pas été évident sur le plan physique. Il a fallu s’armer de patience ».

Pour se remettre en condition et ressentir à nouveau les sensations du terrain, l’équipe a disputé trois rencontres amicales. Pour le premier match, le R3CA a affronté les espoirs de l’ASM puis les week-ends suivants contre Bourges (19-20) et contre Tulle (26-26).      

De nouvelles recrues pour renforcer l’équipe

À l’instar de tous les clubs, Cournon entreprend une nouvelle aventure et se lance dans l’inconnu. Cependant, il pourra profiter d’une bonne stabilité dans le groupe étant donné que le club ne compte que deux départs.

Par ailleurs, le R3CA s’est essentiellement focalisé sur un recrutement local, qui a d’ailleurs enchanté le coach principal Lilian Carrias. Celui-ci a été réalisé lors de l’intersaison, permettant l’intégration de deux troisièmes lignes et de deux talonneurs dans l’équipe. Le coach indique qu’ « on a essayé de renforcer des postes importants et d’apporter un peu de jeunesse ». Il ajoute que « la concurrence seine sera renforcée ». 

Se qualifier dans le Top 6 lors de cette saison

L’an dernier, à la fin des compétitions, Cournon se retrouvait à la première place de sa poule. Patrice Giry estime qu’ « il faudra vite oublier ce classement. On se fera rappeler à l’ordre sinon ». Cela ne signifie pas que le R3CA n’aura pas d’objectif à atteindre cette saison. L’entraîneur avance qu’ « on vise la qualification. C’est-à-dire terminer dans les six premiers du classement et enchaîner les victoires dans les phases finales ». 

Garantir une excellente stratégie de communication avec Kinic Sport

Pour cette nouvelle saison, le R3CA compte accorder une attention particulière à sa stratégie de communication. Le club a décidé de travailler pour la seconde année consécutive avec Kinic Sport. En tant qu’agence de marketing sportif phare de la région Auvergne Rhône-Alpes, nous nous chargerons de la communication du Rugby Club Clermont Cournon Auvergne. Nous mettrons notre expérience et notre savoir-faire au service du club pour qu’il puisse asseoir sa notoriété.


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Vincent Manganiello

Interview de Vincent Manganiello – Castres Olympique

Gestion de club, Interviews, Rugby

Pour ce sixième épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Vincent Manganiello, responsable marketing et commercial du Castres Olympique.

Découvrez l’interview de Vincent Manganiello

KINIC SPORT : Bonjour Vincent.

  • Bonjour.

KINIC SPORT : Est-ce que vous pouvez vous présenter, vous personnellement, et votre parcours professionnel ?

VINCENT MANGANIELLO : Bien sûr. Alors Vincent MANGANIELLO, bientôt 25 ans. De mon côté, je suis diplômé de la Montpellier Business School, un parcours à la base très classique en négociation et relation d’excellence. J’ai ensuite axé mes différentes expériences professionnelles autour du sport et notamment autour du rugby. Je suis passé par l’US Carcassonne en PRO D2, par World Rugby pour la coupe du monde U20 en 2018, et puis, ça fait 3 ans que je suis au Castres Olympique au travers de différents postes. Au départ chargé de communication, puis chargé de partenariat, et aujourd’hui responsable marketing et commercial pour le club. 

KINIC SPORT : Alors, est-ce que vous pouvez nous présenter votre structure, le Castres Olympique qui évolue en TOP 14 ?

VINCENT MANGANIELLO : Bien sûr. Alors c’est un club qui est un petit peu à part dans le championnat. Club créé en 1906 donc qui a 115 ans d’existence. C’est un des trois clubs qui n’est jamais descendu en deuxième division avec le Stade Toulousain et Clermont Ferrand donc ça fait plus de 31 saisons dans l’élite. 5 titres de champion de France. 5 boucliers de Brennus en 1949, 1950, 1993, 2013 et 2018 le plus récent. C’est un club du sud-ouest de la France avec une très forte identité rugby qui est hébergé dans une magnifique petite ville du Tarn et qui aujourd’hui est un club qui représente très fièrement son territoire, sa région. C’est un club qui a vu passer de grands joueurs, de grands entraineurs, de grands managers, et un club qui aujourd’hui poursuit son aventure en TOP 14.

KINIC SPORT : Comment se passe la relation avec les partenaires du club ? Est-ce que c’est vous qui les démarchez ou est-ce que ce sont eux qui viennent à vous ou un peu les deux ?

VINCENT MANGANIELLO : Alors effectivement, c’est un peu les deux. On a cette chance d’attirer des partenaires grâce au rayonnement du club, grâce à son rayonnement médiatique et à son identité. Donc on est souvent sollicité par nos partenaires locaux. Premièrement grâce au rayonnement, donc ça c’est une chance énorme. Deuxièmement, c’est par les recommandations. Il y a effectivement des partenaires qui sont très contents de leurs relations avec le club, de ce que le club leur apporte et qui le recommande à d’autres entreprises. Et puis après, il y a tout un travail qui est celui de la prospection parce que parfois certaines sociétés ne perçoivent pas forcément les nombreux avantages que le sponsoring leur réserve, et c’est à ce moment-là que nous devons pousser notre offre de sponsoring, pousser le club pour leur présenter tout ce qu’on peut faire, tout ce qui est possible de faire. Ensuite évidemment du côté des grosses entités, des grosses entreprises notamment à portée internationale, donc c’est à nous de faire valoir nos atouts pour positionner le club auprès des services de communication et des services marketing de ce genre de société.

KINIC SPORT : Est-ce que vous avez un profil de sponsors spécifiques ? J’ai vu que vous avez à la fois des partenaires d’envergure nationale et également d’envergure locale, régionale, donc vous avez un petit peu tous les profils ? 

VINCENT MANGANIELLO : Oui on a effectivement cette chance d’avoir un porte feuille de partenariat qui est assez large dans lequel on retrouve parfois des entreprises qui ont un ou deux salariés et puis des grands groupes qui ont parfois plus de 10 000 salariés. Donc, on a la chance de pouvoir travailler avec toutes les sociétés. Pour répondre à votre question, on n’a pas de profils de partenaires spécifiques. Disons que quand on rencontre une entreprise, effectivement on étudie chaque activité. La base de tout et ça, je pense que c’est un petit peu la règle pour l’ensemble des clubs, c’est surtout de cibler des entreprises où nous partageons des valeurs. On va dire que c’est l’épicentre d’une stratégie de sponsoring. C’est important pour nous que l’annonceur porte les valeurs du club et que le club fasse rayonner les valeurs et la promesse de l’annonceur. Donc en fait, il nous faut le maximum de points communs possibles avec cette entreprise, le maximum d’objectifs communs surtout et puis, le fait d’avoir des partenaires très différents, c’est lié à notre devise. La devise du Castres Olympiques c’est « Tous ensemble », et c’est très important pour nous de regrouper différentes entreprises et qui, à leur échelle, participent toute à la situation du club et qui ont des attentes qui sont effectivement différentes.

KINIC SPORT : Sans donner de chiffres précis, quel pourcentage représente le partenariat privé dans le club ? Je sais que dans le rugby c’est assez élevé si on regroupe visibilité et relations publiques. Donc du coup, ça représente quelle part à peu près du budget global du club ?

VINCENT MANGANIELLO : Alors effectivement, nous on est dans la moyenne de ce qui se fait en TOP 14. On est très légèrement sous la barre des 50 %, donc on est dans la moyenne du championnat.

KINIC SPORT : D’accord. J’ai une petite question, je rebondis sur ce que vous disiez. Vous êtes un ancien ou peut-être actuel joueur de rugby. Est-ce que ça aide un petit peu pour aller vendre le club d’être sois même un joueur de haut niveau ?

VINCENT MANGANIELLO : Bon alors, je n’ai pas eu la chance d’être un joueur de haut niveau. Effectivement à la base, j’ai rejoint ce métier par passion, parce que j’ai pratiqué depuis le plus jeune âge. Je n’ai pas joué au haut niveau, mais malgré tout, le fait d’avoir une culture rugby, d’avoir une sensibilité rugby, d’avoir un petit peu une expérience terrain, effectivement, c’est important pour bien ressentir les choses. C’est important aussi pour bien comprendre nos joueurs, bien comprendre notre activité, bien comprendre notre championnat et sa rigueur, donc effectivement c’est un point positif. Là où c’est un point positif, c’est que beaucoup de nos décideurs et de nos partenaires aiment avoir cette proximité avec le club pour pouvoir parler rugby et pouvoir échanger sur de vastes sujets et notamment sur le rugby qui est central. Donc oui, ça peut être un atout de savoir de quoi on parle, et puis de pouvoir bien parler de l’activité de son club et de son employeur. Donc, d’avoir cette sensibilité, c’est un plus oui effectivement.

KINIC SPORT : Oui surtout dans le sud-ouest. Vous l’avez dit c’est une terre de rugby donc j’imagine que les partenaires viennent aussi rechercher ça, rechercher cet esprit rugby comme on l’entend souvent.

VINCENT MANGANIELLO : Bien sûr. On est très porté vers nos relations publiques et nos hospitalités et puis, même du côté de notre club affaires qui réunit l’ensemble de nos partenaires. On est très porté sur notre expérience rugby. Le club a en plus une grosse identité rugby. C’est-à-dire qu’on est très conservateur de certaines valeurs. Donc effectivement, ça fait partie à part entière de cette expérience et de ce que recherchent nos partenaires et puis à la fois leurs clients, leurs collaborateurs et tous leurs invités lors de nos matchs, c’est vraiment au centre de l’expérience.

KINIC SPORT : Oui, vous avez parlé justement des relations publiques et du club affaires. Si je ne dis pas de bêtises le stade a été refait, en tout cas la nouvelle tribune a été refaite il n’y a pas longtemps. J’imagine que c’est un bel outil aussi pour vous, pour réunir les partenaires, avec les loges, ça doit contribuer également fortement à cette dynamique ?

VINCENT MANGANIELLO : Oui bien sûr. Alors je n’étais pas encore au club au moment de cette restructuration et puis surtout de ces nouvelles infrastructures. Je suis arrivé à un moment où tout était déjà en place. C’est vrai que c’est un formidable outil pour travailler. Il y a effectivement le côté match. C’est très précieux pour travailler les jours de matchs avec des loges, avec des salons qui sont très accueillants et qui permettent de vendre des prestations qui sont de qualité, et puis qui sont dans une qualité qui est croissante de saison en saison. C’est vraiment ce que le club veut. Et puis au-delà de ça, c’est très précieux pour tous les évènements qui sont hors match. Ça veut dire qu’aujourd’hui le stade Pierre-Fabre est un écrin pour tous les séminaires d’entreprises, pour tout l’évènementiel hors match, pour des réunions de travail, pour des évènements spécifiques. On a la chance au sein du club d’avoir un service évènementiel qui propose des prestations clé en main. Certaines prestations sont mêmes adaptées aux contraintes sanitaires actuelles. Donc on a la chance d’avoir un merveilleux outil et ces infrastructures pour pouvoir travailler jour de match et puis à tous les autres moments où le stade n’est pas utilisé pour le TOP 14 et la Coupe d’Europe.

KINIC SPORT : Alors, quelles sont vos relations avec vos partenaires ? Comment vous communiquez avec eux ? Quels types de relations vous avez avec vos partenaires ? Vous disiez plutôt l’esprit rugby donc du coup j’imagine que c’est un contact de proximité entre vous ?

VINCENT MANGANIELLO : Oui c’est exactement ça. C’est une partie même de notre identité, c’est la proximité. On cherche à cultiver au maximum cette proximité, d’être en contact en permanence. Alors, ça se traduit par différentes actions. On a développé très récemment une application qui nous permet d’avoir un réseau social interne à nos partenaires, avec un annuaire qui permet à tous le monde de se mettre en relation, de garder des nouvelles de chacun, de publier sur son activité etc. Il y a effectivement un contact de chacun des chargés de partenariats avec ces clients, ces partenaires, et puis au-delà de ça, il y a toute la communication club, on essaie de poster énormément de communication. Si vous vous rendez sur nos réseaux sociaux, vous voyez que le flux d’informations pour le grand public et même le BtoB, il est très important. Donc pour nos partenaires c’est la même chose, on essaie de leur pousser énormément d’informations. Il y a plusieurs choses, que ce soit des prolongations de contrat, tous les évènements liés au club, sur l’équipe première et même sur la partie formation, sur toute la partie développement régional du club avec un projet qui s’appelle le 100% région, enfin voilà. Les partenaires sont au maximum au courant de tout ce qui se fait, on veut être proche d’eux. On a un projet, on veut que chacun d’entre eux adhère à ce projet et c’est très important pour nous d’être très proche et de leur pousser toute cette information. 

KINIC SPORT : Alors justement, comment vous intégrez les partenaires dans votre communication web ? Vous en avez dit quelques mots mais est-ce qu’il y a une vraie politique, une vraie stratégie d’intégration des partenaires dans votre communication notamment auprès du grand public ? J’imagine autour des résultats de l’équipe ou autres, comment vous intégrez ça ? Est-ce qu’il y a des passerelles entre le service com’, le service commercial, comment ça se déroule ?

VINCENT MANGANIELLO : Oui bien sûr, il y a des passerelles qui sont très importantes. On travaille énormément avec notre service communication qui au club est dirigée par Lisa Valette. Aujourd’hui, la sphère digitale et la communication digitale, ça a apporté une nouvelle dimension aux partenariats. Aujourd’hui, notre communauté digitale s’élève à plus de 400 000 followers pour une ville de Castres qui compte 45 000 habitants et dans un bassin de vie qui lui représente à peu près 75 000 âmes. Donc, ce qui veut dire qu’avec les réseaux sociaux, on touche plus de 5 fois la taille de la ville, et ça nous offre en plus de ça une ouverture régionale et nationale. Pour nos partenaires c’est une offre de valeurs importante. On leur offre de nombreuses nouvelles offres de communication, et tout cela amène une nouvelle typologie de produits dans cette offre de sponsoring, donc on va dire que toute la communication qui est menée par le service com’, toutes les campagnes, toutes les opé’, toutes les stratégies d’acquisition, elles sont au service de nos partenaires. Et plus nos réseaux sont croissants, mieux on peut les exploiter, et plus l’offre est large du côté de nos partenaires, on leur permet de pousser davantage de contenus, de vraiment s’approprier cette communauté via les produits de sponsoring qui sont dédiés, et on leur permet de faire des acquisitions, de communiquer auprès de notre cible. De ce fait, on leur permet de cibler aussi eux parmi nos followers, des personnes auprès desquelles ils souhaitent communiquer. Donc tout cela, ça créé des synergies qui sont très positives et évidemment qui, nous aident à réagir à cette crise sanitaire qui nécessite beaucoup d’adaptabilité.

KINIC SPORT : Alors, je vais poser une question qui n’était pas prévue mais, c’est vous qui me l’avais soufflé sans le vouloir. Castres du coup vous dites que c’est une ville de 45 000 habitants, 75 000 on va dire pour l’agglomération. Alors est-ce que c’est un avantage d’être le club phare d’une agglomération moyenne ou un inconvénient d’avoir une ville moyenne ? Surtout qu’il y a énormément de concurrence avec Toulouse qui est une grande ville à côté donc ce n’est pas une question facile, mais j’ai envie de la poser parce que Castres est quand même atypique par rapport notamment aux grandes agglomérations comme Bordeaux ou le Stade Toulousain en TOP 14.

VINCENT MANGANIELLO : Bien sûr. Effectivement. Alors, je ne parlerai pas d’un inconvénient du tout, mais je pense que c’est une part essentielle de notre identité justement. Être encore un des bestiaux du rugby français, qui n’est jamais descendu dans la division inférieure depuis plus de 30 ans, ça créé aussi notre identité et aujourd’hui ça créé une fierté qui est incroyable auprès de ces plus de 75/80 000 personnes qui forment cette agglomération. Donc voilà, aujourd’hui on défend quelque chose, ce rugby de territoire. Donc, on a une identité qui est très singulière, qui intéresse bien évidemment des annonceurs et des sponsors puisque qui dit identité spéciale, dit un placement qui est spécial, et une offre qui est un petit peu différent notamment on en parlait de cette proximité et cette donnée du rugby et des valeurs que nous cultivons comme beaucoup d’autres clubs en TOP 14 mais chez nous ça a une portée un petit peu différente. Par contre, comme vous l’évoquiez, le fait d’être dans une petite ville, ça nécessite de mener des projets d’ouverture, et aujourd’hui, c’est ce que le club fait. Alors, il y a déjà des projets digitaux qui sont digitaux, puisqu’on a la volonté d’ouvrir encore plus notre communauté, parce que les réseaux sociaux n’ont pas de frontière, donc on dépasse bien plus les frontières du Tarn et même de l’Occitanie. Après, il y a effectivement des projets de développement territoriaux qui sont de s’adresser même pour la partie hospitalité, à des partenaires qui viennent de départements voisins. Il y a aussi des projets de développement sportifs. Alors, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, mais il y a pleins de synergies qui sont trouvées avec justement ce bassin de clubs qui forme le sud-ouest. A la base, je n’étais pas de cette région et j’ai découvert une région qui cultive le rugby, et on trouve un club de rugby tous les 5 kilomètres, et ça c’est formidable, et ça nécessite de tous pousser dans le même sens pour qu’un club soit un petit peu le porte drapeau de ce territoire. Alors, il y a une concurrence qui est forte avec de très belles équipes comme vous en parliez notamment du Stade Toulousain. Mais autour de nous, on en a plusieurs. Je pense à l’US Carcassonne, je pense à Colomiers. Il y a notre voisin à Liégeois qui évoluait en Pro D2 il n’y a encore pas si longtemps, et qui évolue aujourd’hui en National. Donc, il y a pleins de clubs autour de nous. Mais justement, le fait de nous, porter le TOP 14, ça nous permet de toujours nous améliorer, d’essayer de fédérer autour du club et c’est le projet aujourd’hui que mène le club.

KINIC SPORT : Cette concurrence entre guillemets permet peut-être aussi d’avoir une petite émulation autour justement de l’innovation, pour la mise en place de l’activation de vos partenariats. J’imagine qu’il y a une émulation entre vous pour essayer de vous démarquer et notamment dans l’activation des partenariats ?

VINCENT MANGANIELLO : Complètement. On a des voisins qui travaillent très bien. Vous avez évoqué d’autres équipes du championnat mais effectivement l’UBB travaille très bien, le LOU rugby travaille très bien, mais tous les clubs de TOP 14 aujourd’hui sont structurés et travaillent très bien, donc il y a cette petite émulation. On a toujours envie effectivement, cette petite fierté qui fait qu’on a envie d’avoir l’activation la plus originale. On a envie de pousser du contenu qui est le plus frais, le plus inédit possible. Donc ça c’est vrai. Après, il y a aussi des synergies qui sont prouvées, je prends un exemple qui est tout récent et qui peut-être qu’au moment de la sortie de ce podcast sera un évènement, qui sera déjà passé à l’occasion du derby face au stade toulousain qui se tiendra le 17 Avril. On a décidé d’intégrer nos fans malgré le huis-clos au derby. On organise avec un partenaire une compétition de eSport sur un jeu qui est un peu dans le vent en ce moment qui s’appelle Rocket League qui sera retransmis sur Twitch, etc. Et on a joué un petit peu cette carte du derby en intégrant notre voisin toulousain à cet évènement. Effectivement, le partenaire qui nous suit voulait aussi jouer sur cette carte du derby qui est très engageante sur les réseaux sociaux, qui évidemment fait appel à la fierté de chacun. Donc, il y a effectivement des synergies qui se créent. Il y a une jolie émulation qui est faite du côté du partenariat aussi. Vous le disiez, cette concurrence fait qu’il y a des clubs qui ne sont pas loin les uns des autres. Nous, on a la chance d’avoir beaucoup de partenaires, mais on a envie qu’ils restent avec nous le plus longtemps possible, donc effectivement, il faut être très bon pour les conserver et pour travailler avec eux sur la durée. Donc, il y a une émulation qui est saine mais qui est un petit peu excitante dans le métier effectivement. 

KINIC SPORT : Alors, sans dévoiler de secrets, mais comment vous faites justement pour les garder ses partenaires ?

VINCENT MANGANIELLO : Après, là où on a beaucoup de chances, et c’est ce que l’on remarque dans la période qu’on est en train de traverser, c’est que cette période économiquement pour pleins de secteurs d’activités, elle n’est pas facile, et malgré tout, on a énormément de partenaires qui restent avec nous, qui soutiennent, qui restent en contact, qui aujourd’hui sont encore très présents pour le club malgré la période qu’on vit. Certains n’ont pas vu de matchs de l’année. Nous n’avons reçu qu’un seul match en début de saison face au Stade Français à la mi-septembre. Depuis, nous sommes à huit-clos, et malgré cet éloignement des terrains, cet éloignement de leurs prestations, etc. nos partenaires sont toujours là et portent toujours le club dans leur cœur. Donc là-dessus, on va dire qu’il y a un attachement à l’institution qui est énorme. Alors certes, ça nécessite de bien activer les partenariats, ça nécessite de mettre en place plusieurs choses, d’être toujours compétitif mais avant tout, je pense que c’est l’institution qui transcende tout et qui fait que certaines entreprises n’ont pas envie de lâcher cette belle institution avec laquelle elles ont des histoires pour certaines qui datent de plus de 25 ans. Donc voilà, depuis que le rugby est professionnel, on a des dossiers de partenariats. Moi, je suis encore très jeune. J’ai repris ce poste en me nourrissant de ce qu’avaient fait mes prédécesseurs du service partenariats et j’ai repris des dossiers dans lesquels les pages étaient jaunies et on trouvait des contrats de partenariat avec des entreprises qui étaient là depuis 1995, depuis la professionnalisation du rugby. Certaines depuis même bien avant, depuis la fin des années 80, et ces entreprises sont toujours là, avec une participation financière qui a été croissante à travers les années. Donc, au-delà de tout, il y a quand même cette fidélité à l’institution qui permet de travailler sereinement, mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, et il faut toujours être très compétitif. 

KINIC SPORT : Alors, l’autre avantage aussi, c’est la médiatisation notamment via le diffuseur officiel qui est Canal+, ça apporte aussi une belle visibilité. Castres à la télévision et notamment sur Canal+, c’est quand même beau.

VINCENT MANGANIELLO : Oui bien sûr. Mais il y a quand même plusieurs choses. Déjà, on a la chance d’évoluer dans un championnat qui est formidable. Certains experts le place même comme l’un des meilleurs championnats du monde, du fait qu’il soit très homogène. Ça veut dire que tous les week-ends, vous avez des affiches qui sont très intéressantes. Vous avez de jolies équipes, c’est très homogène. On est sur la dernière partie du championnat et rien n’est joué. On en sait quelque chose, parce qu’on est encore qualifiable, alors qu’on a eu un début de saison en demi-teinte. Ce championnat déjà pour nous en interne au club, il est très excitant, mais alors du point de vue d’un supporter et d’un spectateur il l’est encore plus. Donc, on a la chance d’évoluer dans un très beau championnat. Et puis ensuite évidemment, on a la chance d’avoir un superbe diffuseur qui fait un très bon travail avec la Ligue Nationale de Rugby. Bon d’ailleurs, on ne peut que se réjouir que ce soit toujours notre diffuseur pour les prochaines années à venir donc oui, c’est très intéressant. De plus, cette période qu’on traverse n’est pas facile, mais malgré tout, les gens étant un petit peu coincés chez eux, on remarque que le contenu frais, c’est le sport, c’est le rugby. Il n’y a personne dans les stades, mais il y a beaucoup de gens qui sont derrière leur télé. Et ça, pour nos partenaires, c’est très bien, pour nos partenaires de visibilité, ça leur permet de garder une belle mise en avant à la télévision et puis au-delà de ça, ça permet à des gens qui avant ne regardaient pas le rugby, parce qu’ils n’avaient pas forcément le temps, bah de se retrouver, de passer des moments à regarder le rugby, à se prendre de passion au championnat, et effectivement le TOP 14 est formidable pour travailler, nous permet d’avancer, nous permet de construire plein de projets et ça, c’est une chance énorme. 

KINIC SPORT : Alors, comment vous mesurez l’impact pour vos partenaires ? Déjà, est-ce qu’ils vous le demandent, est-ce que vous en discutez, mais de l’impact, d’une visibilité, ou d’une opération marketing ? Est-ce que vous avez des outils pour mesurer cet impact ?

VINCENT MANGANIELLO : Oui bien sûr. Je fais partie de la nouvelle génération du fait de mon âge, du sponsoring. C’est vrai que dès que j’ai commencé à l’US Carcassonne en Pro D2, les partenaires nous faisaient bien comprendre qu’il leur fallait des éléments pour identifier leur retour sur investissement et puis, c’est aussi ce qu’on m’a demandé de faire quand je suis arrivé à Castres. Et aujourd’hui, ça nécessite d’être très solide sur la manière dont on présente les choses, donc on discute de ce retour sur investissement. Alors, ils sont nombreux. Déjà, ce qui est important, c’est ce qu’ils définissent en amont. C’est-à-dire que dès qu’on rencontre un potentiel partenaire ou un partenaire qui est déjà au club, on lui demande quels sont ses objectifs, qu’est-ce qu’il souhaite faire, quelle portée il veut donner à son partenaire, quelles cibles il veut toucher, quel marché il peut toucher. On a la chance que notre club s’adresse aux 5-90 ans presque, donc on a une cible très large à toucher, donc ce qui est important, c’est de définir ensemble les objectifs, de définir les activations. Donc, on a les éléments aujourd’hui qui sont concrets. On travaille notamment grâce à la Ligue Nationale de Rugby avec l’Agence N***** qui elle nous permet de faire des valorisations pluri-médias de supports de sponsoring. Ce qui veut dire qu’on peut identifier sur une saison complète, et même sur une demie saison, combien de temps notre partenaire à été vu à la télé, quand est-ce qu’il a été vu dans les journaux, quand est-ce qu’il a été vu sur les médias sociaux, sur des revues internet, sur le web, vraiment pluri médias. Combien de temps il a été vu, sur quelle récurrence, quels canaux. Donc, ça nous donne des éléments tangibles et chiffrés qui sont très importants pour nos partenaires. On réalise aussi des études de préférence de marque, ce qui veut dire que nous, sur la partie sponsoring, on aide un annonceur à développer sa notoriété assistée, c’est-à-dire que le fait d’être affiché sur la tenue du club, par exemple sur le maillot de l’équipe première, il faut que le logo soit vu pour que le consommateur quand il le verra à un autre endroit que le rugby, il fasse appel à sa mémoire, et que le levier de notoriété assistée, soit activée, pour lui permettre de créer une intention d’achat, ou en tout cas, une reconnaissance de cette marque, puisqu’il l’aura vu, et il l’aura vu dans un contexte qu’il apprécie, et qui est le contexte du sport, qu’il aura vu à la télé ou sur internet. Donc, on réalise des études de préférence de marque, où on essaie de quantifier cette notoriété assistée. On demande à un panel de personnes leur côte d’amour pour cette marque et puis quand on l’identifie cette côte d’amour sur la zone de chalandise du club, bah, on en tire la conclusion que le club n’est pas du tout étranger à cette côte d’amour. Donc aujourd’hui, il y a plein de ce que l’on appel des ***** qui sont très importants pour les marques. Ces marques sont très à l’écoute de ces retours sur investissements, et puis aujourd’hui, au-delà de tout ça, j’en parlais même avec des clubs amateurs, les réseaux sociaux nous donnent des outils formidables pour quantifier une visibilité. Le taux d’engagement, les likes, les commentaires, les portées, le nombre de vues sur une vidéo. Tous ces éléments sont des éléments tangibles, qui aujourd’hui sont au cœur des stratégies de sponsoring des marques. 

KINIC SPORT : D’accord. Et bien merci Vincent. C’était vraiment très intéressant. Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Je rappelle que vous êtes responsable commercial du Castres Olympique, club qui évolue en TOP 14. Merci encore, et puis bonne continuation pour la fin de la saison.

VINCENT MANGANIELLO : Merci beaucoup. En espérant qu’elle soit la plus belle possible. 

KINIC SPORT : C’est tout ce que l’on vous souhaite en tout cas. Merci.

VINCENT MANGANIELLO : Merci.

Retrouvez le podcast de l’interview dès maintenant


 

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Le sport féminin à l’honneur avec le Championnat de France Rugby Lycées

Rugby

Le 26, 27 et 28 mars, le sport féminin était à l’honneur avec la réception par l’UNSS Auvergne du Championnat de France Rugby Lycées Filles. Au complexe sportif Georges Fustier de Gerzat dans le Puy-de-Dôme, 16 équipes s’affrontaient pour le trophée de championne de France UNSS 2018. Divisées en 4 poules, les équipes se sont affrontées sur les différents terrains gerzatois mis à disposition par la municipalité, malgré des conditions météorologiques difficiles.

Le lycée Albert Triboulet taille patron !

Avec des lycées venant de la France entière, les équipes qui se disputaient le titre étaient nombreuses ! Finalement, après deux jours de compétition, c’est finalement le lycée grenoblois Albert Triboulet qui l’emporta face au lycée Charles Renouvier de Prades, basé à Montpellier. De la première à la dernière minute, les grenobloises ont dominé cette finale, en marquant un un premier essai au bout de quelques minutes de jeu. Au terme d’un match à sens unique, les filles de Romans sur Isère terminaient la partie avec 6 essais inscris, et devenaient ainsi Championnes de France Rugby UNSS 2018.

Le classement final :

1er Lyc A. Triboulet – Romans s/ Isère
2e Lyc C. Renouvier – Prades
3e Lyc Borde Basse – Castres
4e Lyc J. Monnet – Joué Lès Tours
5e Lyc St Joseph – Ustaritz
6e Lyc Le Loquidy – Nantes
7e Lyc Danton – Brive
8e Lyc T de Champagne – Provins
9e Lyc Militaire – Autun
10e Lyc G. Pompidou – Aurillac
11e Lyc Militaire – Aix en Provence
12e Lyc J. Prévert – Pont Audemer
13e Lyc L. Bertrand – Briey
14e Lyc Thierache – Fontaine les Vervins
15e Lyc Descartes – St Génis Laval
16e Lyc Bougainville – Brie Cte Robert

Le sport scolaire à l’honneur

La principale mission de cette manifestation était de mettre à l’honneur le sport féminin de manière générale, et de montrer à quel point il prenait de l’ampleur en Auvergne. A travers ces 3 jours, on retiendra surtout les valeurs du sport scolaire mais également des valeurs humaines. En effet, malgré l’enjeu de la compétition, les équipes ont su faire preuve de fair-play et de bonne volonté. Au delà de l’aspect purement sportif, on retiendra en tête une remise des récompenses réalisée dans une ambiance de dingue, où les différentes équipes s’acclamaient entre elles.

A noter également l’organisation d’une belle soirée de gala, avec la présence de parrains et marraines de prestige. En effet, Emma Coudert, internationale française des moins de 20 ans, Solène Gaucher, de l’ASM Romagnat Rugby et Caroline Thomas, membre de l’équipe de France Féminine, Fabrice Ribeyrolle ou encore Annick Hayraud étaient présentes pour échanger avec les jeunes lycéennes. De plus, les jeunes filles ont eu la chance de côtoyer le Bouclier de Brennus, remporté par l’ASM Clermont Auvergne en 2017, et la possibilité de poser en photo à côté de celui-ci. C’est ça le sport scolaire ! 

 

 


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