Pour ce neuvième épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Carolyne Sturtzer, responsable de la communication, du marketing et des relations presse du Fenix Toulouse Handball.
Découvrez l’interview de Carolyne Sturtzer
KINIC SPORT : Bonjour Carolyne.
CAROLYNE STURTZER : Bonjour, merci de m’accueillir aujourd’hui pour votre podcast.
KINIC SPORT : Alors déjà, est-ce que vous pouvez vous présenter vous personnellement, et quel est votre parcours professionnel pour en être arrivé où vous en êtes aujourd’hui ?
CAROLYNE STURTZER : Oui bien sur, alors moi, aujourd’hui, je suis responsable communication marketing du Fenix Toulouse Handball. Je suis arrivée il y a quelques mois, en Aout 2020 au sein du club, et avant d’arriver au club du Fenix j’ai été, on va dire, dans le domaine orienté plutôt automobile. Donc j’ai fait quelques années dans l’automobile que ce soit chez des concessionnaires ou plutôt des prestataires de services pour des concessionnaires. J’ai également travaillé dans une structure évènementielle autour de l’automobile. J’ai tout simplement fait un master pour en arriver là. C’est un master que j’ai fait en alternance, toujours dans les domaines de la communication et du marketing.
KINIC SPORT : Alors, est-ce que vous pouvez nous présenter la structure pour laquelle vous travaillez, donc les Fenix de Toulouse Handball ?
CAROLYNE STURTZER : Oui. Le Fenix Toulouse Handball, c’est aujourd’hui un club de hand professionnel qui joue en Lidl Starligue qui équivaut à la D1 au niveau national au niveau des autres sports. C’est un club qui est classé à ce niveau là depuis 26 ans aujourd’hui, donc un club historique dans ce sport. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai été recruté pour toute la partie communication du club avec de l’évènementiel, pour donner de la cohérence au projet que nous portons et que nous allons continuer à porter dans les prochains jours.
KINIC SPORT : Alors justement, quelles sont vos missions principales au sein de votre club ?
CAROLYNE STURTZER : Ma plus grosse mission, ça va être vraiment de penser, créer et organiser tous les projets de communication du club. Bien évidemment, ces projets de com’ doivent répondre aux objectifs de communication que nous nous sommes fixés en début de saison. Donc, ça va vraiment être une vision globale. Peu importe les sujets sur lesquels on va pouvoir intervenir. Les projets qu’on va vouloir créer peuvent être de mon côté de faire en sorte qu’ils répondent à nos objectifs, qu’il y est une cohérence et de pouvoir en fait impliquer toutes les parties prenantes de notre club dans ces projets-là. C’est-à-dire les parties prenantes ça va être bien évidemment le club. Mais ça va être aussi bien évidemment l’association du Fenix qui s’occupe de la partie jeune. Ça va être également les institutions, ça va être les partenaires, les médias, la presse, donc vraiment faire vivre un petit peu le club dans cet écosystème, que ce soit sur Toulouse, sur le département, sur la région et le faire rayonner au niveau national des fois un peu plus, par exemple là en Europe comme cette année où nous avons joué la coupe d’Europe, ça va être vraiment de donner toute cette cohérence-là, de suivre vraiment réellement tous les projets, de pouvoir les créer en accord et en cohérence avec les objectifs qu’on s’est fixés.
KINIC SPORT : Alors, quels sont les différents supports de communication que vous avez ?
CAROLYNE STURTZER : Alors aujourd’hui, il faut dire que dans la situation dans laquelle on est, on valorise et on favorise parce qu’on ne peut pas vraiment faire autrement, vraiment toute la partie digitale. On va être très présent sur notre site, on va être très présent sur nos différents réseaux sociaux, donc que ce soit du Facebook, de l’Instagram, du Twitter, du LinkedIn également, et dès qu’on le peut, on essaie de faire…voilà, de se retrouver en physique autour soit d’évènements et d’opérations en un peu plus évènementielles, mais qui sont vraiment aujourd’hui, enfin qui répondent comment dire, aux conditions sanitaires et aux gestes barrières et aux distanciations sociales, comme sur l’une des dernières opérations que l’on a fait. On a fait une opération à destination des étudiants avec 2 de nos partenaires qu’on a réalisé 2 fois de suite, avec 15 jours d’intervalle, donc tout ça a été fait bien évidemment avec l’accord de nos institutions, et dans le respect des gestes barrières, et avec les possibilités qu’on a aujourd’hui de pouvoir faire ce genre d’opérations.
KINIC SPORT : Alors, comment vous intégrez vos partenaires dans votre plan de com’ ? J’imagine il y a des partenaires qui viennent à un moment donné dans votre communication ?
CAROLYNE STURTZER : Oui, tout à fait, on essaie vraiment de fonctionner avec eux au quotidien, de les mettre en avan,t donc par exemple, pendant nos matchs ou sur des opérations qui vont être extérieures, qui vont peut-être être en dehors de la partie sportive. On travaille vraiment avec eux main dans la main, notamment cette année et l’année dernière, où c’était un peu particulier, on fait en sorte de garder le lien, de pouvoir monter des projets avec eux, et c’est ce qu’on fait, c’est ce qu’on essaie vraiment de faire au quotidien. Donc, que ce soit de la visibilité au sein de nos structures, que ce soit de la visibilité, du contenu diffusé par exemple pendant nos matchs en direct à travers des supports digitaux, que ce soit organisé un petit peu des opé évènementielles comme je vous ai dit avant, pour pouvoir rayonner avec eux, c’est vraiment tout ce genre de supports. Autant du digital que vraiment du physique, quand on peut le faire bien évidemment.
KINIC SPORT : Au niveau médiatisation, vous êtes plutôt suivi par la presse et diffusé également ?
CAROLYNE STURTZER : Oui, tout à fait. Nous ici sur Toulouse, la Dépêche, voilà le média qui nous suit vraiment de manière récurrente, qui suit le club depuis ses débuts en Lidl Star ligue. Donc on a une réelle relation de confiance avec eux, et après avec les médias peut-être un peu plus spécialisés dans le sport, notamment lorsqu’on va faire des opérations à destination des partenaires ou d’autres publics, on sait qu’ils vont nous suivre, ils vont être ravis de relayer l’information. Il y a quelques temps, nous avons fait une opération de communication communes aux 9 autres clubs toulousains et ça, c’est une opération qui a été relayé par les médias vraiment spécialisés dans le domaine du sport. Donc, j’ai envie de dire, on va être suivi et on va relayer l’information, et après, en fonction des sujets qu’on va mettre en avant, les médias plutôt traditionnels ou les médias plutôt sportifs prendront l’information après qui leur convient. Mais il y a un juste équilibre entre les deux.
KINIC SPORT : Alors, c’est intéressant, est-ce que vous pouvez nous parler de cette opération avec les 9 clubs toulousains, ça consiste en quoi exactement ?
CAROLYNE STURTZER : En interne, au Fenix, on s’était dit qu’en cette période un peu compliquée, ça pouvait être intéressant peut-être de voir le sport, le rayonnement et la communication plus uniquement à travers notre prisme, mais en disant, pourquoi ne pas motiver et solliciter les autres clubs pros sur la région avec qui on est régulièrement en contact, pour pouvoir justement penser une opération commune ? Et l’objectif était de se dire, on ne peut plus recevoir, on a tous les mêmes difficultés dans cette période particulière. On ne peut plus recevoir, on ne peut plus aller à la rencontre non plus des sportifs, donc là, on touche le public, les supporters et sportifs, et je suis rentré en contact avec les différents responsables communication des clubs pros de Toulouse qui ont tous vraiment bien accueillis la nouvelle, et en fait, derrière, on a tout simplement monté tous ensemble vraiment une opération de communication dans un premier temps, c’est sorti le 22 Mars, on a fait une campagne d’affichage dans Toulouse à destination des supporters et des sportifs en disant qu’ils nous manquaient, qu’on avait hâte de les revoir, repartager des choses avec eux, refaire du lien, recréer du lien, tous ensemble, et cette communication a pu être possible notamment grâce aussi à la mairie et à la métropole de Toulouse, et celle aussi de Colomiers et de Blagnac qui ont mis à disposition en fait leur réseau d’affichage. Donc, c’est une communication sous forme de réseau d’affichage et qui va durer du 22 mars au 13 Avril.
KINIC SPORT : Alors, c’est intéressant ce que vous me dites, mais du coup la ville de Toulouse, la métropole on va dire, c’est à la fois une grosse métropole mais il y a également beaucoup de clubs professionnels. Il y a évidemment du foot, du rugby, mais aussi du hand, du volley, et je crois que j’en oublie, surement du rugby féminin, si je ne dis pas de bêtises, du coup, comment ça se passe déjà entre vous ? A priori ça se passe bien la relation entre les clubs, et est-ce que c’est difficile j’ai envie de dire de sortir du lot ? Comment vous vivez cette concurrence et est-ce que c’est plutôt un atout ou un inconvénient d’avoir autant de clubs professionnels dans une même métropole ? Même si c’est une grande métropole, mais ça fait quand même beaucoup de concurrence.
CAROLYNE STURTZER : Oui alors, aujourd’hui, en tout cas pour ma part, la relation se passe très bien notamment avec mes interlocuteurs à la communication dans les autres clubs. Je pense que cette opération nous a beaucoup rapproché. On s’est tous dit qu’on était tous dans la même situation, même si on ne rayonne pas tous de la même manière, et ça il faut l’avoir en tête. Nous, le hand aujourd’hui, on est un sport qui est peut-être un peu moins médiatisé par rapport à des sports comme le foot ou comme le rugby, qui est très très présent dans le sud-ouest, mais ce n’est pas grave. Chaque sujet pour moi a des inconvénients et des avantages, et j’ai envie de dire, que ce sont les avantages que l’on doit travailler, c’est qu’aujourd’hui on est tous capables de travailler main dans la main, se dire on a pris la parole en disant que le monde du sport professionnel venait en soutien au monde du sport global et notamment auprès des amateurs qui ne peuvent plus pratiquer, des supporters fans de sport ne peuvent plus venir, donc ça, c’était vraiment un très bon point. Après bien évidemment, on se doute que nous en tant que club du Fenix, on ne peut peut-être pas avoir le même rayonnement que le stade Toulousain ou le TFC, mais on rayonne, j’ai envie de dire pour l’instant, à notre niveau, auprès de nos cibles phares, nos cibles de cœur on va dire, et qui attendent vraiment ce type de communication, donc je pense qu’on peut retenir nous au niveau du sport qu’il y a vraiment cette solidarité qui se créée et d’autant plus dans cette période-là.
KINIC SPORT : J’imagine aussi que cette concurrence, ça vous oblige aussi un petit peu à innover et ça doit être aussi un leitmotiv pour vous j’imagine ?
CAROLYNE STURTZER : Oui évidemment, on doit toujours essayer de…je pense que l’on se rend un peu tous la balle, on essaie de se répondre chacun avec nos moyens et nos possibilités, et c’est ça qui reste intéressant, c’est que moi je trouve que c’est une concurrence qui est saine, on veut exister et rayonner le plus possible, comme j’ai dit avant, avec nos moyens, et moi, je le prends vraiment comme un challenge, ça nous oblige et ça m’oblige personnellement avec le reste aussi de l’équipe et toute l’équipe administrative au niveau de Fenix, et penser des opérations encore plus différentes, encore plus structurantes, qui vont peut-être aussi faire plus réagir, et ça je pense, qu’on le fait tous à nos niveaux dans les clubs, je le sens. Moi, je le vois vraiment comme…voilà la concurrence est là, mais c’est une concurrence qui est saine, et qui vraiment nous permet de nous renouveler, et d’aller chercher de la créativité et le challenge.
KINIC SPORT : Alors, vous avez un atout du côté du Fenix dans votre manche, c’est l’équipe de France de handball qui rayonne et qui performe. Ça c’est un atout aussi j’imagine ?
CAROLYNE STURTZER : Oui. C’est vrai que c’est vraiment un point qui est très important aujourd’hui. C’est une équipe qui atteint régulièrement les sommets qui a un superbe palmarès. Nous, c’est vrai qu’on aime beaucoup relayer aussi, mais je pense que c’est le cas de beaucoup de clubs. On aime relayer l’engouement qu’il va y avoir autour de cette équipe, les résultats de cette équipe évidemment. Elle permet, je pense au sport et notamment et surtout au hand, de pouvoir rayonner un petit peu plus, et peut-être de prendre plus de places aussi médiatiquement, comme je l’avais dit avant, on n’est pas un des sports les plus médiatisé, et c’est vrai que d’avoir ce genre de tribunes et notamment d’équipes qui performent, ça permet automatiquement au hand français de pouvoir rayonner un peu plus, et de se développer en termes d’images, et peut-être arriver à exister auprès de personnes qui ne penseraient pas habituellement au hand, ou qui pensent plus facilement à d’autres sports.
KINIC SPORT : On va revenir un petit peu sur les Fenix de Toulouse Handball, et donc du coup, vous nous avez dit que vous mettiez en place des opérations de communication, enfin du moins votre plan de communication, vous intégrez les partenaires mais est-ce que à l’inverse, les partenaires aussi vous font d’une certaine manière de la communication ? Est-ce qu’il y a un échange avec les responsables com’ de vos partenaires pour que ce soit aussi un petit peu dans les deux sens notamment en ce moment ?
CAROLYNE STURTZER : Oui, alors, on a plusieurs partenaires, on sait que dans la situation actuelle nous on essaie au maximum de les mettre en avant. On sait que dès qu’ils peuvent eux aussi communiquer de leur côté, c’est quelque chose qu’ils font sans problèmes. Après, on sait que parmi les entreprises qu’on a en tant que partenaires, tous n’ont pas forcément des situations des plus favorables, voilà, on sait que cette crise a touché beaucoup d’entreprises donc dès qu’elles le peuvent, elles le font évidemment, nous on continue de le faire mais oui, j’ai été en contact, et je suis encore en contact avec des responsables notamment communication de nos partenaires qui souhaitent peut-être monter des opérations ou qui nous demandent du contenu notamment pour intégrer à travers leur newsletter, pour nous mettre en avant mais aussi pour diversifier un petit peu les contenus qu’ils donnent que ce soit à leurs clients ou à leurs partenaires. C’est un vrai écosystème qui fonctionne autour d’une information un petit peu sportive et un petit peu inédit. On sait que c’est quelque chose qui fonctionne bien pour nos partenaires auprès de leurs cibles. Donc, je suis régulièrement en contact avec les personnes en charge de la communication pour donner le maximum de contenus dès qu’on le peut et dès qu’ils le peuvent aussi évidemment.
KINIC SPORT : Alors, sans transition, vous parlez de newsletter justement est-ce que vous vous en avez une et quelle place elle prend dans votre stratégie de communication ? C’est vrai que les newsletters étaient moins utilisées. Ça revient un petit peu en force dans la communication, donc vous, est-ce que vous en avez une ? Comment vous l’utilisez ? Et est-ce que dedans justement vous intégrez vos partenaires ?
CAROLYNE STURTZER : Alors justement, c’est un sujet que l’on travaille beaucoup en ce moment, et je peux comprendre le questionnement et l’évolution autour de la newsletter. C’est vrai que c’est un support qui est très intéressant. Par contre, on peut avoir peut-être des fois le mauvais reflexe de régulièrement en envoyer parce qu’on veut dire beaucoup de choses. On peut avoir beaucoup de contenus à partager et on sait qu’aujourd’hui les newsletters, il y en a beaucoup qui sont reçues par les personnes de manière générale. On est tous considérés en tant que particuliers par cette problématique, par ce sujet. On reçoit beaucoup de newsletters, qu’elles soient commerciales ou non, qu’elles soient informatives, et c’est un réel sujet pour nous aujourd’hui. Nous, on sait qu’on envoie une newsletter notamment dans le cadre de nos matchs qui récapitule vraiment pour chaque match l’équipe partante, les stats, les joueurs qui vont être sur le terrain dans les deux équipes. On essaie vraiment de faire un focus sportif, et après, on a aussi une newsletter vraiment à destination de nos partenaires pour qu’ils aient connaissance entre eux des offres qui sont proposées à travers notre réseau, voilà. Parce que quand on a un réseau comme le notre de partenaires, on a beaucoup en fait d’offres, il y a beaucoup de choses qui sont faites, donc soit vraiment en BtoB donc de pro à pro, soit en BtoC, et dans le cadre de ses contenus et de ses offres, nous on leur a proposé chaque semaine de faire partir une newsletter qui vraiment les concerne, et qui vraiment permette de créer du lien entre eux, parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus les recevoir non plus chez nous, donc c’est une autre manière de pouvoir les mettre en contact. Habituellement ça se fait les soirs de match, dans nos espaces de réception, mais là, vu que ça ne se fait pas, on peut le faire d’une autre manière et on sait que cette newsletter-là est très bien reçue. Mais pour la question de la newsletter un peu plus on va dire sur notre cible, note cœur de cible ou le plus ou moins grand public, c’est en réflexion notamment sur la périodicité et au contenu qu’on pourrait donner qui pourrait être intéressant et aussi différent sur, pas forcément tout le temps faire la même chose, donc c’est encore en cours de réflexion.
KINIC SPORT : Et est-ce que vous utilisez d’autres canaux ? Je pense notamment envers vos partenaires, est-ce que vous utilisez d’autres canaux de communication, surtout en ce moment où on n’a pas l’opportunité de se réunir, ce qui j’espère arrivera bientôt ? En tout cas, est-ce que vous utilisez d’autres canaux, je ne sais pas par exemple les SMS ? Whats App ou pour l’instant c’est encore… ou est-ce que c’est en projet, est-ce que vous avez des projets par rapport à ça ?
CAROLYNE STURTZER : Alors aujourd’hui, je sais que le service commercial chez nous est en contact régulier avec les partenaires. Donc là, on va dire que ce sont peut-être des biais un petit peu plus classiques, mais qui fonctionnent très bien. C’est de prendre des nouvelles, échanger avec eux, que ce soit par téléphone, que ce soit aussi via des visios. On a organisé aussi des visios avec les partenaires pour les informer notamment de la situation du club, est-ce que la situation évolue, sur le projet que le club peut avoir également avec les partenaires pour les aider à se projeter tout simplement ? Donc ça, ce sont peut-être on va dire des liens un petit peu plus classiques. Et on sait qu’on aimerait bien revenir dès que ce sera possible à des réceptions, mais vraiment en petits groupes comme je disais avant, avec bien évidemment les distanciations sociales et les gestes barrières dès que ce sera possible, pour recréer un petit peu ce lien et aussi cette synergie en petit groupe, petit à petit, pour qu’après tout simplement les liens se recréer et renaissent un peu.
KINIC SPORT : Alors, pour revenir un petit peu sur la communication d’une manière plus générale, j’imagine qu’un club qui évolue au plus haut niveau et au niveau européen vous m’avez dit si je ne me trompe pas, j’imagine que rien n’est laissé au hasard au niveau du plan de communication ? Comment ça se… hors cas exceptionnel que nous vivons, je parle d’une manière générale, j’imagine que rien n’est laissé au hasard ? Et puis, comment vous définissez un petit peu l’image ? Est-ce que ça se fait en début de saison pour que l’image soit la plus positive possible ?
CAROLYNE STURTZER : Alors c’est vrai qu’au niveau de la communication, il faut réellement je pense avoir une trame qui soit claire dès le départ, c’est-à-dire, d’avoir des objectifs en termes de communication globaux au club, très bien, mais plus spécifiquement aussi qui vont peut-être correspondre à la compétition. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on va avoir des objectifs au niveau de notre club, ce sont des objectifs peut-être un peu plus classiques, où je pense qu’on peut les retrouver aussi au sein des autres clubs. Et après, sur une compétition notamment comme la coupe d’Europe, et bien, on adapte les objectifs parce qu’on est plus sur le même rayonnement, on n’est plus sur les mêmes cibles, les mêmes personnes qu’on va pouvoir toucher, on a peut-être d’autres médias aussi qui sont intéressés, d’autres marques, d’autres partenaires, donc on adapte vraiment. Je pense que nous, en tout cas, c’est de cette manière-là qu’on fonctionne au Fenix, c’est vraiment de penser la communication, la stratégie de communication et l’adapter surtout, que ce soit à la situation inédite de cette année, on l’adapte à la situation, on a pas le choix, et aussi l’adapter à la typologie de projets, donc là, si c’est la coupe d’Europe, ce sera peut-être tel public et si on est habituellement peut-être sur une opération en dehors un petit peu plus importante, mais construite avec des institutions, pareil, on ne communiquera pas forcément de la même manière, donc il faut vraiment tramer en amont la communication, nos objectifs, les résultats attendus aussi évidemment, ça je pense qu’on le fait aussi un peu et après, tout simplement on le développe, et on fait en sorte d’organiser et de vraiment créer toutes les prises de parole des contenus autour de cette trame et de cette stratégie qu’on va définir comme vous l’avez dit en général en présaison ou début de saison.
KINIC SPORT : Alors, j’imagine que vous mesurez l’impact des actions pour les ajuster et aussi pour arrêter si on voit que quelque chose de fonctionne pas ou que ça prend du temps pour avoir un retour. Donc, j’imagine aussi que vous mesurez l’impact des actions que vous menez ?
CAROLYNE STURTZER : Oui tout à fait. C’est quelque chose où on…c’est vraiment un sujet qui est très important aujourd’hui. On doit avoir un œil sur les résultats, sur ce qu’on fait, sur comment est-ce que c’est reçu, comment est-ce que c’est perçu, est-ce qu’on estime qu’on a atteint nos objectifs ou pas grâce à cette opération et c’est ce que je vous disais avant c’est de vraiment adapter, je pense qu’un point fort dans la communication, c’est d’être capable de mesurer et d’adapter ensuite, d’être malléable et de pouvoir évoluer et de faire évoluer la communication. Parce qu’on peut avoir des idées en tout début de saison qui vont être très intéressantes, des objectifs où on dit ah je pense que celui-là vraiment si on l’atteint aujourd’hui, on atteindra un objectif vraiment global qui sera très intéressant pour le club mais au final on peut se rendre compte en cours de saison que ça peut ne pas fonctionner, ou alors que ça surperforme, et j’ai envie de dire tant mieux, et quand par contre à contrario, ça ne performe pas, bah ce n’est pas grave, s’il n’y a pas non plus des investissements très conséquents, on peut se permettre de dire que ce n’est pas grave, ça n’a pas fonctionné, on repart. Ça je pense que c’est aussi le clou de la communication, c’est de pouvoir l’adapter parce que d’un public à un autre, on ne le reçoit pas de la même manière. On ne va pas recevoir la communication de la même manière si on est un particulier abonné depuis je ne sais pas une quinzaine d’années par exemple, et si on est peut-être un néo fit du handball qui vient pour la première fois assister à un match. Donc, c’est de l’adapter et de voir comment ça réagit, tout simplement.
KINIC SPORT : D’accord, merci. Une dernière question : est-ce que vous avez des projets là à moyen terme ou à court terme, ou c’est trop difficile par rapport à la situation ?
CAROLYNE STURTZER : Non, on a des projets, et je pense que c’est ça aujourd’hui qui nous permet vraiment d’avancer, de continuer, de tenir. La projection, elle est très importante dans un club aujourd’hui. On a des projets d’intégrer encore plus nos partenaires dans nos projets. Moi, je sais que personnellement, j’ai réellement à cœur de pouvoir intégrer tout l’écosystème et toutes les parties prenantes du Fenix dans un projet de club à moyen-long terme bien évidemment, pour arriver à créer vraiment cette relation qui est déjà là. Ce n’est pas qu’elle n’est pas déjà créée, mais vraiment créer en plus une relation de confiance et de nous permettre à tous de nous projeter main dans la main, d’avancer tous ensemble, donc sur des projets peut être évènementiels, des projets peut-être un peu plus institutionnels. Donc des choses sont en cours. On a aussi je pense, une réelle envie au sein du club que ce soit sur des projets qui soient voilà sociaux, qui soient aussi sportifs. Donc ce sont des sujets qui sont très RSE aujourd’hui, donc ça, ce sont des sujets qui nous tendent vraiment et je pense qu’il nous tarde de pouvoir les lancer. C’est déjà quelque chose sur laquelle on travaille, c’est en cours avec plusieurs projets en fait.
KINIC SPORT : Et bien en tout cas c’est un beau programme. Merci Carolyne STURTZER d’avoir accepté de répondre à nos questions.
CAROLYNE STURTZER : Un grand grand merci à vous. J’ai été ravi de pouvoir échanger avec vous et surtout très touchée que vous ayez contacté le Fenix et le service communication pour vous répondre. Ce sera avec grand plaisir pour une prochaine.
KINIC SPORT : Merci et à très vite donc pour les Fenix de Toulouse en Lidl Star Ligue. Merci. Au revoir.
CAROLYNE STURTZER : Merci.
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Allan Kinic est le fondateur de l'agence Kinic. Expert en communication et marketing sportif, il anime régulièrement des formations et des conférences sur le sujet. Il accompagne les clubs, ligues et fédérations depuis de nombreuses années.