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Olympic Nice Natation

Richard Papazian de l'Olympic Nice Natation

Interview de Richard Papazian – Olympic Nice Natation

Gestion de club, Interviews

Pour ce dixième épisode de Kinic Sport, le podcast, nous recevons Richard Papazian, directeur général de l’Olympic Nice Natation.

Découvrez l’interview de Richard Papazian

KINIC SPORT : Bonjour Monsieur PAPAZIAN.

RICHARD PAPAZIAN : Bonjour.

KINIC SPORT : Alors déjà, première question, est-ce que vous pouvez vous présenter personnellement en quelques mots et quel est votre parcours ?

RICHARD PAPAZIAN : Vous savez, moi déjà, je suis d’un âge plutôt raisonnable aujourd’hui. Je suis bien sûr un ancien sportif. J’ai pratiqué la natation au niveau des championnats de France, du Waterpolo au niveau international et puis, ensuite, j’ai été dirigeant au cercle des nageurs de Nice de l’Olympic Nice Natation. Et puis, on m’a demandé d’en prendre la direction en 1996, ce que j’ai accepté. Et j’en ai fait le club que tous le monde connait plus ou moins aujourd’hui. J’ai été pendant 25 ans arbitre international de Waterpolo connu et reconnu sur la planète.

KINIC SPORT : D’accord. Alors, est-ce que vous pouvez nous présenter votre structure l’Olympic Nice Natation ?

RICHARD PAPAZIAN : L’ONN, en deux mots, c’est un peu plus de 2000 membres licenciés. Les 5 disciplines suivantes, la natation course, la natation libre, la natation artistique, le plongeon et le triathlon. Le sport santé également donc on pratique toutes les disciplines de la Fédération Française de Natation et je pense qu’on est le seul club en France à pratiquer toutes ces disciplines. J’ai oublié le Waterpolo bien sûr garçons et filles évidemment. Donc, en ayant à la fois la natation et le Waterpolo, au plus haut niveau.

KINIC SPORT : Donc, vous disiez, vous êtes un club un petit peu atypique parce que vous êtes le seul comme ça à regrouper toutes ces disciplines et aussi vous avez une particularité, c’est que vous avez un seul budget pour tout le monde. Est-ce vraiment un seul club, aussi bien en natation qu’en waterpolo, un seul club, une seule structure ?

RICHARD PAPAZIAN : Ça a été ma volonté dès le départ quand on m’a demandé de prendre la direction du club. J’ai imposé des conditions à travers ce que je voyais pour le développement de ce club. Je voulais assoir le club sur une base large et solide sur la ville de Nice en développant toutes les disciplines. Et par contre, à ce qu’il n’y ait pas de murs entre les unes et les autres. Tout le monde doit être dans le même club et les budgets seront flottants en fonction des besoins et de l’évolution des disciplines.

KINIC SPORT : Pour que l’on comprenne bien du coup vous avez d’un côté, vous avez des disciplines qui sont plus individuelles, et d’un autre côté, vous avez le waterpolo qu’on va plus apparenter à du sport collectif. Du coup, comment vous arrivez à harmoniser tout ça au sein de votre structure entre les disciplines individuelles et les disciplines collectives parce que vous êtes au haut niveau élite chez les hommes et chez les femmes c’est-à-dire au plus haut niveau national ?  Comment arrivez-vous à trouver cette synergie ?

RICHARD PAPAZIAN : On est au plus haut niveau que ce soit en natation ou au waterpolo garçons et filles. Il faut croire que les choix qui ont été les miens n’ont pas été de mauvais choix puisque nous avons été de nombreuses fois champions de France de waterpolo à une époque où nos moyens financiers nous permettaient de lutter contre les autres clubs. Et en natation, n’en parlons même pas, parce que la natation au sein du club, avec un entraineur qui s’est construit au sein du club qui est Fabrice PELLERIN, c’est 4 nageurs de l’ONN qui ont remporté 9 médailles olympiques. Il n’y a aucun club en France je pense qui peut aligner ce genre de palmarès.

KINIC SPORT : Alors, pour remettre les choses dans leur contexte, pouvez-vous nous citer quelques noms de ces champions olympiques qui sont passés par votre club ?

RICHARD PAPAZIAN : Vous savez, la première, c’est la regrettée et tragiquement décédée en 2015 Camille MUFFAT formée à l’école de natation du club. Vous avez Yannick AGNEL qui est arrivé ici, il avait 14 ans. Vous avez Clément LEFERT qui est un pur produit du club et Charlotte BONNET qui est arrivée au club à l’âge de 14 ans. Ce sont quasiment des purs produits du club. Ce sont eux qui ont remporté les médailles olympiques à Londres. D’ailleurs, aujourd’hui, vous avez Charlotte BONNET qui est encore en course parce qu’elle va jouer sa qualification pour Tokyo et je crois même qu’elle ira jusqu’à Paris 2024 même.

KINIC SPORT : Alors, maintenant que les présentations sont faites et que vous avez présenté votre structure, j’imagine que vous avez des partenaires au sein de l’Olympic Nice Natation. Ce sont plus des partenaires pour le club en général, ou spécifiques, comme pour le waterpolo qui est plus comparable au foot, au basket ou au hand ? Est-ce que les partenaires viennent pour le club en général ?

RICHARD PAPAZIAN : Alors, vous l’avez justement dit. Il y a une différence entre le sport co. et le sport individuel. Il est vrai que nous, l’ONN, c’est un tout. Ça ne me fait pas plaisir de le dire, mais je dois reconnaitre que nous sommes dans des sports pauvres où très peu d’athlètes gagnent leur vie correctement, et ça ne dure qu’un certain temps. Il n’y a pas d’économie générée dans nos sports malheureusement. On ne peut pas comparer avec les autres sports que vous avez cités. Par contre, on a des partenaires qui soutiennent l’ensemble des activités de l’ONN et bien sûr qui se raccrochent à l’élite, au top, à la performance, qui font parler du club. Il est évident que quand les nageurs gagnent, les partenaires sont contents. L’équipe de waterpolo joue les premiers rôles que ce soit en garçons ou en filles, même si c’est à un degré moindre dans la médiatisation, ça fait toujours plaisir. Quand vous avez des jeunes plongeurs malgré le manque d’installations de haut niveau qui se distinguent, ça fait plaisir également. Quand vous avez un triathlète qui est sur la voie de la performance olympique, ça fait plaisir. Donc, c’est tout un ensemble à l’ONN qui nous a permis de mieux nous faire connaitre d’une part, et d’attirer vers nous quelques partenaires d’autre part. Mais croyez-moi, ce n’est pas facile du tout parce que la visibilité, même si le waterpolo a lieu tous les week-ends, vu la médiatisation qu’il y a sur le waterpolo, c’est malheureux mais ça n’incite pas les partenaires à s’afficher ou à venir soutenir absolument l’équipe de waterpolo, que ce soit des garçons ou des filles. Et la natation, il y a très peu de compétitions, et la plupart ce sont les deux championnats de France, ce sont des meetings bien sûr, c’est un sport individuel. Le nageur, lui, il a des partenaires personnels qui ne seront pas forcément ceux du club et avec une visibilité qui lui appartient. Mais même s’il est dans le club, et même si son résultat est considéré comme un résultat de l’ensemble du club, il est vrai qu’on se trouve un peu en opposition, en concurrence, donc ce n’est pas évident d’autant plus que, comme je le disais tout à l’heure, il n’y a pas d’économie dans nos sports, nos disciplines. Ce qui donne plutôt l’impression de mécénat ou de dons plutôt que de partenariats.

KINIC SPORT : Vous avez donc des mécènes qui vous suivent ?

RICHARD PAPAZIAN : Oui, on en a quelques-uns heureusement qui ont compris. Je vais vous dire, le dernier, c’est une mutuelle, les Mutuelles du Soleil qui sont intéressées par le développement du sport santé, plus qu’à la performance.

KINIC SPORT : C’est ça qui les a intéressés ?

RICHARD PAPAZIAN : Oui absolument. Parce que nous, on a mis les pieds bien avant que le décret soit sorti dans le sport santé et dans le sport adapté. On a même passé une convention avec la ligue contre le cancer pour faire nager des malades atteints du cancer. On a un rôle qui va au-delà de la performance pure et dure.

KINIC SPORT : C’est intéressant ce que vous dites là du coup. C’est vous qui êtes allé les démarcher ou est-ce que ce sont eux qui sont venus ? Et si c’est vous, vous aviez déjà dans l’optique de mettre en avant le sport santé, ou comment cela s’est passé ?

RICHARD PAPAZIAN : Il y avait un peu des deux. J’ai toujours réfléchi avec mes adjoints, mon staff ici dans le club, à comment progresser. Pas uniquement pour la performance, mais comment on peut organiser, pour la population, pour les adhérents, pour le bien-être, santé/ bien-être. Parce que de plus en plus, les gens ont besoin de faire du sport, de s’oxygéner, et surtout dans des sports sains qui vous permettent de vivre peut-être plus longtemps et de rester en bonne santé. La ligue contre le cancer est venue vers nous pour nous demander si nous étions intéressés et évidemment si nous étions d’accord. Alors c’est vrai, qu’il faut former un entraineur spécialisé sur la question, ça a été fait, la fédération a mis en place la formation et il y a eu beaucoup de progrès dans ce sens. Ce n’est peut-être pas bien connu ou médiatisé, mais je pense qu’il y a un avenir dans cette voie qui est le sport à travers le sport pour tous par les associations.

KINIC SPORT : Et à travers justement cette approche, on va rester très concret, mais je reprends votre exemple des mutuelles du Soleil, qui vous ont suivi. Est-ce que vous espérez aussi qu’ils aillent regarder du côté du waterpolo ?

RICHARD PAPAZIAN : Vous savez, le monde a changé. Si je pense à générer des économies, vous pouvez aller demander à des entreprises de vous suivre parce que quelque part, elles peuvent attendre un retour à travers ce que vous générez. Mais si vous ne générez pas d’économie, ça devient plus difficile et ça devient plus un mécénat ou une manière d’apparaitre, d’être visible sur des sujets de société, dans l’eau, en aquatique, il y en a quelques-uns. Déjà, apprendre à nager, c’est quelque chose, c’est même vital, notamment pour les enfants. Je dirais même que le triathlon pour les jeunes est une école de vie parce que vous devez nager, vous devez courir, marcher, et vous devez pédaler, et pédaler, c’est obligatoirement le code de la route, vous voyez ce que je veux dire. Donc, si vous voulez transformer ça, et le développer intelligemment pour éduquer les jeunes générations dans nos sociétés futures, il est vrai qu’il faudrait que le ministère public s’intéresse peut-être tout autrement à promouvoir et aider ceux qui vont dans ce sens ou qui sont en capacité de le faire. Je pense qu’il y a un manque, alors attention il y a eu beaucoup de choses de faites, qui ont essayé d’être mises en place, que ce soit au niveau du ministère de l’éducation de la jeunesse et des sports que de la fédération française de natation, il y a des choses qui ont été mises en place. Mais je pense qu’on ne va pas assez chercher ceux qui sont en capacité. Les idées, c’est une chose, mais les réaliser, ça en est une autre et qui peut les réaliser, seulement quelques structures. Parce que d’abord, elles ont les infrastructures qui permettent de le faire. Elles ont la volonté et la compétence. Parce que si vous n’avez pas ça, et que vous avez la structure, et bien la structure reste ce qu’elle est. Et puis nous sommes à Nice, une ville où la mer est hyper active au niveau du sport et qui a toujours aidé les associations à se développer, et qui les a accompagnés fortement, donc je pense que ceux qui ont la gestion de la société doivent utiliser au mieux ceux qui sont en capacité de réaliser les projets qui sont émis.

KINIC SPORT : Pour revenir au mécénat, est-ce que c’est facile d’aller démarcher les entreprises pour le mécénat ? Est-ce qu’elles comprennent bien les enjeux et le principe du mécénat ou est-ce que vous pensez qu’il y a encore une sorte de travail, de pédagogie à faire autour des entreprises sur ça ?

RICHARD PAPAZIAN : Il y a beaucoup de travail parce que la plupart du temps, c’est du copinage.

KINIC SPORT : Par connaissance vous voulez dire ?

RICHARD PAPAZIAN : Oui, on appelle ça du copinage. De la connaissance. Mais ça ne devrait pas se passer comme ça. J’en reviens à ce que je vous disais tout à l’heure. Si en partant de là-haut au niveau de l’Etat, des fédérations, les grands projets, on les aiguillait vers les structures en demandant à ces structures si elles étaient en capacité de faire ou ne pas faire, on les mettait en priorité pour réaliser ces projets et en les aidant, je pense qu’il y aurait tout un fil conducteur qui s’engagerait et auquel, beaucoup d’entreprises pourraient s’engager. Parce que ce serait tout un système. Et on pourrait financer comme ça beaucoup de projets via les entreprises.

KINIC SPORT : Et à l’heure actuelle vous sentez qu’il n’y a pas cette dynamique ?

RICHARD PAPAZIAN : Ça n’existe pas du tout. Vous n’avez aucun gouvernement, aucune fédération qui va dire que le projet de développement du waterpolo par exemple, il y a 10 points en France ou 6 points, et on va médiatiser ça, on va mettre ça en place et on va aider ces 6 ou 7 sites que ce soit de manière structurelle ou financière à mettre en place le projet que l’on veut voir évoluer, et voilà, ça devrait partir comme ça.

KINIC SPORT : Vous regrettez le manque de médiatisation de vos disciplines ?

RICHARD PAPAZIAN : La natation n’est pas médiatisée. Elle l’est pour quoi ? Les championnats de France, deux fois par an, hiver et été. Trois meetings dans l’année. Et puis, le championnat d’Europe, le championnat du monde et les jeux olympiques. D’ailleurs, je vais aller à Tokyo cet été parce que je suis membre de la FINA, la Fédération Internationale de Natation pour le waterpolo donc, ça ne fait pas beaucoup. Un championnat de waterpolo c’est tous les weekends. Si vous en voyez sur une chaine de télé tous les week-ends, ça change la donne.

KINIC SPORT : Comment vous expliquez ça justement ?

RICHARD PAPAZIAN : Alors, il faut demander à la fédération, pas à moi. C’est à l’organisateur, pas à moi.

KINIC SPORT : Bien sûr. Mais vous en tant que club, vous avez des petits moyens, leviers pour médiatiser et mettre en avant ? Je pense notamment aux réseaux sociaux, à la presse locale 

RICHARD PAPAZIAN : Oui, alors la presse locale, c’est dépassé. Elle va reprendre si vous jouez le titre ça va. Si vous ne jouez pas le titre, ça les intéresse beaucoup moins. Les réseaux sociaux, oui, bien sûr. On y est sur une page Facebook, mais ce n’est pas comme ça que l’on peut, je ne pense pas. Je suis peut-être dépassé c’est possible, ce n’est plus mon époque, mais je n’y crois pas.

KINIC SPORT : Par exemple, les compétitions en direct sur les réseaux sociaux, ça c’est quelque chose que vous pourriez imaginer ?

RICHARD PAPAZIAN : Ça existe, c’est fait. Mais qui regarde ? Les 3 intéressés concernant le sport. Par contre, ce n’est pas le grand public qui va s’intéresser, qui va regarder ça. Parce qu’en plus, pour filmer, il faut que ce soit bien filmer. Ce n’est pas en filmant avec un smartphone que vous allez donner envie à quelqu’un qui n’y connait rien de découvrir le sport et pour la qualité…

KINIC SPORT : Pour la retransmission ?

RICHARD PAPAZIAN : Bien sûr. Quand on parle de télévision, je pense qu’il faudrait les moyens de production, pour qu’une chaine télévisée, peu importe, reprenne des matchs régulièrement, quitte à ce que les matchs se jouent à des heures qui favorisent la télévision.

KINIC SPORT : Et à partir de la les partenaires commenceraient à s’intéresser ?

RICHARD PAPAZIAN : Vous avez des partenaires qui pourraient émerger tandis que là c’est difficile.

KINIC SPORT : Vous, personnellement vous connaissez des entreprises qui seraient prêtes à vous suivre, si c’était plus médiatisé ?

RICHARD PAPAZIAN : Je serais un menteur si je vous parlais comme ça. Mais je pense qu’il y en aurait. Parce que je ne vois pas pourquoi ils apparaissent sur des panneaux de basket voire de hand, un peu moins mais même de hand, et dieu sait que le hand, c’est champion olympique, du monde et ce que vous voulez, depuis 20 ans, ça ne génère pas tant de partenaires que ça dans les clubs. Je ne sais pas si vous avez fait une enquête, bon à part les clubs de première division, il n’y a pas que ça.

KINIC SPORT : Bien sûr, c’est hyper concurrentiel entre les différentes disciplines.

RICHARD PAPAZIAN : Oui, en plus, le hand, c’est le premier sport scolaire, il ne faut pas l’oublier. Donc, c’est compliqué. Aujourd’hui, vous avez les grands terrains qui mangent tout ou presque, le foot et le rugby. Aujourd’hui, à un développement exponentiel qui est… et pourtant le rugby c’est 2 fois moins joué que le waterpolo sur la planète. C’est un sport qui n’est pas joué sur la planète, très peu de pays.

KINIC SPORT : Oui, en tout cas la médiatisation…

RICHARD PAPAZIAN : Regardez, on vous parle de coupe d’Europe, ce n’est pas la coupe d’Europe, c’est France-Angleterre, voilà soyons sérieux. C’est France-Royaume-Uni, voilà, terminé.

KINIC SPORT : Vous m’avez dit au début, vous avez 2000 licenciés ou 2000 adhérents, et ça justement j’imagine que ça peut être une force de négociation ?

RICHARD PAPAZIAN : D’autant plus qu’on a un turn over de 700-800 par an. Je l’ai toujours dit. Quelqu’un qui sait exploiter la population, c’est un travail, mais il est vrai que pour les partenaires, il y a quelque chose à faire.

KINIC SPORT : Et ça peut être une réflexion du coup ?

RICHARD PAPAZIAN : Oui, moi, je l’ai toujours dit. Après, ce n’est pas moi qui vais la mettre en pratique. Là, il faut que ce soit le partenaire qui va savoir exploiter la chose, pour ses intérêts. Après, c’est compliqué. Nous ne sommes pas maitres de nos installations en plus. Il n’y a qu’un club en France. C’est le Cercle Nageurs de Marseille parce qu’ils sont propriétaires de leur installation. Ils sont peut-être uniques en Europe et donc ils peuvent faire ce qu’ils veulent quand ils veulent. Nous, nous sommes comme la majorité des autres clubs. Nous sommes tributaires des installations municipales, donc on ne fait pas ce qu’on veut.

KINIC SPORT : Oui, ça c’est vrai pour toutes les disciplines sportives.

RICHARD PAPAZIAN : Un peu moins maintenant. Les clubs de volley s’installent. Basket pareil à haut niveau. Même s’ils veulent laisser la salle aux scolaires ou autre, ils sont un peu chez eux quoi. Nous, à la piscine, on n’est pas chez nous. A Nice, on a un bassin exceptionnel pour les nageurs parce que le Maire suite aux résultats de 2012, a créé un bassin d’entrainement pour les nageurs de haut niveau chez nous. Ça, c’et quelque chose d’extraordinaire, mais il n’y a personne qui le fréquente à part quelques nageurs quoi, de compétition, donc là-bas, il n’y a personne qui y va.

KINIC SPORT : D’accord. Nous avons compris du coup que ce n’est pas évident et pour tout le monde, mais vous vous êtes dans un milieu un peu particulier. Je vous remercie en tout cas d’avoir accepté de répondre à nos questions. Je rappelle donc, Richard PAPAZIAN, directeur général d’Olympic Nice Natation, un club qui compte quand même 2000 licenciés. Merci Richard PAPAZIAN.

RICHARD PAPAZIAN : Merci.

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